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3.6/5 (sur 15 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Buenos Aires, Argentine , le 08/02/1960
Biographie :

Guido Mina di Sospiro est un romancier, essayiste, auteur de non-fiction.

Né dans une famille de la noblesse italienne, il a grandi à Milan. Il est diplômé de l'Université de Pavie, puis de l'école de cinéma de l'Université de Californie du Sud.

Après ses études, il travaille comme critique musical pour le magazine italien "Ritmo" avant de devenir correspondent à Los Angeles des revues "Tutti Frutti" et "Elaste". Il s'installe aux États-Unis dans les années 80.

Son premier roman, "Days in Heaven", est paru en 2000.

Son roman, "Mémoires d'un arbre" ("The Story of Yew", 2001) publié d'abord au Royaume-Uni, est présenté en permanence dans l'Encyclopedia Britannica comme une référence sur la vie des arbres, et a été traduits dans de nombreux pays.

Pour ce roman, Guido Mina di Sospiro a mené une enquête qui a duré plus de dix ans et l'a mené de Miami jusqu'en Écosse et en Irlande, dans les plus beaux jardins botaniques du monde, rencontrant et correspondant avec les botanistes les plus renommés.

Il vit à Annapolis, dans l'État du Maryland, avec sa femme et ses trois fils.

son site : http://guido-mina-di-sospiro.com/

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il est bien sûr ironique que les coupeurs de bois, c'est-à-dire les 'profanateurs', soient des frères. C'est un défaut de la religion chrétienne ; sa négligence par rapport à la nature, son anthropocentrisme total. Je ne peux m'empêcher de penser que c'est à cause du lieu d'origine du christianisme, avant celui du judaïsme : stérile, aride - devrais-je dire "peu amical par rapport au jardin" ? -, avec des collines et des déserts, caractérisé par un fort ensoleillement et des précipitations très rares ? Les divinités des religions celtiques étaient immensément plus sensibles à la nature environnante, probablement parce qu'il y avait beaucoup de nature verdoyante avec laquelle s'accorder.
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Parfois le lac débordait, exaspérant certains de mes amis qui se trouvaient au bord, en particulier les plus petits. Toute cette eau était une menace pour leur sécurité. Habituellement, une discussion animée suivait entre le soleil et les nuages. Le premier finissait par gagner, temporairement, et était autorisé à émettre des rayons chauds pour nous sécher et faire reculer les eaux du lac. je réalise à présent que ces incidents ne devaient pas être amusants pour les arbres du bord du lac, mais tout ressemblait à un jeu, pas à une lutte.
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Je dois affirmer que ni dans mes nombreux voyages dans le passé, ni dans mes expériences directes, je n'ai jamais vu de femelle humaine - de femme -faire tomber un if. Je n'ai pas non plus vu de femme tuer ses parents ou agir avec une cruauté gratuite. Même s'il y a eu des exceptions, ce que je vais dire n'est pas l'exception, mais la règle. Les femmes ont toujours été responsables de la procréation ; les hommes se sont fait connaître régulièrement pour leur appétit de destruction. L'histoire humaine se lit comme une longue litanie d'agressions, de pillages et d'incendies auxquels les femmes participaient rarement, mais dont elles étaient souvent victimes. Les hommes nous convoitaient, nous les ifs, pour notre bois, qu'ils transformaient en arcs, en armes de conquête ; les femmes appréciaient les fleurs pour leurs formes, leurs couleurs et leurs parfums. Ce sont les femmes qui traversaient, et traversent toujours, les douleurs du travail et de l'accouchement, pas les hommes. Chaque femme sait combien il est difficile et pénible de créer. L'homme sait comme il est facile de détruire. S'il y a de l'espoir pour la Terre, alors il repose sur les épaules des femmes.
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Et la cuisine de Dame-Nature était destinée à créer un merveilleux terrain de jeu. Aussi longtemps que j'apprendrais à ne pas en abuser, la vie se déroulerait glorieusement et dévoilerait devant moi comme un trésor plein de secrets.
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Etre vivante était délicieux. Je pouvais deja ressentir qu'avoir réussi à atteindre ce jeune âge annonçait le début dune vie triomphante. C'était dans l'ordre des choses. J'aurais aimé que vous puissiez observer, comme moi, tous ces parfums et toutes ces images, tout cet enchantement.
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