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Biographie :

Conservateur du patrimoine au Centre des Archives diplomatiques du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères

Ancien élève de l’École nationale des chartes (promo. 2015) et de l'Institut national du Patrimoine (promo. 2016), Guillaume Frantzwa est depuis 2017 l'un des conservateurs chargés de concevoir et mettre en œuvre la politique de collecte des archives courantes du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères.

Sa thèse d'école s'intitule Vivre hors du cloître : l'habitat canonial à Metz au Bas Moyen âge (1200-1530) et il a poursuivi ses recherches sur ce thème dans le cadre d'un doctorat au sein de l'université Paris-I. Son champ d'étude concerne la gestion du patrimoine de l'Église, la place des clercs parmi les élites sociales, les échanges culturels et la commande artistique dans la société du Moyen Âge et de la Renaissance. Il est collaborateur du groupe de recherche des Fasti Ecclesiae Gallicanae depuis 2012.

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A l'occasion du 26ème "Rendez-vous de l'Histoire" à Blois, Guillaume Frantzwa vous présente son ouvrage "L'image de la puissance : la diplomatie culturelle de la France au XXe siècle" aux éditions Perrin . Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2753304/guillaume-frantzwa-l-image-de-la-puissance-la-diplomatie-culturelle-de-la-france-au-xxe-siecle Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Voltaire écrivit : "L’art de la guerre fut plus approfondi sous Charles-Quint qu’il ne l’avait été encore. Ses grands succès, le progrès des beaux-arts en Italie, le changement de religion dans la moitié de l’Europe, le commerce des grandes Indes par l’Océan, la conquête du Mexique & du Pérou rendent ce siècle éternellement mémorable."
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Les grandes mesures de censure des publications n’apparaissent que sous Philippe II, lorsque la position de relative tolérance de Charles Quint disparaît en même temps que ce dernier. Cette tolérance pour l’écrit ne se veut toutefois pas naïve, et les autorités maintiennent une surveillance active sur les idées à la mode dans les cercles érudits.
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Le trône impérial est occupé par les Habsbourg depuis 1452, avec le couronnement de Frédéric III d’Autriche. [...]. On lui doit notamment la création d’une devise appelée à une remarquable longévité, la formule AEIOU, un acronyme qui se traduit par « L’Autriche doit commander au monde entier ». (La devise a l’avantage à l’époque de pouvoir être développée à la fois en latin et en allemand sans changer les lettres de l’acronyme : Austria Est Imperare Orbi Universo, et Alles Erdreich ist Oesterreich Untertan).
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Le traité de Cambrai est pourtant présenté par les courtisans et les littérateurs comme un triomphe de la paix, et c’est sous ce titre qu’une relation en est publiée peu après aux Pays-Bas, avec un frontispice éloquent montrant les trois princesses surplombant Mars vaincu au sol. En France, Clément Marot, poète de la cour et valet de chambre du roi, compose par exemple un rondeau où il compare, avec une discrète réserve pour l’avenir, la réunion des dames aux trois déesses du jugement de Pâris, en prétendant qu’elles ramènent cette fois la paix au lieu de déclencher la guerre de Troie :

Dessus la Terre on voit les trois Deesses,
Non pas les trois, qui apres geans liesses
Misrent au Monde aspre guerre et discord :
Ces trois icy avec paix et accord
Rompent de Mars les cruelles rudesses.
Par ces trois-là, entre tourbes et presses
La Pomme d’or causa grandes oppresses :
Par ces trois cy l’Olive croist et sort
Dessus la Terre.
S’elle fleurist, sont divines largesses :
Et en viendra – si l’Arbre est bon et fort –
Gloire à Dieu seul, aux hommes reconfort,
Amour du Peuple aux trois grandes Princesses
Dessus la Terre.
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Après le choc de la bataille, François Ier est placé en sûreté dans la chartreuse de Pavie, puis escorté jusqu’au petit donjon de Pizzighettone,[...] Ceux-ci l’autorisent à écrire à sa mère pour l’avertir lui-même de sa capture, [...] Contrairement aux lieux communs véhiculés un peu partout, cette missive de François à sa mère n’est nullement un simple billet d’une phrase, mais une lettre tout à fait conventionnelle :

Madame, pour vous faire scavoir comme se porte le reste de mon infortune, de toutes choses ne m’est demeuré que l’honneur et la vie qui est saulve. Et pour ce que en votre adversité ceste nouvelle vous sera un peu de reconfort, j’ay prié que l’on me laissact vous escripre ceste lettre, ce que l’on m’a aiséement accordé. Vous suppliant ne vouloir prendre l’extremité vous mesmes en usant de votre accoustumée prudence, car j’ay esperance à la fin que Dieu ne me abandhonnera point. Vous recommandant vos petits enfants et les miens en vous suppliant faire donner seur passage à ce porteur pour aller et retourner en Espaigne, car il va devers l’empereur pour scavoir comme il voudra que je soye traicté. Et sur ce va tres humblement recommander à votre bonne grace, votre tres humble et obeyssant fils Françoys
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les assiégeants forcent rapidement les trois portes de l’enceinte du Borgo et se précipitent dans les rues, avides de remplir leurs poches. Le quartier est l’un des plus actifs de la ville, saturé de tavernes et d’hôtelleries pour accueillir les pèlerins venus à Saint-Pierre, et la panique s’en empare. Le palais apostolique, siège du pouvoir et des plus grandes richesses de Rome, est directement voisin de la zone de combat. Les soudards y affluent massivement. Les Suisses se sacrifient pour le plus grand nombre d’entre eux, massacrés sur les marches de Saint-Pierre pour permettre à Clément VII de s’enfuir par le passetto au château Saint-Ange avec les lambeaux de sa suite. Les fonctionnaires, cardinaux et diplomates y accourent encore par centaines pour échapper au danger. En l’absence d’un chef assez charismatique pour ramener les lansquenets à la discipline, s’ensuivent neuf mois discontinus de violence et de destruction dans la Ville éternelle, sous les yeux d’un pontife impuissant.
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Vous connoissés les artifices du Roi de France […].
Comment donc pourrois-je, sans me degrader, me battre avec un adversaire coupable d’avoir manqué à ses promesses ?
(échange de lettres entre Charles Quint et le duc de l’Infantado, juin 1528)
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Ce n’est sans doute pas une coïncidence si Albrecht Dürer transcrit dans une aquarelle datée du 8 juin 1525 – trois semaines après les principales hécatombes – un rêve, ou plutôt un cauchemar, qui a troublé son sommeil : sous son pinceau, l’artiste représente un paysage lunaire sur lequel s’abattent des trombes d’eau, c’est le Déluge. L’épisode biblique, en dehors des visions de l’Apocalypse de saint Jean, est alors l’un des seuls thèmes de la culture littéraire et religieuse à mettre en scène l’extermination de l’humanité. Le surgissement de ce rêve dans l’abondante production de Dürer montre combien l’actualité perturbe les esprits.
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À l’heure où la guerre s’engageait entre Charles Quint et ses adversaires, les plus fins politiciens pouvaient résumer ainsi les rivalités à l’œuvre : François Ier souhaitait dominer l’Europe et plus largement la chrétienté, Henri VIII voulait manipuler l’Europe à son avantage en s’appuyant sur le support idéologique de la chrétienté, enfin Charles Quint désirait prendre la tête de l’Europe pour restaurer la chrétienté.
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En effet, la « révolution culturelle » qui saccage la Chine entre 1966 et 1976 attaque les fondements de la civilisation chinoise, mais aussi toutes les influences occidentales (quelles qu'elles soient) et les religions, ce qui annule toute action étrangère sur le terrain culturel et conduit à l'assassinat d'intellectuels et de religieux chinois ou occidentaux. Les salles de divertissement sont fermées, les films, les opéras et pièces de théâtres interdits – à l'exception de huit spectacles de la propagande officielle -, les bâtiments traditionnels et les œuvres artistiques ou littéraires massivement détruits. Aucune sorte d'influence française n'est possible dans ces conditions, alors que la très efficace propagande chinoise à l'inverse, traverse le globe jusque dans l’Hexagone. […]
p. 124
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