Il nous explique aussi qu'il faut répéter tous les jours pendant trois mois un même effort si l'on veut inscrire une nouvelle habitude en nous et remplacer une ancienne, devenue négative.
Responsable de mon bonheur, j'ai le choix. J'ai le pouvoir de changer le cours de ma négativité. Mes pensées et mes émotions m'appartenant. Je peux les contrôler. Si je suis responsable de mes émotions, je peux choisir de réagir de façon positive ou négative. Les pensées négatives créent des émotions qui me freinent dans mes actions et mon développement. Je peux apprendre à les reconnaître.
Il est temps de remercier le soleil de se lever chaque matin, de m'offrir sa lumière, à la terre de me nourrir. De développer ma compassion, des pensées positives, réparatrices. De pardonner. De demander pardon.
Parfois, je pense : "Je ne suis pas à ma place, j'ai échoué." Je suis pris par l'angoisse, je maudis mon sort, me plains. Parfois je me sens prisonnier d'un mauvais rêve.
Alors j'écoute ma respiration, me concentre sur mon souffle, éteins tout jugement. Je me sers de la méditation comme d'un outil quotidien pour contrer mes tendance négative, mes obsessions, les juguler, sans leur laisser la possibilité de se déployer.
Je me redresse, assis sur ma serviette face à la mer. Je ferme les yeux et médite, attentif à chaque bruit. Celui des vagues s'échouer, léger et régulier. Le rire des enfants. Je reçois la chaleur du soleil sur ma peau. L'épaisseur du présent.
Pour sortir de moi-même, de cet égocentrisme enfermant, il faut déplacer mon point de vue, me resituer dans le monde, comme un morceau du Tout, un être parmi les autres.
J'ai le temps. Le chemin n'est-il pas le but ?