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Citations de Guillaume Hartmann (66)


On pense qu’il l’a fait assassiner par simple plaisir. Il parait que c’est un psychopathe qui ne se fait respecter que par la terreur, notamment en scarifiant le visage de certaines de ses filles pas assez rentables, d’où son surnom de l’Artiste. Mais on n’a aucune idée de qui il est réellement. Il passe par des intermédiaires pour traiter affaires, poursuivi Florian. On ne sait pas comment le choper.
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Quand j’ai commencé dans les affaires, j’ai réalisé une chose : on ne peut se hisser dans ce monde sans se détourner des sentiers de l’honnêteté. Les gens ont besoin d’aller au-delà des bornes fixées par la société s’ils veulent voir leurs projets se concrétiser. C’est ce que j’ai fait.
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Je restai ébahi face à la souplesse de mon oncle malgré sa corpulence. Alexandre était sonné, il recula le nez en sang mais son adversaire le saisit par le col et le tira vers lui pour l’achever d’un coup de tête. Le combat se termina ainsi, par une victoire incontestable d’Henri qui ne quittait pas l’individu du regard. Ce dernier jonchait le sol inanimé.
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Je me suis souvent réconforté en me disant qu’un jour les choses changeraient, que je me prendrai en main et que j’obtiendrai ma revanche face à toutes ces galères, à tous ces gens qui prenaient plaisir à m’humilier.
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La vie ne m’épargnait pas, comme elle n’épargnait pas ma sœur et ma mère. Nous n’étions pourtant pas des gens méchants. Cependant, quelque chose au fond de moi me laissait sous-entendre que je le méritais et que je devais l’accepter.
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Le sentiment d’être comme un lion en cage m’habitait. En plus de ça j’avais tout de même confirmé à mon oncle ma présence au Monténégro sans pour autant savoir comment j’allais faire passer ça auprès de Sarah et je dois admettre que ça me préoccupait pas mal.
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Reprendre des études n’était pas envisageable, cela signifiait vivre encore au crochet de ma mère. L’impression d’être bloqué dans cette boîte m’angoissait, comme si ma route était déjà tracée et que je ne pouvais pas faire autrement que de la suivre. Bien sûr je pouvais évoluer mais rester dans le monde de l’administratif ne m’enchantait pas le moins du monde.
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Faire une carrière dans ce milieu ne m’attirait pas. Dédier sa vie à l’administration était un sacrifice que je n’étais pas prêt à faire. Cela n’en valait pas la chandelle. Je le voyais chez Roger qui avait passé 40 années dans le même endroit et qui, au final, allait être simplement remercié et accompagné vers la porte de sortie.
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Pour prendre de l’argent des gens y’a pas de problème mais pour le reste on peut toujours attendre ! C’est pas logique ! Vous allez pas avoir votre prime si vous remboursez trop de gens c’est ça ?
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Dans ce boulot, recevoir du public n’était pas chose simple. On devait toujours rester attentif et si on se prenait ne serait-ce que cinq minutes entre deux numéros pour souffler un peu, on pouvait être sûr de passer pour un glandeur auprès de certaines personnes. Le plus difficile avait été lors des premières semaines. On me posait des questions dont je ne comprenais pas le sens et lorsqu’un collègue m’expliquait la réponse, je ne la comprenais pas non plus.
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Avec le stress du premier jour, je ne m’étais pas attardé dessus et c’est seulement en rentrant que je remarquai qu’ils avaient mis « Jacob Gay ». Je sus plus tard que cette blague était volontaire puisqu’ils avaient eu connaissance de mon nom avant de recevoir le papier de la direction. Depuis, certains m’appelaient Gay-Boy. J’imagine qu’ils trouvaient ça hilarant.
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J’avais au fond de moi la conviction qu’il se servait de moi pour crâner devant notre chef de service, Sarah. Une nana pseudo féministe qui se baladait avec un décolleté et une jupe en toute saison. Un cliché, elle aussi. Personnellement je m’en tapais un peu, mais ça avait le don de mettre les autres en chien dès qu’ils la voyaient, surtout Daniel. C’était un grassouillet proche de la trentaine avec une calvitie plus que naissante qui aimait rouler des mécaniques. À croire que bosser comme agent administratif était la fierté de sa vie.
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Tous ces efforts à étudier une matière qui ne me passionnait pas le moins du monde ne m’amenèrent à rien. À côté de ça je voyais des gens de mon âge vivre leurs rêves.
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J’ai grandi avec plusieurs images faussées. Par exemple celle qui vous dit qu’il faut forcément toute une chiée de diplômes pour réussir dans la vie. J’ai suivi un parcours d’études classiques en droit avec en tête la volonté de devenir quelqu’un. Je ne cache pas que je voulais atteindre les sommets.
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J’ai toujours connu ma mère comme étant une femme très croyante et je l’ai vu s’accrocher à sa foi dans toutes les épreuves qu’elle traversait. Je ne peux que reconnaitre que cela a été un réel soutien pour elle.
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J’ai grandi dans une famille croyante. Une famille évangélique pour être plus précis. J’ai déjà entendu certains nous désigner comme étant « les fous de Dieu ». Je pense que c’est parce que les évangéliques sont assez portés sur l’adoration en général. Ça se traduit par des chants, parfois même des danses et autres genres de manifestations assez démonstratives. Ce n’est pas forcément ce qu’on retrouve dans le christianisme traditionnel.
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Quant à ma mère, je lui devais tout. Je n’ai pas toujours été simple à vivre et, pourtant, elle a toujours été là. Prête à donner tout ce qu’elle avait pour ses enfants. Au détriment de sa joie, elle privilégiait celle de ma sœur et la mienne. Si j’ai pu tenir, c’est grâce à son amour et sa combativité. Elle m’a beaucoup appris et reste un exemple pour moi. Ma fierté envers cette femme demeurera indéfectible, et jamais je ne permettrai que quelqu’un lui fasse à nouveau du mal.
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Avec le recul, j’admire ce qu’elle a fait. Elle ne s’était pas conformée à ce que la société attend de nous et avait osé prendre des risques. Certes elle ne roulait pas sur l’or, mais elle s’épanouissait et pour rien au monde elle n’aurait changé ses choix si c’était à refaire. Les épreuves auxquelles nous faisions face l’avaient gravement affectée, mais elle avait refusé que ça l’empêche de vivre. Ce qui me marquait le plus chez elle, c’était son sourire. Ce sourire qui s’affichait finalement comme un pied de nez devant les acharnements et l’abandon que nous avions subi par une grande partie de notre entourage. Ce même sourire, qui était si présent sur son visage et si absent du mien.
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Rien n’est acquis d’avance et au final on ne peut anticiper que très peu de choses. D’ailleurs à ce moment-là de ma vie, j’étais loin d’imaginer tout ce qui allait m’arriver par la suite.
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Outre le fait que mon shaker m’échappa des mains, nos regards se croisèrent juste après. J’admets avoir baissé les yeux assez rapidement car j’eu l’impression que ce type allait me bouffer. Pour ne pas perdre la face devant la fille, j’allai dans la cuisine à mon tour quelques instants après. Au moins pour qu’elle ait l’impression que je partais lui dire ma façon de penser. Lorsque je suis entré dans la cuisine, il n’y avait personne, mis à part le cuisinier qui me fixait et finit par me dire :— Tu cherches quelque chose ? C’était le genre de phrase à sous-entendu. Le sous-entendu de celle-là était « Casse toi ».
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