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Citation de GeorgesSmiley


Les Allemands jetèrent vite l'éponge : les commandos étaient trop forts pour eux. "Bientôt, des uniformes gris se montrèrent, des hommes sous le choc et hébétés, les mains nouées dans le dos." Ils furent faits prisonniers puis mis en rang avant d'être envoyés à un point de regroupement sur la plage.
"Ah, c'est vous le gars des langues", dit Lovat en apercevant Peter Masters, un interprète d'allemand. Masters avait fui sa Vienne natale en 1938, trouvé refuge en Angleterre, et s'était engagé dans le commando n°10, une unité spéciale uniquement composée d'étrangers. "Demandez-leur où ils ont mis leurs howitzers", commanda-t-il.
Masters interrogea un gros gaillard chauve, mais le prisonnier se contenta de hausser les épaules et refusa de dire où étaient les obusiers. Quand Masters jeta un coup d'oeil à leurs carnets de solde, il vit qu'ils étaient tous russes ou polonais. Le chauve s'appelait Johann Kramarczyk, et c'était un fermier de Ratibor. Il ne comprenait pas un traître mot d'allemand.
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