Il n'est pas indispensable d'être à demi mort de faim pour apprécier un bon repas, mais cela nous corrige merveilleusement de toute délicatesse excessive. Je me rappellerai toute ma vie certain voyage en compagnie d'un jeune Indien de race pure, où, après un jeune de quatre jours, nous fûmes obligés tous deux de manger la moelle rancie qui se trouvait encore dans les os d'un orignal mort depuis longtemps.