Quand je lâchais pied, j'étais à bout, je voulais mourir. J'avais trop vu les murs de l'usine. Chaque journée recommençait les mêmes affres. Je ne payais pas le pain que je mangeais de sueur, mais de tristesse et d'ennui. Plus encore à l'usine qu'à l'école, je souffrais d'être enfermé. J'avais sur le dos un carcan pour toute la vie : gagner mon pain en travaillant.