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Critiques de Goulven Hamel (64)
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Backstage : Je hais l'amour véritable

Un livre vraiment bien construit pour tous les ados qui s'intéresse à la musique et plus particulièrement au mouvement Punk. On y découvre les début du mouvement Punk, les grands groupes et les grands repaires chronologiques.

Preuve de la qualité de l'ouvrage, je ne connaissais ABSOLUMENT rien des Punks, j'ai appris beaucoup de choses et j'ai trouvé ça intéressant.



En conclusion Backstage est une bonne collection sur la musique.
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Verlaine Brown en concert

Verlaine Brown a déménagé suite au divorce de ses parents. Dans son nouveau Lycée elle rencontre Angela, une fille toute en émotion qui la désigne aussitôt comme son amie.



Mais la passion de l'adolescente est la mélodie. Elle transpose en chansons sa vie et ses émotions.



Alors quand un concert est organisé dans son établissement pour sponsoriser un voyage scolaire, elle décide d'y participer. Premier pas : il lui faut trouver des partenaires...



Un roman qui tient ses promesses puisqu'il a vraiment en son coeur la musique. Des morceaux sont enchâssés, à chaque chapitre, dans le récit grâce à des QR codes qu'il suffit de flasher.

Les chants en français et en anglais réalisées par l'auteur sont agréables à écouter.



L'héroïne écrit des morceaux au fil de son inspiration. Et l'auteur insère des clés pour que le lecteur puisse entrer dans ce monde de la musique et plus particulièrement de la guitare.



C'est le processus même de composition qui est présenté avec légèreté par Verlaine elle-même. J'ai particulièrement apprécié le passage où Verlaine aide une autre musicienne à improviser et à jouer collectivement !



Il est aussi question des liens à tisser, à la fois dans la famille et à l'extérieur. A qui se fier ? Et comment rebondir lorsqu'on est déçu ?



A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Backstage : Je hais l'amour véritable

J'ai toujours aimé les romans parlant de musique (en tout genre) & mélangée avec une histoire d'amour, je me demandais ce que ça pouvait donner.. Surtout que ce n'est pas n'importe quel genre de musique mais du punk ! Donc rien de très romantique & ce roman ne déroge pas à la règle.. Je remercie les éditions Nathan pour cette forte découverte.



D'un côté il y a Peter, jeune londonien qui monte son groupe de musique avec ses deux meilleurs amis, Solo & Damian. D'un autre il y a Marie, qui est envoyée à Londres par son père pour être fille au pair. Leur rencontre se fera à base de musique punk & d'ambiance électrique.. En effet, on est en plein dans les années 70, où le chômage augmente progressivement & où tout n'est que violence.. Les jeunes s'expriment à travers le mouvement punk pour faire passer un message que peu de gens comprennent.. Au milieu de tout ça, Peter & Marie essaient de vivre.

Peter part finalement en tournée avec les Clash, les Sex Pistols, les Damned & les Heartbreakers comme roadie. Marie ne le suit pas mais pourtant, ils ne sont jamais très loin l'un de l'autre.. Un univers violent où l'amour perdure encore..



Dans ce roman, on est en plein dans le mouvement punk, avec ses extravagances & ses rébellions. L'univers nous semble familier même si on n'y connait rien car tous les noms de groupes ou d'artistes sont réels (& référencés à la fin du livre), il y a énormément de faits réalistes & marquants. Le sujet est plus qu'approfondi : on est dans l'ambiance, dès les premières pages. Plus on avance dans l'histoire, plus la violence prend de la place. Entre Peter qui n'a plus d'argent & plaque tout pour suivre des groupes punks qui ne le paieront même pas, la vie qu'il retrouve en revenant qui n'a fait que se dégrader & la drogue qui prend de l'ampleur dans son cercle d'amis, rien ne prévoit un roman "facile". La seule touche de légèreté est l'histoire d'amour entre Peter & Marie qui est certes, magnifique dans cet univers terrifiant, mais trop mise au second plan.. Je pensais qu'elle allait prendre plus de place mais finalement non, le punk est quasiment omniprésent.



Pas besoin d'être fort en la matière pour comprendre l'étendu de l'univers de ce roman ; il y a tellement d'anecdotes & références que n'importe qui peut suivre l'histoire & je dirai même qu'il est très intéressant de découvrir ce mouvement via ce roman puisqu'il est très complet. Néanmoins, je ne suis pas sûre que des adolescents se sentent concernés par ce milieu s'ils n'aiment pas déjà le punk à la base..



À la fin, on a droit à un bon dossier sur le punk (une trentaine de pages à peu près). Des petites précisions sur tout ce qui fait cet univers comme la biographie des artistes cités dans ce roman (& il y en a un paquet !), le commencement du punk, sa chronologie, le look.. Un petit plus très enrichissant & plaisant à découvrir.



En ce qui concerne les personnages, Peter m'a beaucoup touché.. C'est un jeune garçon paumé qui ne pense pas vraiment à l'avenir, qui veut seulement s'en sortir loin de tout ça & qui est dingue de Marie.. C'est le plus intelligent & le plus stable de sa bande.

Marie ne m'a pas vraiment marqué. J'ai bien aimé la suivre tout au long de l'histoire mais elle était trop en retrait par rapport à Peter, à tout ce qui lui arrivait, que je n'ai pas fait spécialement attention à elle..



En bref, c'est un roman que tout le monde pourra lire sans lacune. Le style est simple mais il a de l'impact pour cette histoire difficile. Peut-être que ceux qui sont de grands fans de musique & plus spécialement de punk, l'apprécieront plus que d'autres mais il est accessible à tous grâce à des recherches très poussées & bien exploitées.
Lien : http://laviedeslivres.cowblo..
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Backstage : Au nom du père du fils et de John..

Un petit brin de roman qui se lit rapidement.

Une histoire d'amitié entre Cornélius, le héros, un fan des Beatles et des Rolling Stones et John Lennon.

Un livre qui évoque Le bouillonnement musical londonien du début des années 60, où défilent toutes les stars de l'époque ; Bob Dylan, Chuck Berry, Eric Clapton, Brian Jones...

Un livre qui célèbre l'art de vivre de l'époque, la fête, les soirées branchées, la mode, l'art...

Une critique de la bourgeoisie, des conventions et de l'aristocratie.

Un livre sur la liberté...La musique.

La parole hésitante de Cornélius, le héros, bat la mesure au rythme de la musique rock.

Le cadeau final de John Lennon à Cornélius consistera à lui restituer son passé. Belle preuve d'amitié...



YESTERDAY ALL MY TROUBLE SEEMS SO FAR AWAY, OH I BELIEVE IN YESTERDAY...
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Je hais l'amour véritable

Le roman de mon adolescence qui m'a fait mieux connaître et apprécier la mouvance punk ! Une bible en la matière !



Dans le Londres de 1976, Peter, ado paumé en mal d'avenir, rencontre Marie, jeune fille au pair venue de France. Rien ne les destinait à s'aimer, et pourtant, entre les scènes de concerts, les épingles à nourrice, le maquillage outrancier et les vêtements troués, leur histoire fait mouche.



Ce livre est une véritable représentation du punk dans toute sa splendeur. Le lecteur est plongé dans cette mouvance anarchiste et salutaire pour beaucoup de jeunes.



Les événements s'enchaînent, dynamiques, palpitants, percutants, comme une bonne chanson de Johnny Rotten !



Le petit plus ? A la fin du livre, différentes informations et dates clefs sont présentées pour mieux comprendre cette époque, ce look et cette idéologie.
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Backstage : Le béton qui coule dans nos veines

J'ai entendu parler de la collection Backstage de Nathan il y a quelques années déjà, et j'ai enfin tiré un de leurs livres de ma pile à lire. Je ne regrette pas ce choix. Le béton qui coule dans nos veines raconte l'histoire de Prince G, un jeune graffeur qui s'est engouffré dans un souterrain de métro, un soir, avec ses bombes de peinture. Il va se faire percuter par le métro, et la police va conclure à un suicide. Nous sommes à New-York, dans le Bronx, en 1981 lorsque Prince G meurt. Dix ans plus tard, ses ami·e·s se questionnent encore sur les raisons de sa mort, et vont essayer de découvrir la vérité.



Tout d'abord, j'ai bien aimé le style de ce roman, que j'ai trouvé très agréable. Il est simple tout en dégageant quelque chose, je ne saurais comment le décrire... Et puis, il faut ajouter que l'intrigue laissait un tas de possibilités, que les auteur·e·s ont très bien su exploiter. Chaque partie du roman montre un point de vue différent, avec un autre personnage, et j'ai trouvé ça très intéressant. Cette histoire parle des milieux défavorisés, de musique, de racisme, du street art... autant de sujets captivants. Je déplore juste que le roman ne soit pas plus épais.



De plus, ce roman, édité dans la collection Backstage, permet de parler de hip-hop (cette collection met à chaque fois en avant un courant de musique bien précis). C'est un style que je connais peu, que j'écoute encore moins, et ça m'a justement permis de mieux comprendre ce mouvement... notamment grâce au lexique, à la chronologie et aux informations données sur le hip-hop à la fin du livre.



Pour conclure, c'est une très bonne découverte qui m'a permis de mieux connaître un courant de musique.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Verlaine Brown en concert

J'ai demandé ce livre pour ma fille ado lors de la masse critique jeunesse que je remercie encore une fois ainsi qu'aux éditions Fleurus.

Je savais qu'elle serait intéressée par ce roman. Je l'ai donc laissée lire puis ensuite, j'ai commencé la lecture.

Très enrichissant d'échanger avec son enfant. A refaire.



L'histoire est toute mignonne, mais rien de transcendant. Sur ce point là, nous étions d'accord. Par-contre, J'ai bien aimé le caractère de l’héroïne Verlaine Brown ainsi que sa copine loufoque.

Dans l'ensemble, on passe un bon moment avec la musique que l'on peut directement écouter sur le site mis en place rien que pour l'histoire. Pas très fan de rock, mais sympa quand même.



L'écriture de l'auteur est très fluide et agréable. La qualité du livre est top. Un très bel objet livre et surtout original (un peu dans le style d'un Maybe someday de Colleen Hoover. Même concept)

Pour ma part, c'est un roman qui pourrait plaire à une jeune fille de 14-15ans.



Je recommande !



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Backstage : Je hais l'amour véritable

Peter, jeune punk anglais qui rêve de monter son propre groupe de musique avec ses potes rencontre lors d'un concert des Clash la Française Marie, envoyé à Londres par ses parents comme jeune fille au pair. Entre les deux jeunes gens, le courant passe tout de suite, porté par leur enthousiasme commun pour le mouvement punk. Mais Peter pense que Marie n'est pas tout à fait du même monde que lui et il se demande si de ce fait, elle peut appartenir à la vraie communauté punk...



Une très bonne description de Londres dans les années 75, avec ses luttes de classe et de musique, les bastons entre les différentes communautés et les groupes punks qui prennent de plus en plus d'ampleur, sur la scène musicale d'abord puis à la télévision, jusqu'à provoquer des débats et des émeutes avec le reste de la population, effarée par leur provocation. L'histoire entre Peter et Marie démarre mollement mais prend un tour plus intéressant lorsque la jeune fille fait part de sa réflexion à propos du mouvement punk, une réflexion intellectualisée (d'où tension avec Peter). Je n'ai pas tellement accroché à cette histoire, sans doute parce que le mouvement punk ne me parle pas. En sera-t-il de même avec les ados d'aujourd'hui ? Bon dossier documentaire sur le punk en fin d'ouvrage, avec une playlist pour découvrir cette musique.
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Backstage : Au nom du père du fils et de John..

Cornelius Caine est un jeune homme un peu coincé que son bégaiement isole d’autant plus. Sous l’impulsion de sa grand-mère (une adorable excentrique) et de sa cousine Alice, mannequin à ses heures, il va découvrir le « swinging London » des années 60, les Beatles et plus particulièrement John Lennon, en qui il trouvera de nombreux points communs qui l’aideront à surmonter les obstacles.



Prétexte à une plongée dans l’univers de John Lennon, Bob Dylan ou des Stones, ce récit fait défiler sous nos yeux tout un pan de l’histoire de la musique qui n’en est encore qu’à ses balbutiements. Remarquablement croqué, ce Londres des sixties, avec ses vêtements excentriques, ses cheveux longs, ses lieux mythiques m’a vraiment séduite. Personnages de fiction et vedettes bien réelles se mêlent avec justesse nous offrant une galerie de portraits hétéroclites, représentatifs de l’époque, et donnant tour à tour leur version de l’Histoire.

Instructif et divertissant, ce roman au rythme enlevé restitue à merveille une époque où tout semblait pouvoir arriver, où les jeunes avaient des projets et une volonté de faire bouger le monde.

Laurence Schaak, écrivain et journaliste, dépeint avec minutie les courants musicaux et les époques dans lesquelles ils s’inscrivent. Aidée ici par Goulven Hamel, musicien, journaliste et professeur d’histoire de la musique, elle nous propose un récit cohérent et richement documenté à lire absolument.



Comme dans les autres ouvrages de cette collection, un lexique et un dossier très étayé viennent compléter le récit.

Merci aux Editions Nathan pour cet envoi que j’ai beaucoup apprécié.




Lien : http://argali.eklablog.fr
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Backstage : Le béton qui coule dans nos veines

Voici un roman jeunesse bien sympathique et qui leur est vraiment destiné.

Le jour du 10e anniversaire de la mort de Prince G, ses amis, dont un seul réside encore à New York, se souviennent de lui. C’est un reportage au journal télévisé qui les a replongés dix ans en arrière. Chacun a fait sa vie mais aucun n’a oublié. Ni ce jour funeste, ni leur jeunesse et l’amitié qui les liait tous. Chaque chapitre nous présente le point d’un personnage. Ainsi, les pièces de puzzle s’imbriquent peu à peu jusqu’à la révélation finale…

Edité dans la collection « Backstage » de Nathan, ce roman est avant tout un prétexte pour nous parler de la musique Hip Hop et de son évolution. Chaque roman de cette collection présente, en effet, un courant musical précis. Après le roman, un lexique reprend la liste des chanteurs et musiciens évoqués, une ligne du temps comparant l’évolution du Hip Hop et les événements historiques importants de la même période puis une explication assez pointue du courant musical, de sa naissance, de ses leaders et de ses forces.



Déjà grande à la naissance du Hip Hop, je me souviens très bien des premiers pas de ce nouveau style issu du Bronx des premiers artistes de break dance, de cette musique initiée par des jeunes, pour des jeunes et qui apportait une fraîcheur nouvelle parmi les vedettes confirmées du disco.

Je me souviens aussi de l’émission HIP HOP, présentée par Sidney dans les années 80 et qui a contribué à diffuser cette culture en France. De grands noms de cette musique américaine furent d’ailleurs régulièrement invités.



La Zulu Nation, créée par Afrika Bambaataa pour canaliser l’énergie des jeunes de son quartier et l’influence du DJ Kool Herc vont favoriser le développement de la culture Hip Hop qui s’opposait à la violence des quartiers défavorisés, des grandes villes américaines. La culture Hip Hop émerge aussi de celle des graffitis qui, après avoir été sévèrement réprimés dans le métro newyorkais, ont commencé à s’exprimer sur les murs des grandes villes.



Le roman nous conte tout ça, cette période où tout semblait possible à ces jeunes issus de milieux défavorisés, peu attirés par l’école qui ne correspondait pas à leur attente et près à tout donner pour leur art. Il couvre une période d’une dizaine d’années, à l’âge d’or de la culture Hip Hop.

Bien écrit, bien documenté, juste même dans le ton et n’édulcorant rien, ce récit intéressera tous les jeunes fans de cette musique ou désireux de la découvrir.

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Verlaine Brown en concert

Ce roman peut paraître assez banal à la lecture de sa quatrième de couverture, et effectivement, l’intrigue ne nous emmène pas bien loin. Une lycéenne qui débarque dans une nouvelle ville après un divorce, ce n’est pas très novateur, je ne sais pas si ça avait réellement la prétention de l’être de toute façon. On devine la suite des événements très vite, il n’y a jamais de grosse surprise, la trame de l’intrigue étant plutôt simple. Sans être révolutionnaire, le roman parvient tout de même à nous présenter des personnages attachants, même si là encore, ça manque de profondeur. Verlaine a parfois un côté trop parfait, mais le personnage d’Angela, son amie délurée et spontanée vient ajouter un peu d’intérêt à l’histoire.



Ce qui est plus intéressant, c’est le concept du roman. Très régulièrement, on peut trouver des flashcodes (ou QR codes) à scanner avec son portable pour écouter les morceaux composés par Verlaine selon son humeur du moment, ce qui permet à la musique de venir compléter la lecture. Je ne suis pas du genre à lire avec de la musique en arrière plan, ça me gêne et ça m’empêche de me concentrer sur ce que je lis, mais là, c’était différent. Je n’ai pas été embêtée par cet arrière plan sonore car il était à la fois agréable et pas trop envahissant. Il venait simplement accompagner la lecture sans s’imposer.



De ce que j’ai compris, tous les morceaux ont été composés par l’auteur et je trouve le principe vraiment génial ! C’est une nouvelle façon de lire et ça pourrait être adapté à beaucoup d’autres romans, jeunesse ou non. Ça bouleverse les habitudes quand on est un grand lecteur. J’espère que cette idée sera reprise très prochainement dans de nouveaux romans car je pense que ce n’est pas qu’un argument marketing, ou un petit bonus, mais ça peut réellement apporter davantage à la littérature.



Petit bémol tout de même, la majorité des chansons de Verlaine sont en anglais, et aucune traduction n’est proposée sur le site ou dans les paroles retranscrites à la fin du roman. C’est dommage sachant que le livre s’adresse à un jeune public qui n’est pas forcément encore très à l’aise avec cette langue. Je comprends que les chansons anglophones puissent plus facilement séduire certaines oreilles, mais une traduction proposée par l’auteur n’aurait pas été de trop.



Je remercie Babelio et les éditions Fleurus pour m’avoir permis de découvrir ce livre dans le cadre d’une opération Masse Critique spéciale littérature jeunesse.
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Backstage : Je hais l'amour véritable

Sympatoche mais vraiment pas marquant. Le livre a cependant une grande utilité pour les fans de rock : c'est une bonne anthologie de l'époque punk, niveau groupes de musique. Bref, on se cultive bien mais on se divertit peu.
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Backstage : Je hais l'amour véritable

J'en avais jamais entendu parler de ce livre avant mais il vaut le coup d'oeil !

J'ai pu découvrir l'univers Punk de la ville de Londres dans les années 70 sous les bars, les coulisses en compagnie de Peter et de Marie . Deux adolescent, affamé de cette musique . Leur histoire d'amour donnera au mouvement Punk , un aspect moins brutal .

Mais la violence fera aussi son entrée et elle viendra chambouler leur histoire . Tout n'est que violence et l'alcool ainsi que les trafics réguliers de drogue changera du tout au tout la donne .

J'ai bien aimé ce mélange de genres , je ne me suis pas ennuyée . Vous trouverez ici des anecdotes sur les chanteurs , vous découvrirez qui ils étaient grâce aux explications de fin de livre comportant l'histoire du mouvement punk et l'histoire des groupes cités au court du récit .

C'est un roman qui fait du bruit et qui nous amène à réfléchir sur les évènements survenus à l'époque .

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Backstage : Au nom du père du fils et de John..

Cornelius Caine, aristo effacé et bègue, apprend que son père est mort, et dans le même temps, que ce n'était pas son vrai père... Pour éviter qu'il ne déprime dans son coin, sa grand-mère le propulse chez sa cousine à Londres. Il découvre alors les soirées, la mode, et surtout les Beatles... Il voue une passion sans borne à John Lennon, mais une amitié peut-elle naître entre la star et lui ?

L'histoire est racontée à tour de rôle par différents personnages, ce qui rend le récit encore plus intéressant. Facile à lire, ce roman aborde des thèmes qui parlent aux ados, tout en racontant une époque que leurs parents ont connu, on peut donc le mettre entre toutes les mains, ados et parents ; c'est un récit transgénérationnel !

Il est en outre très documenté, avec une mini-biographie de toutes les personnes citées dans l'histoire, une chronologie, une discographie sélective des 60's, etc.

Une collection (Backstage chez Nathan) que je vais suivre de près !
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Verlaine Brown en concert

Verlaine Brown arrive dans un nouveau lycée après le divorce de ses parents. Passionnée de musique et de chant, elle est ravie d'apprendre qu'un voyage à Liverpool autour des Beatles est prévu avec sa classe. Pour financer le voyage, elle a l'idée de faire un concert. Angela, son ami fantasque l'aide à trouver des musiciens...



Un petit roman sympathique mais sans plus qui tient beaucoup à la personnalité de Verlaine elle-même. C'est une fille rêveuse, dynamique et passionnée, on aime la suivre dans son projet. L'intrigue est un peu faible par ailleurs mais c'est une lecture facile qui pourra plaire aux adolescents peut-être davantage à ceux qui sont peu férus de lecture.
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Backstage : Les gens dansent pour ne pas mo..

Skinny, 15 ans, vit avec son grand-père dans les montagnes de Jamaïque. Il est fan de reggae.

Un jour, les plantations de cannabis de son grand-père son incendiées, de même que leur camp. Ils vont se réfugier à Trench Town dans la banlieue de Kingston. Là-bas, il va rencontrer ses idoles dont Bob Marley.



C'est la première fois que je lis un roman sur la Jamaïque et j'ai trouvé cela très intéressant. Cette fiction est basée sur des faits réels, ce quis lui donne une portée historique mais pas assomante. L'écriture est facile et fluide, et la culture des Rasta est très spirituelle. Les peprsonnages sont égalements attachants, malgré la violence ambiante dans la banlieu de Kingston.



De plus, à la fin du roman il y a un petit topo sur la culture rasta et sur la musique reggae très intéressant !
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Backstage : Je hais l'amour véritable

Encore un excellent titre pour la collection Backstage et je dirais même plus car ce livre a même été un véritable coup de coeur !



"Je hais l'amour véritable" nous emmène à Londres dans les années 76-77, au temps où la crise économique fait rage, où le racisme est en pleine éclosion et nous fait découvrir le très controversé phénomène Punk.



Peter est un jeune anglais un brin rebelle, squatteur et chômeur. Marie est une jeune française de bonne famille, jugée trop rebelle par ses parents et qui se voit envoyer en Angleterre, chez des amis de la famille, pour devenir fille au pair. Deux jeunes gens pourtant si différents et qui vont se rencontrer, se trouver, s'aimer et vivre ensemble leur passion commune pour la musique punk.



Là où il est impressionnant, c'est que ce livre suinte la violence par toutes les pages. Il semble d'un grand réalisme et on y retrouve toutes les dérives du mouvement punk: les bagarres, la drogue, l'alcool, la haine, les scandales. Nous découvrons tout ceci à travers les vies de Peter et Marie qui croisent régulièrement la route de grands groupes et de grands noms du phénomène punk: The Clash, les Sex Pistols, Sid Vicious,... Nous assistons avec eux aux évènements, aux petites anecdotes, aux scandales bien réels qui ont ponctué l'histoire de la musique dans les années 70.



Pas besoin d'être incollable sur le phénomène punk... Moi-même, à part le nom des Sex Pistols, je n'y connaissais strictement rien et justement, ce livre nous apprend beaucoup de choses en même temps qu'il nous distrait. Comme tous les livres de la collection, une vingtaine de pages faites de biographies, chronologie, discographie et j'en passe nous expliquent le mouvement punk de façon très simple et claire.



Avec deux personnages principaux très attachants, une petite histoire d'amour en toile de fond et une ambiance chargée de violence, "je hais l'amour véritable" est un excellent titre à lire et découvrir d'urgence.
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Backstage : Au nom du père du fils et de John..

Backstage est une collection qui me faisait de l'œil depuis déjà un petit moment. J'aime les couvertures, les titres percutants et surtout le concept de parler d'un mouvement musical différent dans chacun des livres. Pour mon premier essai, j'ai donc choisi « Au nom du père, du fils et de John Lennon » qui nous plonge dans l'univers de la pop sixties et de la Beatlemania.



Cornelius Caine est un jeune garçon bègue, passionné de musique rock. Il étudie dans un établissement huppé et très strict d'où il n'hésite pas à faire le mur pour assister à des concerts. Le jour où il se fait littéralement prendre la main dans le sac, il va d'abord apprendre le décès de son père puis finalement que celui-ci n'est pas son véritable géniteur et qu'il est en quelque sorte un « bâtard ». Pour le sortir de sa dépression, sa fantasque grand-mère Théodora l'envoie auprès de sa cousine Alice chez qui il va rapidement s'installer et qui va l'initier à la mode et aux sorties branchées. Au fil des rencontres, il va pouvoir approcher les Rolling Stones mais aussi ses idoles, les Beatles. C'est le début de la liberté pour ce jeune garçon maladroit mais si attendrissant qui se cherche encore et qui va se retrouver au cœur d'un vrai parcours initiatique entre recherche de filiation, amitié et déceptions.



Que dire, si ce n'est que ce livre est vraiment excellent. Par la force de leurs mots, Laurence Schaack et Goulven Hamel nous plongent littéralement dans le Londres des années 60 où la musique tient une place vraiment importante et où les Beatles sont un véritable phénomène.



Les auteurs ont choisi de mélanger personnages fictifs et figures réelles de la pop sixties, en particulier John Lennon avec qui et pour qui Cornelius va nourrir au fur et à mesure une amitié avec ses hauts et ses bas puis un vrai « délire ». Il se sent lier à lui car tous deux « souffrent » de l'absence d'un père.



Le roman en lui-même est assez court (moins de 200 pages) et se lit très vite. Les évènements s'enchainent rapidement et peut-être de façon irréaliste mais ça n'a guère dérangé ma lecture.



A la fin du livre, une vingtaine de pages environ sont consacrées aux biographies, chronologies et aux explications sur le phénomène pop ; de quoi approfondir sa culture générale et surtout musicale. Le tout est accompagné d'illustrations vraiment sympas signées David Scrima.



Au final, Au nom du père, du fils et de John Lennon est un roman facile à lire et vraiment agréable qui nous fait faire un saut dans une autre époque, dans un autre temps... Je ne peux que vous conseiller de le lire avec, pour se mettre dans l'ambiance, les Beatles en fond sonore.


Lien : http://plumeandbooks.blogspo..
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Backstage : Au nom du père du fils et de John..

Même si j'ai bien aimé ce roman, j'en ressors frustrée. La mode, quand j'étais au lycée était à ces vieux groupes de rock des années 1960, du coup, j'ai retrouvé l'ambiance de ces chansons que l'on connaît tous, mais je garde tout de même un sentiment d'inachevé. Ils auraient pu aller plus loin avec cette histoire et elle n'en aurait été que moins superficiel.







J'ai trouvé que les différents évènements se passaient un peu trop vite pour être crédibles. Déjà que l'histoire en elle-même est assez extraordinaire, ce côté "Je croise John Lennon, il m'adresse la parole et hop ! Nous sommes les meilleurs potes du monde !" m'a beaucoup dérangée, surtout que l'histoire se situe en pleine Beatles mania... Du coup, même si l'idée m'a beaucoup plu, je n'y ai pas cru un seul instant.

Cependant l'histoire est très plaisante, surtout que l'ambiance est vraiment respecté. Chaque détails nous renvoie 50 ans en arrière ce que j'ai beaucoup apprécié.







Par contre, j'aurais également apprécié que les personnages soient plus développé. Même Cornélius, le personnage personnage, reste superficiel : après ma lecture, je ne saurais dire qui il est vraiment. Et c'est pire pour les autres personnages !

Comme beaucoup, j'ai trouvé dommage que l'histoire ne se cantonne qu'à John Lennon : bien que le musicien soit très présent dans le livre, l'image qu'on a de lui reste très superficielle, tandis que les autres Beatles ne sont que mentionnés. Ce que je trouve vraiment dommage.

Cela dit, j'ai beaucoup apprécié la grand-mère de Cornélius : cette petite dame à vraiment un truc en plus !







L'écriture des deux auteurs est très agréable. Mais malheureusement, je crois que je ne retiendrais de ce livre que ce sentiment d'inachevé et de superficialité. Il y avait tellement à dire et a faire avec une trame pareille !

Au nom du père, du fils et de John Lennon est une histoire très agréable mais peu aboutie.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Backstage : Le béton qui coule dans nos veines

2 mai 1982 : Gregorio Mendez, aka Prince G, est percuté par une rame de métro, dans le quartier du Bronx (New-York), alors qu’il réalisait un graffiti sur la voûte d’un tunnel. Quelques jours plus tard, l’enquête croisée de la police et de la Metropolitan Transportation Authority concluera au suicide de Prince G. Tout juste dix ans après, le fil des évènements de la vie conduira ses proches, Wild Blood, D2B Dillinger, Isabelle Smith, Queen Divine, et Morton Salstein, le conducteur de la rame qui a percuté Prince G, à se souvenir de lui et à s’interroger sur les réelles causes de la mort du jeune Latino.Tout d’abord, je tiens à souligner le style d’écriture employé par les auteurs. Chaque chapitre est vécu à travers un personnage lié de près ou de loin à Prince G. Un lecteur adolescent aura peu de chances de se perdre dans ce récit, qui ne se contente pas d’être purement descriptif, bien que globalement raconté à la troisième personne. On découvre alors l’histoire de ce personnage et les raisons qui l’ont fait arrêter le rap et devenir un graffeur solitaire. J’ai apprécié la lecture de ce roman, qui prend comme acteurs de l’intrigue certains personnages ayant réellement existé, et certains évènements s’étant réellement déroulés. L’éditeur précise toutefois qu’il s’agit bien d’une fiction, certes inspirée de la réalité. C’est une histoire imprégnée de la culture hip-hop suburbaine US, qui permet, au prétexte de l’intrigue, de découvrir un mouvement musical majeur né au 20è siècle, désormais répandu à travers le monde. Une personne peu au fait de la culture hip-hop trouvera en fin ce livre un dossier complet sur le sujet (biographies, discographie, explications…), mais on peut se douter qu’un ado qui choisira spontanément cette lecture aura déjà une idée de l’univers du roman. En conclusion : c’est un roman adolescent que je recommande, accessible à partir de 13-14 ans, un âge fixé en raison du contenu tout de même empreint d’éléments susceptibles de « toucher » (heurter est un terme peu fort) la sensibilité des plus jeunes.
Lien : http://lismoisituveux.wordpr..
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