Gianluca Maconi

J’ai lu les tomes 2 et 3 d’une traite : j’apprécie ces albums qui mettent en scène une légende ou une chronique particulière de l’histoire des Elfes. Les récits sont aussi pleins de rebondissements et il n’y a aucun sentiment de déjà-vu. Je vais poursuivre la lecture de la saga.

Voilà une bande dessinée qui mélange allègrement fantasy , érotisme et humour .

Connie n'a pas grand chose à voir avec Conan le barbare , sinon qu'elle est dotée d'une force physique remarquable (comme Obélix , elle tue les sangliers et les transporte sur son épaule , belle séquence rigolote) . A ces qualités , il faut ajouter une plastique et des formes généreuses qui font tourner les têtes des guerriers les plus endurcis . Rien de tel pour détourner l'attention des gardiens de n'importe quelle forteresse .

Rien ne fait peur à Connie , les amours saphiques lui conviennent autant que les amours hétérosexuelles , elle n'hésite pas à payer de sa personne pour parvenir à ses fins .

Elle sait également se battre comme un homme , comme elle le dit elle-même : "d'où je viens tout le monde sait se battre , sinon c'est qu'il est mort" . Ceci dit , c'est un maître d'armes qui lui a enseigné son art de manier le sabre et les armes blanches , il n'y a pas de hasard dans le monde de la fantasy .

Je n'entre pas dans les détails des aventures de Connie , elle passe plus de temps à s'envoyer en l'air avec tout ce qui bouge , qu'à se battre comme une lionne .

Donc , en résumé , beaucoup de parties de jambes en l'air dans cette bande dessinée , et beaucoup d'humour . Le dessin et les couleurs du Vénitien Gianluca MACONI sont magnifiques , il faut le dire .

Ce volume est le premier d'une trilogie , j'attends la suite avec impatience , et je remercie les éditions Tabou et Babelio pour cette belle BD .

Je poursuis la lecture des tomes de cette série.

Les dessins sont toujours aussi beaux. Ils sont fins et bien réalisés.

Le scénario est cohérent et captivant. On découvre les elfes sylvains et une petite partie de leur passé et le présent en commun avec les humains, ce qui est intéressant.

J'ai beaucoup apprécié, je continue à lire les autres tomes avec grand plaisir.

Pas terrible cet opus : énième histoire d’apprentissage du héros ,Kaënn et de vengeance familiale (avec flashback), combats stéréotypés (en plus style manga bas de gamme ce que je déteste ) et péripéties improbables (les prétendus invincibles tombent comme des mouches) . Tout cela dans des clans d’elfes sylvains aussi pétris d’esprit de famille que les Atrides. Plusieurs références à la mythologie grecque , on couche avec l’assassin de papa ou de maman , l’éducation par un centaure (cf Achille et Chiron) . Ce dernier est d’ailleurs le personnage qui sauve l’album (et pas seulement le personnage principal) par ses réparties et ses discussions musclées avec Kaënn.

Ce septième tome nous replonge dans l’arc narratif autour des elfes sylvains. Nous sommes plongés dans le contexte géopolitique qui fait suite aux évènements du tome 2. Cette histoire est principalement centrée sur Eliseii, reine des elfes de la forêt et mère d’Yfass (protagoniste du tome 2).

La construction narrative est particulière puisqu’elle alterne le présent avec une quête annexe tout au long du récit. Le présent traite d’une bataille menée par l’alliance entre les hommes et les elfes sylvains pendant que l’autre ligne temporelle présente le périple mené par Eliseii ayant pour but de trouver comment aider les siens à survivre.

J’ai aimé ma lecture même si ce n’est pas le meilleur album de la série. Comme pour le premier numéro présentant les elfes sylvains, je trouve la qualité des dessins nettement inférieure aux autres albums de la série.

Ce second tome présente pour la première fois la civilisation des elfes sylvains. On suit principalement deux personnages : Yfass, le fils de la reine des elfes sylvains et Llali, fille d’un roi des hommes. Les deux personnages vont se lier l’un à l’autre et tenter de réinstaurer d’anciennes alliances perdues. La magie, la guerre et les complots politiques sont également au cœur de l’histoire et le destin des deux protagonistes marquera les deux peuples à jamais. Le point que j’ai le moins aimé concerne les dessins que je trouve très moyens, surtout après la lecture de l’excellent premier tome.

Je vous conseille cette lecture qui introduit des éléments importants pour le futur de la saga.

Pour une fois, Nicolas Jarry a délaissé les elfes sylvains des forêts de Tarascon et s'est intéressé à ceux de la forêt de Torunn au nord de l'Empire de Dumn.

Ceux-là ne sont pas de gentils elfes verts écolos avec arc et carquois dans le dos. Non, ce sont des sauvages qui vivent séparés en clans ennemis les uns des autres. Ils ont pour seule arme le sabre à lame de bois ornée d'oghams, équivalents des runes magiques gravées sur les armes des nains. Ils suivent un code d'honneur très strict et n'obéissent qu'à leur maître ogham, le meilleur sabreur du clan et du même coup le chef du clan. Quand deux clans veulent s'affronter, les maîtres ogham se défient en combat singulier et le vainqueur (qui a généralement décapité son adversaire !) devient le chef des deux clans.

Donc, Kaënn est un elfe sylvain de la forêt de Torunn. Son seul souvenir d'enfance est la défaite (et décapitation) de son père par la maître ogham du clan des Hautes Frondaisons, Yaëva. Cette dernière l'a adopté et en a fait un redoutable guerrier quinze ans plus tard.

Le premier problème est que Kaënn est surtout un ado très rebelle, en guerre contre tout et tous et qui se cherche une figure paternelle. Peut-être l'a-t-il trouvé en Am'rör, un centaure alcoolique qui vit seul dans la forêt et qui lui enseigne également l'art du combat.

Le second problème est que Yaëva, affaiblie par la maladie, est battue par un nouveau maître ogham qui devient automatiquement le chef du clan. Kaënn, devenu dès lors orphelin, refuse d'obéir à ce nouveau chef et l'agresse, contrevenant ainsi au si sacré code d'honneur. Exilé, il subit un châtiment qui peut devenir mortel. Sa colère et son envie de vengeance lui permettront-elles de survivre ?



On peut se dire que c'est encore une histoire d'ado en colère contre le monde entier et qui va utiliser les connaissances guerrières qu'on lui aura enseignées pour se venger d'une situation qu'il trouve injuste. Oui, mais "Les Maîtres Ogham" ce n'est pas que cela. On va également y retrouver des personnages ambigus. On pense que certains sont dans le camp des gentils et d'autres dans celui des méchants alors que c'est l'inverse et on se sera bien fait avoir par Nicolas Jarry. Et comment ne pas oublier Am'rör, ce quadrupède si distingué qui apporte une touche d'humour léger à cet album !

Qui dit album sur les elfes sylvains dit magnifiques décors forestiers. Sur ce point-là, les dessinateurs et coloristes ont fait du bon boulot. Par contre, c'est sur les personnages qu'ils pèchent un tantinet (sauf le centaure) mais rien qui n'empêche de savourer cet excellent vingt-septième opus de la saga "Elfes"

Avant de m'attaquer à la sixième saison de la série "Elfes" j'ai relu les deux précédentes saisons pour me souvenir des différents protagonistes de chaque peuple elfe et où en était chacune de leur histoire. Car mine de rien cela faisait plus de deux ans que je ne m'étais pas intéressé aux elfes. Je les avais délaissés pour les autres séries sœurs sur les nains, les orcs et récemment les mages.

Donc, dans ce vingt-sixième tome, nous retrouvons le prince bleu Athé'non, déprimé depuis le décès de sa femme Valamen lors de la bataille de Kastennroc (tome 11). Il erre sur les terres d'Arran et, étant tombé dans la drogue, il vole pour se procurer sa dose. Jusqu'au jour où, surpris en flagrant délit, il est capturé par des humains qui l'emmènent à Kasatell, port occidental de l'Ourann. Cette cité-état est dirigée par un roi qui adhère aux idées xénophobes qui semblent être le nouvel arc narratif des séries composant la saga des terres d'Arran. Donc, en plus de vouloir éradiquer tous les elfes, nains et orcs de la surface de la planète, ce roi a eu l'idée de faire se combattre dans une arène ces races "inférieures".

Pour survivre, Athé'non va devoir se battre. Pour le plus grand guerrier elfe de son époque cela ne devrait être qu'une formalité. Mais a-t-il seulement envie de vivre, lui qui est rongé par les souvenirs de sa femme, de son échec de jeunesse lors de l'épreuve initiatique du Raïten-Kalhaal, et surtout par la drogue ?



Eh bien voilà ! On retrouve un bon album de la série "Elfes" ! Et cela même si le duo habituel scénariste-dessinateur Istin-Duarte des elfes bleus a été remplacé par Jarry-Lorusso. Ce dernier s'est surpassé avec de nombreux dessins pleine page et trois magnifiques doubles-pages.

Côté scénario, c'est l'histoire universelle du super guerrier qui tombe au plus bas degré de la déchéance (la drogue, c'est de la merde !) et qui se relève... ou pas.

Tragédie shakespearienne



Première série se déroulant dans les Terres d’Arran, Elfes n’en finit plus de nous séduire et de nous envoûter, contribuant à esquisser les contours d’un univers captivant qui va prochainement servir d’écrin à un jeu de rôle ambitieux et alléchant que nous attendons avec une impatience fébrile…



Assisté au dessin par les talentueux Gianluca Maconi et Bertrand Benoît, Nicolas Jarry tisse une intrigue tourmentée sur fond de vengeance, d’honneur, de mensonges et de trahisons… Un récit éminemment shakespearien plein de haines et de passions qui entraînera le lecteur au cœur même d’une des plus anciennes et mystérieuses forêts de ces contrées…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

One shot assez classique dans cette série : Kaenn veut venger la mort de son père tué par un maitre ogham qui l'a adopté et élevé. Sauf que ce maitre ogham est une femme et qu'elle n'est plus très en forme, et donc avant d'avoir pu exercer sa vengeance, elle est tuée par un étranger au clan des elfes sylvestres.

Et le jeune elfe reporte sa vengeance sur celui ci et s'allie avec une elfe solitaire. Et il va s'apercevoir que les apparences ne sont pas forcément la réalité. Et que si les mœurs des elfes sylvestres sont sauvages, ce n'est pas sans raison.

Plutôt pas mal fait, ca se laisse lire. Pas de fil rouge dans cet opus.

Ce deuxième opus présente une nouvelle histoire qui nous fait découvrir un peu plus le peuple des elfes. Ce qui semble intéressant, c’est la vision qui est éloignée des connaissances populaires et se rapproche plus des romans ou jeux de rôles de fantasy sombres comme Warhammer par exemple, avec des elfes très complexes. Cet album nous parle d’un peuple hautain, sanguinaire en réalité mais par procuration. Mais le récit est plus compliqué. Une cité humaine est assiégée et envoie es émissaires pour aller demander de l’aide aux elfes. Le chemin est semé d’embûches. Sans vouloir raconter le dénouement, il y a une certaine similitude entre les deux premiers albums, et nous pouvons présager le pourquoi de l’extinction de ce peuple millénaire. Le graphisme est différent, avec un dessinateur différent. Je préfère le dessin du premier album, mais cela se joue à quelques détails. Les scènes d’action sont un peu brouillons mais les décors sont bien réalisés.



En somme, c’est un bon album avec un récit très intéressant, au dénouement très moralisateur, qui annonce malheureusement un dénouement pour ce peuple magnifique tragique.
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Suite de la guerre contre Lah'saa et ses goules. Ora, une jeune elfe élevée par les Orks retrouve son village d'origine pour venger la mort de son père.

Pendant ce temps, les goules sont en marche pour la forêt des elfes sylvains.



Un très très bon volume ! J'ai adoré découvrir le personnage d'Ora ainsi que les Orks. Ça m'a fait un peu pensé à Troll de Troy... en moins drôle évidemment.

Pas grand chose à en dire si ce n'est que mon intéresêt pour la série est relancé ! Je note également que les différents peuples que la série mettait en scène séparément se rejoignent. C'est plus facile à suivre !

« Sylvain, fils de Sylvain, roi des Elfes… »

Ah non, ce n’est pas le même sujet ici !*



« Elfes » est une looooongue série composée de plus de vingt tomes et qu’il faut aussi mettre en parallèle avec les séries « Nains » et « Orcs et Gobelins » qui se passent dans le même univers. Donc de la lecture, il y a ! De quoi toujours assurer les longues journées de canicule ou soirées d’hiver (qui seront de plus en plus rares), c’est selon.



Dans ce deuxième tome, on se retrouve à errer en pleine forêt en compagnie d’une jeune femme humaine (à peine la vingtaine) au nom de Llalis et d’Yfass, un « jeune » elfe de la forêt (dans les plus de 300 ans tout de même, mais ça reste un p’tiot jeune). La première était à la recherche de Sylvains dans le but de leur demander de l’aide. Son père, roi d’un petit royaume, est assiégé par de très nombreux Orks. Une guerre principalement économique : la BD nous donnant un petit cours d’économie actuelle permettant de vite comprendre pourquoi ça pue !

Pour autant la quête de la jeune fille n’a rien de simple. Les relations entre Elfes et Humains se sont pas mal distendues en plus de trois siècles et depuis la mort des derniers druides qui faisaient le lien entre humains, elfes et la nature. Yfass va rencontrer Llalis en la sauvant d’une bande d’Orks. De là, ils vont tenter de comprendre les cultures de l’un et l’autre. Et comprendre aussi pourquoi les druides ont disparu…



Ce récit nous permet d’approfondir un peu plus l’univers de ce monde. D’approfondir un peu aussi le caractère des deux principaux personnages même si cela reste léger vu que chaque tome nous narre une histoire finie. Et pour le coup, une dizaine de pages en plus ne serait pas de refus pour mieux creuser dans ces différentes cultures et peut-être éviter au contexte d’être quelque peu passer à la hache. La construction de la première moitié de la BD reste sympa avec des passages en flashback bien mis en valeur. La suite du récit est quant à elle plus classique, plus convenue. On avance en terrain connu. Ce qui ne m’a pas empêché de lire le tout d’une bonne traite.

Niveau des dessins, ce second tome a un côté plus « Warhammer » avec des bons gros orks bien verts, biens puissants, trapus et évidemment énervés. Et des Elfes bien stylés, bien arrogants et distants. Il faut cependant passer sur le fait que les Elfes féminins sont autant habillées que dans les jeux vidéos RPG/Aventure où plus le personnage féminin progresse dans les niveaux, plus l’armure devient riquiqui, pour ne devenir qu’un bikini super protecteur ! Mais c’est aussi le style des éditions Soleil (voir les Lanfeust…) Tandis que le premier tome de la série des « Elfes » avait un style plus « Seigneur des Anneaux », plus sombres, plus gris/bleuté. Là ce tome est verdoyant, assez éclatant par moments tout en restant bien sauvage. Ici, pas de doubles pages surprenantes mais ça dépote toujours pas mal.



Univers à suivre.



*Pour ceux et celles qui se demandent qu’est-ce que cette phrase d’intro. Il s’agit d’une citation d’une vidéo du Joueur du Grenier. Voilà, voilà !

https://youtu.be/ohom31WJaZQ?t=642

Les elfes sylvains se sont isolés dans leur forêts et sont en rivalité avec les humains. Cependant, Eysine, une Cité-Etat en bordure de la forêt est attaquée par les Orks. Le roi n'a pas d'autre choix, envoyer sa fille, Llali, pour demander l'aide des Elfes.



Un second volume que j'ai plus apprécié que le précédent car, pont positif, j'ai réussi à bien identifier les personnages. Je m'y suis donc attaché et suis rentrée dans le récit comme dans du beurre.

Le dessin est beau, peut-être un peu moins que dans le volume précédent... et parfois irrégulier, mais assez peu, donc ça ne m'a pas dérangé !



Je lirai la suite avec plasair.

L'honneur des Elfes sylvains est le deuxième tome de la série bande dessinée de one shot dédié au peuple des elfes. Ce tome si est scénarisé par Jarry et dessiné par Maconi.



Ce tome si nous parle du peuple du elfe sylvain d'ou le titre ( oui je suis perspicace, je sais ^^ ). Entre d'histoire d'amour entre elfe et humaine et une guerre elfe sylvain contre orcs, sur fond de traité avec les hommes.



J'ai préférer ce tome au précédent, au niveau du scénario bien que simpliste, mais qui passe bien et est assez creuser. Le dessin de Maconi est super beau un vrai plaisir pour les yeux avec les couleurs de Saitio qui marchent toujours aussi bien !

Série concept d'héroïc-fantasy originale des éditions Soleil imaginée par Jean-Luc Istin.

La terre d'Arran est peuplée, entre autre, par cinq peuples elfes (Elfes Bleus, Elfes sylvains, Elfes Blancs, Elfes Noirs et semi-Elfes). A chaque peuple son scénariste et son dessinateur.

Chaque album peut être considéré comme un one-shot, mais certains ont une suite dans les albums de la saison 2.

L'histoire est ici un peu décousue malheureusement, opposant le point de vue des elfes, des humains et le voyage de la reine Elfes, mais elle reste tout à fait agréable et comprehensible. Je ne vois d'ailleurs pas comment faire pour exposer les idées des différents partis sans ce passage de l'un à l'autre. Et puis, comme d'habitude avec cette série, le graphisme est magnifique, rehaussée de ces couleurs vertes de forêts et de mousses, associés aux elfes sylvains. C'est un très beau travail.

Souffrant de quelques manques, Le Crystal des elfes sylvains n’en demeure pas moins un opus de bonne facture participant utilement à la construction de l’univers d’Efles.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..

L'histoire reste bien prenante malgré peut-être une sensibilité moins exacerbée que dans le tome 2 (le jeu de Llali et Yfass était réellement émouvant). Il n'en demeure pas moins que Nicolas Jarry maîtrise l'univers elfique et sait aller chercher des stratégies de qualité qui font, encore ici, mouche.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Encore une fois les dessins sont vraiment impressionnants. Que ce soit les détails ou bien les couleurs ont en prend plein la vue. Concernant l'histoire de ce tome, je l'ai beaucoup apprécié. Je l'ai trouvé très touchante, j'ai même failli verser ma petite larme. Et je n'ai pas eu une impression de "trop rapide" comme dans le premier tome. Toutefois, on reste dans un schéma classique d'histoire.