En réalité, derrière toutes ces mesures et tous ces lâchages se cachait un seul et même discours : toutes ces femmes libérées, autonomes, indépendantes, aux cheveux courts, dont beaucoup militaient pour l'obtention du droit de vote, ternissaient l'image de la femme telle que la souhaitait une société qui ne voulait voir en elles que d'humbles ouvrières travaillant pour la natalité nationale, toutes dévouées à la gloire de leur mari. Et de plus, constater qu'un certain nombre d'entre elles étaient lesbiennes ne faisait qu'ajouter à l'opprobre et au rejet.