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3.29/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 16/03/1892
Mort(e) le : 11/06/1963
Biographie :

Georges Wildenstein (né le 16 mars 1892 et décédé le 11 juin 1963) est un galeriste, collectionneur, éditeur et historien d'art français.

En 1870, Nathan Wildenstein, d'une famille de maquignon, âgé de 20 ans quitte l'Alsace devenue prussienne et s'établit à Paris. Embauché chez un tailleur, il sert d'intermédiaire pour la vente des peintures d'une cliente et se lance dans le négoce d'art. En 1905 il possède sa galerie, Rue La Boétie et une écurie de course.

Georges commence par travailler dans la galerie fondée par son père. Il s'intéresse aux peintres modernes, notamment Picasso, devient ami de Monet et de Bonnard. Son père lui achète un local au 21 de la rue de la Boétie. Il ouvre aussi une galerie à Londres, sur New Bond Street. Il dirige la Gazette des beaux-arts, revue fondée par Charles Blanc, et fonde la revue Arts. Spécialiste de la peinture française, il publie plusieurs ouvrages sur l'art français et établit les catalogues raisonnés de l'œuvre de Gauguin et Chardin.

En 1940, la famille, déchue de sa nationalité, émigre aux États-unis et la galerie de Paris est aryanisée. Après la guerre, Georges sera accusé d'accaparement et de commerce avec les nazis mais la famille sera déboutée de son action contre l'accusateur.

En 1963 il est élu à l'Académie des beaux-arts au fauteuil de Paul Léon. André Malraux, que son fils Daniel avait accusé de trafic d'œuvres d'art, votera contre son élection. Son fils Daniel Wildenstein prit sa succession à la tête de la galerie et à la direction de la Gazette des beaux-arts.
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Ayant voté la mort du Roi, David, comme les autres régicides, est condamné à l'exil ; âgé maintenant de soixante-huit ans, il s'installera à côté de la France, où il voudrait revenir, en Belgique, à Bruxelles. Il a reçu des propositions flatteuses, notamment celle de devenir directeur des Beaux Arts à Berlin, mais, par patriotisme, il les a refusées. Son séjour à Bruxelles sera heureux ; David est entouré d'égards, il apprend à peindre aux jeunes gens, il expose triomphalement ses dernières oeuvres, à mesure qu'il les peint, au profit des pauvres et des chômeurs ; il est au centre d'un groupe important de réfugiés politiques.
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Ainsi Lancret, qui commence à s'enliser dans une imitation servile de Gillot, est tiré de l'ornière par Watteau. Car il suit le conseil donné : Il fit deux tableaux dont Watteau fut si content, quand il les lui porta, qu'il l'embrassa tendrement. Et ces productions d'un génie naissant furent si fort approuvées que M. Lancret fut agréé sur ces deux morceaux à l'Académie royale de peinture et sculpture.
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Qu’apporte-t-il à l’art? Un esprit dégagé de l’influence académique et, par conséquent, une vue neuve.

Il a goûté la nature elle-même, telle qu’il la voyait chaque jour. Pour en rendre l’aspect aussi fidèlement que possible, il a réglé la composition de ses œuvres et même sa technique. S’il est vrai qu’il a sacrifié parfois au goût contemporain, son talent se'caractérise pourtant par sa sincérité, son exactitude. C’est en cela qu’il est nouveau, c’est pour cela que nous l’aimons.

Sans doute, il ne faut pas exagérer la portée de son œuvre. Lui-même l’a restreinte par le choix du site, de l’heure, de l’atmosphère. Il n’a pas prétendu être un artiste universel. Mais, dans le domaine qu’il s’était choisi, il est un maître. Selon l’expression de Goncourt, il a voulu être le peintre de la gaîté et du riant de la campagne parisienne. C’est une gloire qui ne lui sera pas enlevée.
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Les comparaisons entre les œuvres, facilitées par les regroupements, nous ont conduit à de nombreuses observations d'ordre technique, historique ou esthétique. Nous avons pu ainsi situer très exactement certaines toiles, notamment celles peintes à Osny en compagnie de Pissarro.
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Le biographe de Lancret nous montre avec quelle conscience le jeune artiste travaillait d'après son maître. Il semble même que, sans Watteau, il eût risqué d'y perdre un peu de sa personnalité. « Les maîtres », nous dit Ballot de Sovot, « sont bons pour instituer dans l'Art et y conduire jusqu'à ce qu'on en connaisse les routes; passé cela, on court risque de n'être jamais qu'un copiste ou un servile imitateur. Watteau, qui affectionnait M. Lancret dans les commencements, lui dit un jour qu'il ne pouvait que perdre son temps à rester davantage chez un maître; qu'il fallait porter ses essais plus loin, d'après le maître des maîtres, la nature; qu'il en avoir usé ainsi et qu'il s'en était bien trouvé. »
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En ce genre et dès ses débuts quelques contemporains de l'artiste lui ont reconnu un « mérite supérieur », voire, comme dit Cochin en 1766, une « perfection unique ». Mais très souvent aussi on l'accable sous le souvenir de ses prédécesseurs. Cela également dès le début. Lors de la réception de notre artiste à l'Académie, que nous rappelions tout à l'heure, les paroles mêmes de Largillierre sont à retenir : « Vous avez là, dit-il en regardant les oeuvres de Chardin, de très bons tableaux. Ils sont sûrement de quelque bon peintre flamand. C'est une excellente école pour la couleur que celle de Flandres. »
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L'homme est plein de contradictions ; physiquement d'abord. Il a une apparence sévère, terrible même, et on sait cependant qu'il était poli, bon et obligeant. « Une difformité accidentelle à la joue et une certaine rudesse de manières ne prévenaient pas en sa faveur. » Selon Thomé, cette difformité était un kyste accidentel, qui avait grossi, et qui, suivant ses contemporains, le défigurait ; elle affectait aussi sa prononciation, lui donnait un accent grasseyant, et l'empêchait de parler distinctement, ce qui l'humiliait, et lui faisait, en effet, prendre un air sévère avec un regard dur et perçant, nous disent Miette et Delécluze. Mais il était dans la vie courante, et notamment avec ses élèves, d'une bonté qui étonnait.
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Alors que la plupart des artistes affectaient un certain débraillé, une chemise ouverte, du linge froissé, il travaillait « en manchettes et habit de velours, peignant sans faire une seule tache à ses vêtements » (Miette). Pour peindre le portrait du Pape, s'il n'accepta pas de se mettre à genoux, il revêtit un costume de cérémonie avec la culotte courte, les bas blancs et l'épée au côté. Peintre incomparable, il voulait avant tout être considéré comme un musicien. Il « avait la fureur du violon ; il se croyait un virtuose, au point qu'il ne se serait nullement fâché si on lui avait dit qu'il était un peintre médiocre, mais que, si on lui eût contesté sa supériorité sur le violon, il se serait mis en colère ».
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Avant lui, un artiste d'une renommée universelle aurait pu illustrer le pays où il était né. Mais le célèbre sculpteur Jean « de Bologne» a dû à ce nom autant qu'aux vicissitudes de sa carrière de passer généralement pour un Italien.
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Dès cette première signature existent les deux points qui se trouveront dans plusieurs signatures des premières années et le trait qui subsiste plus longtemps et même reparaît de temps à autre, jusqu'aux dernières années, soit à la fin du nom, soit sous la date. Faut-il voir dans ces deux points et celui placé sur l'I la possibilité d'un signe maçonnique ? Il est curieux, à ce propos, de signaler que, dans « Avant et Après » (page 87 du manuscrit), Paul Gauguin a pris la précaution de dire qu'il n'a jamais été franc-maçon, ce qui laisse sous-entendre que certains contemporains ont cru à son appartenance.
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