Les historiens de l'art situent le premier foyer de l'impressionnisme en Normandie. Depuis le début du 19ème siècle, les aquarellistes anglais avaient mis à la mode, l'estuaire de la Seine et les côtes de la manche. C'est là, qu'à l'aube des années 1860, s'élabore l'école du plein air engendré par Eugène Boudin, le père de l'impressionnisme. Sa technique fut à l'origine de nombreuses vocations. Claude Monet, bien évidemment, mais aussi Gustave Courbet qui découvrant les œuvres de Boudin dans la devanture de son petit magasin, voulut aussitôt le rencontrer.
Ce " beau livre" fort de quelques 370 reproductions d'œuvres d'art fait découvrir au lecteur l'ensemble de la période impressionniste, Monet, Sisley, Renoir, Pissarro. Un terreau puissant dans lequel vont se nourrir de nombreux nouveaux artistes, Seurat, Van Gogh, Gauguin, Cézanne, poussant la peinture, si longtemps académique, vers ce qui deviendra l'art moderne. Un livre empli d'anecdotes qui vous fera découvrir quel combat est l'art et combien il est difficile de changer les mentalités quitte à ne jamais atteindre la reconnaissance de leur vivant pour certains.
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Les historiens de l'art situent le premier foyer de l'impressionnisme en Normandie. Depuis le début du 19ème siècle, les aquarellistes anglais avaient mis à la mode, l'estuaire de la Seine et les côtes de la manche. C'est là, qu'à l'aube des années 1860, s'élabore l'école du plein air engendré par Eugène Boudin, le père de l'impressionnisme. Sa technique fut à l'origine de nombreuses vocations. Claude Monet, bien évidemment, mais aussi Gustave Courbet qui découvrant les œuvres de Boudin dans la devanture de son petit magasin, voulut aussitôt le rencontrer.
Ce " beau livre" fort de quelques 370 reproductions d'œuvres d'art fait découvrir au lecteur l'ensemble de la période impressionniste, Monet, Sisley, Renoir, Pissarro. Un terreau puissant dans lequel vont se nourrir de nombreux nouveaux artistes, Seurat, Van Gogh, Gauguin, Cézanne, poussant la peinture, si longtemps académique, vers ce qui deviendra l'art moderne. Un livre empli d'anecdotes qui vous fera découvrir quel combat est l'art et combien il est difficile de changer les mentalités quitte à ne jamais atteindre la reconnaissance de leur vivant pour certains.
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Ce livre est un rare témoignage de cette oeuvre peu connue : Le livre d'heures d'Etienne chevalier par Jean Fouquet conservé à Chantilly (60)
Il existe une édition plus récente mais celle-ci est proposée par Germain Bazin qui fut conservateur du Musée Condé.
La qualité des planches permet de voir le travail précis et minutieux du peintre.
A la fin du livre, l'auteur propose un bref aperçu de l'histoire du domaine de Chantilly.
Un magnifique livre avec les explications necessaires pour comprendre le fonctionnement de ces livres d'heures.
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La première édition de cette "Histoire de l'art" (1953) est contemporaine de celle, initialement nommée en français "L'art et son Histoire", de Gombrich (1950). On sait le succès de cette dernière cependant que l'ouvrage de Germain Bazin est tombé dans l'oubli. Pour avoir lu et relu les deux livres l'injustice est réelle que ne saurait justifier une qualité éditoriale très inférieure pour l'infortuné historien de l'art français (petit format, nombre dérisoire de reproductions en couleurs; 4 pour la première édition et 16 pour les suivantes). L'auteur assume, comme à regret, son approche "occidentaliste" de l'art dès la préface: "A moins d'être un déraciné, un homme peut-il s'évader de son temps, peut-il rester sourd aux instances de la civilisation qui l'a nourri?". Pourtant la lecture dément en partie l'alerte et si la sémantique est douloureusement datée parfois, "peuplades sauvages", le contenu révèle tout l'intérêt de l'auteur pour les civilisations du monde et, des arts de l'Islam aux trésors Khmers, la fascination affleure au point de convoquer toutes les connaissances de l'époque sur le sujet quand Gombrich s'en tient à quelques clichés et autres survols. En 460 pages d'une écriture ferme et didactique ne cédant que rarement au lyrisme laudateur, Germain Bazin retient l'intérêt du lecteur depuis le paléolithique jusqu'aux années 50 ou 60 selon l'édition. La discipline évoluait alors et n'a cessé de le faire - en exemple la notion de progrès dans les arts n'est plus admise - et Bazin n'en était dupe qui offre une conclusion ouverte rassemblant les regards et recherches alentours en forme d'état des lieux (philosophie, psychologie, iconologie, sociologie....). Une réédition rappelant le contexte éditorial de cette: "HISTOIRE DE L'ART" s'impose... à bon éditeur salut !
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