Citations de Gregory Boyington (17)
Je n’étais pas non plus le genre de mec qui joue avec ses propres équipiers dans l’escadron car je n’aimais pas l’idée que des types qui me devaient de l’argent puissent plus tard se tenir derrière moi dans des avions armés. Je ne jouais donc qu’avec des gens avec qui je ne partais pas en vol.
La barrière de la haine ayant disparu, nous nous regardons comme des hommes et non des nations.
La définition du pilotage est la suivante: ce sont des heures et heures d'ennui parsemées de petits moments d'horreur intense.
Et vers minuit j'ai eu faim, alors j'ai ouvert la glacière et j'ai vu trois gros steaks. Je me suis dit qu'il y avait trois personnes qui habitaient dans cet appartement. Si je mangeais un steak, l'un d'eux allait être privé de viande et ce n'était pas très sympa. Alors j'ai fait cuire les trois et les ai mangés.
La définition du pilotage est la suivante : Ce sont des heures et des heures d’ennui parsemées de petits moments d’horreur intense.
Le problème avec ce qui fonctionne bien c’est qu’en général, ça ne fonctionne qu’une seule fois. En tout cas jamais plus de deux fois. Mais dans ce cas, cela a été une première. Et quelle première !
Je n'étais pas non plus le genre de mec qui joue avec ses propres équipiers dans l'escadron car je n'aimais pas l'idée que des types qui me devaient de l'argent puissent plus tard se tenir derrière moi dans des avions armés. Je ne jouais donc qu'avec des gens avec qui je ne partais pas en vol.
Je cherchais quelque chose sans vraiment savoir ce que c'était, et il me semble que cet homme possédait ce que je cherchais. Même à cette époque je savais que la gloire et la fortune n'étaient pas la solution. Je cherchais le bonheur et la paix de l'esprit Mais je n'avais aucune idée du chemin à suivre pour les atteindre. Heureusement je sais maintenant que la spiritualité est la seule solution.
Dans ce pays, les excréments humains avaient de la valeur car ils étaient le seul moyen de fertiliser les champs. C'est comme ça que bien des années plus tard, je me suis rendu compte que certaines personnes que je considérais comme des excréments avaient tout de même une utilité sur notre terre.
Un geôlier japonais: "- Je vais vous expliquer pourquoi je ne crois pas à la violence"
- Je vous écoute...
- D'abord, tous les quatre, nous pensons qu'il n'est pas indispensable de frapper les hommes pour obtenir quelque chose d'eux. Et d'un autre côté, il est stupide de vous frapper, parce que dans très peu de temps, je vais devenir votre prisonnier et c'est vous qui serez les gardiens. Alors je serai un véritable imbécile si je le faisais.
Le monde ne pourra être heureux que lorsque le dernier humain sera sorti de captivité.
En apparence, à cette période, je souffrais de ce que j'appellerai la maladie de la "bouillie mentale". Cet état se produit lorsqu'une personne passe tellement de temps à essayer de résoudre des problèmes qui n'existent pas qu'en général, ils finissent par arriver. Du coup, elle est incapable d'affronter les véritables problèmes au quotidien.
Ce sentiment (de remord) a rapidement disparu lorsque j'ai appri que même mon commandant d'escadron avait, lui aussi, envoyé trois P-40 à la ferraille. Un des pilote avait même peint cinq drapeaux américains sur sa carlingue car il avait transformé cinq P-40 en épave. Cela faisait de lui un as japonais.
Le temps de faire nos dernières passes et le ciel s’est tellement rempli de ces petits nuages noirs de tirs antiaériens qu’il a été impossible de savoir si les Japs avaient pu faire décoller des avions. On ne voyait même plus les autres P-40
D’une certaine façon, si je ne me suis pas enrichi autant que d’autres, c’est parce que je n’étais intéressé ni par l’argent, ni par le pouvoir.
C’est toujours la main secourable qui est mordue.
Ma punition a été une limitation à deux verres par soirée. Comme il n’avait pas précisé la taille des verres, je me suis dit qu’il voulait parler de grands verres à eau.