Depuis les gouvernements des pays d'origine ( qui encouragent l'émigré dans l'idée que son exil ne sera que temporaire ) jusqu'aux pouvoirs publics français ( qui favorisent les diverses formes de clandestinité pour améliorer la " souplesse " du marché du travail ), c'est dans un véritable consensus que se constitue l'image du travailleur immigré comme un personnage " entre parenthèses ", dont la présence en France ne peut être que temporaire.