Citations de Gilles Garnier (21)
Dans quoi se gravent les histoires humaines
mémoires de sables
légendes du vent
Ecumes des océans
Sillons de terre
Roches de montagnes
La pudeur des âmes sensibles
Nous invite au silence
Du bruissement des vies
Infimes parcelles
De présences invisibles
La distance s'impose
Tel un voyage aveugle et sourd
Aux palpitations du monde
Il y a les mots
Ceux qui racontent
Et ceux du silence
Qui se taisent
Et respirent du regard
Les courbes et les peaux
Les délices du frémir
La main retenue
Comme un souffle en suspend
La vibration douce
De l'attente sensuelle
Ce qui n'est pas encore
Mais déjà là bien présent
Dans le verbe muet
L'écrit précoce
Les désirs polis
En équilibre
Un temps d'entre deux
Il est entré par ma fenêtre
Un parfum venu de je ne sais où
Subtil mélange d’épices et de miel
Dans la vie il faut s'émerveiller
s'énamourer follement
d'un rien
d'un petit rien.....
les grandes passions viendront plus tard quand nous
serons grands
quand nous serons fous...
pour l'instant...
éclaboussons nous de gouttes de vies...
Donne moi la main l'espace d'un instant
Le temps de reprendre souffle
La naissance
D'une vie
....
" L'enfance laisse en nous toutes les errances"
Il existe des instants
Dont on sait qu'ils deviendront des souvenirs
Il existe des instants dont on gardera une cicatrice
Il existe des instants qui vous mutilent
Il existe des instants qui filent entre nos doigts
Il existe des instants qu'un regard évanoui fait revivre à l'infini
Il existe des instants dont on rêvera
...
Il y a cette sensibilité Tout au bout des doigts Son propre sang Que l'on sent Couler s'écouler Entre veines et artères.....
c étais le mois de ..... peu être .... je ne m en souviens plus ... une phrase qui ma marquer . mais beaucoup d emotions ressentie tous au long du livre .... et un voyageeeeeee.... a chaque pages .....
On ne partagera jamais autant d'amour que dans des yeux qui brillent
Je l'aimais
Pour essayer de m'oublier
On ne partagera jamais autant d'amour que dans des yeux qui brillent.
La puissance des pierres
Rochers collines
Ou simples cailloux
Protège
Les messagers du temps
Racines au pays des ancêtres
Ramures offertes au ciel
Arbres passeurs de mémoires
Irrigués de ruisseaux et rivières
Qu'alimentent les larmes des hommes
1er juin 2018
Le limon de la vie
Dépose
Ses rides et ses sourires
Tatouages à vif
Cicatrices d’écorce
Sur nos peaux
Gravées
S’écoule la rivière du temps
Et dans nos coeurs
A fleur de l’âme
Des sédiments
Invisibles amants
De lames de douleurs
Cimentent
Nos âges
D’inconscients présages
22 juin 2017
Les goélands laissent sur le sable humide
D’étranges arabesques
Tangos éphémères
Les amoureux dessinent sur le sable humide
Des coeurs malhabiles
Entrelacs dérisoires
De bouleversantes rencontres
Sur le sable humide
Laissent en creux
L’empreinte charnelle
De leur douce présence
Que la marée effacera
D’une vague d’oubli
20 janvier 2017
J’aime autant nos silences
Que les mots de trop
J’aime autant vos silences
Qui découvrent un regard
J’aime autant nos silences
Ils sont déjà soupirs
J’aime autant vos silences
Ils cachent une prudence
J’aime autant les silences
Accompagnent les errances
De la caresse vers le sein
Du baiser à la lèvre
Qu’une fleur du destin
A dessiné sur vos reins
J’aime autant les silences
Aussi lents qu’élégants
De nos corps envoûtés
Par la brise d’été
Il y a les mots
Ceux qui racontent
Et ceux du silence
Qui se taisent
Et respirent du regard
Les courbes et les peaux
Les délices du frémir
La main retenue
Comme un souffle en suspend
La vibration douce
De l'attente sensuelle
Ce qui n'est pas encore
Mais déjà là bien présent
Dans le verbe muet
L'écrit précoce
Les désirs polis
En équilibre
Un temps d'entre deux
Janvier 2019
Le vent mérite plus d'attention
L'imaginaire habille
L'imaginaire dénude
Le vent gémit
Hurle le vent
L'imaginaire mérite plus d'attention
Partir est sans raison
La raison s'échappe
Respire
Le souffle
6 septembre 2018
Les hommes voyagent
Laissant derrière eux de longues nuits de solitude
Des oreillers mordus
Des chaises vides
Des portes désespérément fermées
Des couverts immobiles
Ils vivent des aventures souvent tues
Et racontent des réalités imaginaires
S'offrent le loisir de disparaître
Leurs noms susurrés dans des conversations à demi mots
Nul ne sait quand ils reviendront
Si même ils reviendront
Des années passent et par hasard
Quelqu’un vous raconte leurs derniers jours leurs dernières heures
Ils auraient pu
Ils auraient sans doute voulu
Disparaître sans laisser de traces
Redevenir ces petits riens de poussière humaine
Il y a de l’orgueil dans leur attitude
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Tout ou rien
L’ombre absolue plutôt que la lumière
L’oubli
Pas même un souvenir
N’est ce pas le destin de chacun ?
Les hommes voyagent
Sur des sables mouvants
Des océans contraints de thébaïde absolue
Fiers et mélancoliques
De tous les paradis perdus
Des havres de paix jamais entrevus
Les hommes voyagent
Leurs pas s’effacent
Libres et heureux
De se laisser emportés