LE TAULIER
"C’était un matin comme les autres. Un matin d’automne chagriné par le crachin gris d’un ciel obscur, rythmé par le crépitement sec des feuilles qui se froissent sous le pas lent des ouvriers. "
LA VALLEE DES LARMES
"Des fragments d’âmes hachées jonchaient le sol cruel de cette vallée encaissée, et des objets endeuillés suggéraient la jeunesse de ceux qui venaient de périr contre la roche impassible d’une montagne solitaire. Tout n’était que miettes."
Le communautarisme dessert ceux qu'il prétend défendre. À force de céder aux pressions communautaristes pour toujours plus d'égalité, c'est précisément l'effet inverse qui se produit : exclusion implicite, différenciations imposées et exhibition des communautés.
S'inventer une sexualité, ses codes, son vocabulaire et prétendre que le bon sens des autres devient une pratique discriminatoire est une conduite antisociale proche de la psychopathie.
Les communautés sont d'abord des regroupements d'individus qui se protègent et revendiquent au sein d'une société qui leur est prétendument hostile. Devenues importantes, ces communautés imposent, exigent, rejettent à leur tour : c'est le communautarisme.
Se revendiquer d'une communauté qui se détache de la nation est une fierté que certains arborent comme un acte de résistance, combattant en faveur du "droit à l'égalité". C'est pourtant un acte de sécession. Le communautarisme est par nature excluant : il fragmente la Nation, fracture son peuple.
Pendant la crise des Gilets Jaunes, la France qui bosse a eu le droit à 90 000 CRS et à des blindés. Quand les banlieues frémissent, elles ont droit à un plan à cinq milliards d'euros.
L'expression "vivre-ensemble" renferme une terrible vérité, fataliste : l'impossible assimilation de nombreux étrangers dans le creuset national nous condamne à vivre avec des communautés distinctes de la nôtre, sans espoir de fusion. Le "vivre-ensemble" est un déni collectif imposé par la minorité progressiste qui nous emporte dans son inexorable chute.
Une colère profonde lui brûla le ventre, et la furie du désespoir lui commanda de devenir le maître de ce champ de bataille apocalyptique. Dans cet ultime Armageddon entre l’histoire de sa famille et le destin, il saisit les fantômes de son passé par la gorge pour leur signifier lui-même que le glas venait de sonner.
D’abord, un doigt tressaillait un instant, un bras se crispait. Puis, une jambe s’affolait, et voici que la main était prise de spasmes. Le corps s’affaissait enfin, puis s’essoufflait. La voix déchantait et s’enlisait dans la confusion des idées et des mots. Il connaissait l’origine de ce mal dégénérescent dont il avait vu souffrir et mourir son grand-père et peut-être même sa mère. La science moderne lui donnait le nom de « maladie de Charcot »