Germaine Blondin

Après la satisfaction de ne pas avoir commis d'erreur, le plus grand plaisir est d'en réparer une.

J'en sais tout juste assez, pour savoir que je ne sais rien.

Les gens qui nous aiment le plus ne sont pas toujours ceux qui nous le prouvent le mieux.

Il est peut-être plus naturel d'aimer ceux dont on s'occupe que de s'occuper de ceux qu'on aime.

Ne mésestimons pas ces faibles, à qui nous devons peut-être notre force.

Un bijou doit être plus précieux encore pour le souvenir auquel il se rattache que par le nombre et l'éclat de ses feux.

Je ne veux plus pleurer en pensant aux morts parce que s'ils nous voient, cela doit leur faire trop de peine de ne pas pouvoir nous consoler.
Il ne faut pas pleurer de les avoir perdus, mais se dire que c'est déjà bien beau de les avoir eus.

Je n'ai pas tant besoin de luxe ou de confort que d'harmonie.

La poésie est un langage de l'âme où les mots se font à la fois peinture et musique.

Une femme seule est moins seule, quand elle peut aller dans son jardin.

Ce qu'on prend pour de la bonté n'est parfois que de l'élégance.

Faire pour quelqu'un la chose qu'on voudrait voir faire par un autre, pour soi.

Il m'arrive d'avoir besoin de lire, comme je suppose qu'un alcoolique a besoin de boire.

Les bagues sont des prix d'honneur pour l'excellence des caresses.

Perdre un ami par la mort est peut-être moins douloureux que de le perdre dans la vie.

Le talent n'est jamais une chose définitivement acquise. il se fait et se défait comme la fortune.

Thé du matin, mon thé, mon bon...Thé de toutes les heures... Ne serais-tu pas la source de ma bonté ?

Mourir... est-ce capter un morceau de musique venu d'ailleurs ?