Fritna, je l'aimais, et en avançant dans l'adolescence, je voulus la défendre. L'expliquer aux autres comme à moi-même. Son désamour m'avait déstabilisée, je dirais déracinée. Décrochée brutalement d'un repère que mon affectivité et mon intelligence continuaient d'exiger. Et jusqu'à sa mort je voulus savoir pourquoi. Comme si le non-amour avait une quelconque rationalité.