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Critiques de Gregory Boyington (4)
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Tête brûlée

J’aurais du me méfier.



La véritable histoire de Greg ‘Pappy’ Boyington. La bio du célèbre pilote américain de la seconde guerre mondiale, de son premier engagement avec les Tigres volants (une escadrille de pilotes américains engagés dans la guerre sino-japonaise et la campagne de Birmanie) en passant par le non moins célèbre VMA-214 (celui qui a donné naissance à la série les Têtes brûlées) pour finir dans les camps de prisonniers japonais et son retour à la vie civile.



Ouais, j’aurais du me méfier. J’ai adoré la série, moi quand j’étais jeune et j’aurais voulu retrouver un peu de cette ambiance dans le livre. Que nenni. Les 100 premières pages sont d’un ennui mortel (les tigres volants), les 150 dernières ne sont pas inintéressantes pour ses conditions de détention mais sans intérêt pour son retour à la vie civile.

Bref, 100 pages au milieu pour revoir les nom du colonel Lard, du général Moore. Mais je voulais de la Tête brûlée moi, pas de la réalité… J’aurais du méfier, j’aurais du lire le titre du livre avant de m’engager.



Bref, ça manque d’action, ça manque d’humour, ça manque même de combats aériens. Un comble.
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Tête brûlée

- Hey pappy, on a deux zéros à 2H00

- Ok, Vas y Casey, je te couvre. Et pas d'acte d’héroïsme, je veux voir tout le monde rentré à la base ce soir"



Des dialogues comme ça et les scènes de combat aérien de la série m'ont passionné quand j'étais gamin.



Pappy et ses gars, ces durs à cuire qui se vouaient un respect sans borne, entre eux et souvent à leurs ennemis mais qui étaient en permanence en guerre contre leur hiérarchie pour dénoncer les ordres stupides et tenter d'améliorer leur qualité de vie dans les camps et obtenir des pièces rechanges et des munitions pour leurs zincs.

Pappy a de nombreuses fois été condamné pour outrage, manquement au règlement car comme il l'écrit "parfois il faut se battre avec son propre camp avant de pouvoir se battre avec l'ennemi" et son alcoolisme clairement affiché n'a certainement pas arrangé les choses...

Tout cela on le retrouve dans le livre et Boyington n'y va pas avec le dos de la cuillère quand il évoque par exemple ses relations avec le colonel Lard qui essayait constamment de lui mettre des bâtons dans les roues et tentait de l’éjecter de l'armée.



L'auteur détaille sa vie, de son entrée chez les black sheep alors qu'il est embauché comme mercenaire dans le pacifique pour défendre la Chine contre l'envahisseur nippon, jusqu’à son intégration dans l'armée où il y forme une équipe d’irrécupérables rebelles, ainsi que sa captivité dans des conditions déplorable et sa libération des camps au Japon . La vie de caserne, les frasque entre potes, les filles, les combats et la peur, les amis qui disparaissent, tout cela est retracé avec beaucoup de réalisme et d'humour sans en ôter les aspects tragiques de la guerre.

Il n'épargne personne, lui compris et expose son cheminement vers ce qu'il appelle la nécessite de la spiritualité.



J'avais peur en commençant ce bouquin de me retrouver face à des arguments manichéens pour décrire des méchants et des gentils, mais il en a été tout autrement et aussi ce qui fait la force de cet ouvrage qui a été écrit en 1957 et traduit en français qu'en 2009. Boyington malgré ses problèmes personnels, son histoire douloureuse et éprouvante a su apporter un témoignage émouvant et drôle sur la guerre dans le pacifique et faire un hommage à tous ces casses-cou dont on a depuis longtemps oublié les noms.
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Tête brûlée

Livre que j’ai confondu avec un autre mais dont je ne regrette pas la lecture. Roman biographique de Pappy Boyington, écrit avant d’être le héros d’un feuilleton Les Têtes brûlées qui, visiblement, a fait grand bruit de 1976 à 1978 que je ne connaissais pas. Pappy, pilote de chasse américain, battra le record d’avions abattus lors de la guerre du Pacifique. Mais son plus grand combat sera contre l’alcool. Malgré les 23 mois prisonnier des japonais, il sera capable d’analyser que chez tout peuple il y a des bons et des mauvais. Ce n’est pas parce qu’il a été acclamé en héros avec sa photo dans tous les journaux que sa carrière sera tracée, puisqu’il prendra n’importe quel boulot pour pouvoir bouffer. Un bonhomme sincère, sensible, plein de doutes, bon analyste.
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Tête brûlée

Ah ! Les Têtes Brulées... Toute ma jeunesse ! Combien de fois ai-je vu chaque épisode de cette série TV des années 70 ? Ce curieux mélange d'images d'archives et d'images de cockpits tournées en Studio :-) Alors, quand, par hasard, j'ai trouvé ce livre en flânant dans les rayons d'une librairie, je me suis jeté dessus !



Dans cette autobiographie, Greg "Papy" Boyington raconte son engagement précoce (dès 1937 en Asie du Sud-Est), son alcoolisme chronique, la mort des copains, les femmes, la relation de respect mutuel qui s'instaure avec un pilote japonais. Et puis il y a enfin son dernier combat, quand il est abattu, capturé par les Japonais et, considéré comme mort, décoré à titre posthume ! Il recevra "en personne" sa médaille après sa libération et son retour au pays.



Grâce à ce livre, j'ai redécouvert l'univers des "Têtes Brulées". Redécouvert car, bien sûr, la réalité est très éloignée de la guerre idéalisée mise en scène dans la série. Un témoignage humain, tout simplement, le témoignage d'un homme face à la guerre et à ses démons.
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