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Citations de Georges Le Tervanick (3)


Vers minuit nous fûmes réveillés en sursaut. A la faveur de l'obscurité, l'ennemi avançait, disait-on.

Un branle-bas indescriptible s'empara du camp ; chacun cherchait ses armes et diverses affaires qu'il ne retrouvait que difficilement. Souffrant un peu des pieds, je m'étais déchaussé pour mieux me reposer et, dans un pareil moment, le lacement des souliers et des jambières m'avait fait perdre un temps précieux.

La colonne était déjà en marche !

J'allai pour prendre mon fusil, je ne le retrouvai plus ! ... Je cherchai partout, tâtant des mains sur le sol... Rien ! ... plus de fusil ! ... et le régiment que je n'apercevais plus !...

" Eh bien, mon vieux, me disais-je, te voilà propre ; un soldat sans arme ! Le cas est grave ! Si l'on te voit comme cela, gare au conseil de guerre !"

Pourtant je me ressaisis vite et, sans plus tarder, je suivis la colonne, tournant sans cesse dans ma pensée un immense point d'interrogation : comment me procurer un autre fusil ?

Le jour parut.

J'eus soin de ne pas trop me rapprocher pour ne pas me faire remarquer...

Le régiment s'engageait dans l'unique rue d'un petit village quand je vis un homme sortir des rangs, poser son chassepot contre un mur et disparaître derrière ce mur. Un besoin pressant s'était sans doute fait sentir !

Une idée germa dans mon cerveau, je me précipitai sur ce fusil et je rejoignis au pas de course le régiment...

Pauvre pioupiou ! Quelle tête il aura fait en ne voyant plus son flingot !
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Que vouliez-vous qu'une troupe qui n'a jamais manié un fusil, fasse en face d'un ennemi formé de longue date ? en beaucoup plus en nombre (sic). Il arriva ce qu'il devait arriver : nos mobiles quand ils voyaient l'ennemi fuyaient de toute part. Ajoutez à cela que les armes données à ces hommes étaient dans un état déplorable. M. Léopold Foulon me conta lui-même qu'il n'avait jamais pu tirer une cartouche avec son fusil malgré que son arme eût été plusieurs fois chez l'armurier !... Alors ?... (p.139)
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Quelle triste chose que la guerre !

[...] De temps à autre un engagement avait lieu çà et là ; le cercle de fer que formait l'ennemi était fermé autour de la ville et l'on sentait qu'il se resserrait de plus en plus.

Mais pourquoi restait-on inactif, pourquoi les chefs n'encourageaient-ils plus leurs hommes, pourquoi cet abattement général ?

On en sut bientôt la cause.

Les munitions manquaient. (p33)
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