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Citations de Guillaume Hartmann (66)


L’épisode d’hier avait été la goutte de trop et mettre mon poing dans la figure de quelqu’un s’était révélé insuffisant pour chasser la colère qui m’habitait encore. Je ne savais pas combien de temps cela durerait alors je décidai d’en profiter pour convaincre ma chef de me laisser prendre ces foutus congés. Cependant elle ne flancha pas et me répondit avec un ton réciproque.— Ce sujet est clos il me semble.En temps normal, cela m’aurait refroidi et je me serai limite excusé de mon impertinence. Désormais c’était différent, je pouvais perdre mon boulot, je n’en avais plus rien à faire. Je préférais ça plutôt que de rester un adepte de la soumission plus longtemps. Alors je la fixai et lui répondit :— C’est ce qu’on verra.Sans attendre quoi que ce soit en retour de sa part je me dirigeai vers mon bureau, sous les regards interloqués de Susan et Josiane.
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Karen aurait eu 45 ans moins d’un mois après ce jour. C’était une femme aux cheveux blonds et aux yeux verts qui ne se lassait jamais de la vie. J’ai toujours été marqué par son élégance et sa facilité à attirer la sympathie. Lorsqu’on l’observait, on ne pouvait croire sans difficulté à quel point sa jeunesse avait été compliquée. Fille unique d’une relation sans lendemain, elle avait appris dès son enfance à se débrouiller seule. Cependant, l’absence totale d’affection à son égard avait créé en elle un besoin d’amour tel qu’il l’avait souvent conduit vers des hommes volages et destructeurs. Jusqu’au jour où elle rencontra un autre écorché de la vie : mon oncle. Conscients tous les deux des blessures de l’autre, ils s’étaient pour ainsi dire soignés mutuellement. Comblant tous les manques qu’ils avaient éprouvés jusqu’à maintenant.J’entrais à peine dans l’adolescence quand je l’ai rencontrée pour la première fois. Jamais je n’avais vu mon oncle aussi apaisé et serein pour l’avenir. Dès ce jour, j’ai souhaité connaitre un amour comme le leur. Un amour que seule la mort pouvait séparer.
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J’aurais aimé qu’un instant comme celui-ci illustre la conclusion de cet épisode de mon existence et qu’un nouvel ouvrage, sans rapport avec le précédent, puisse ainsi démarrer. Cependant, je savais au fond de moi que ce livre était encore loin de s’achever.
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J’aurais pu avoir des raisons de ne pas aimer ce petit. Il symbolisait le fait que sa mère, toujours maitresse de mon cœur, s’était donnée à un autre alors qu’il n’en avait été rien pour moi. Pourtant, je ne ressentis que de l’amour pour lui.
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Voyager avec une aussi grosse somme d’argent en liquide me paraissait trop risqué. Voyant que peu d’options s’offraient à moi, j’avais donc décidé un peu à contre cœur de confier les trois quarts de ma part à mon cousin. Je savais que lui ne me trahirait pas, mais je me méfiais beaucoup de ses contacts.
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Après tout, elle m’avait en quelque sorte jugé par le passé en estimant que je n’apparaissais pas comme assez digne de sa foi et de ses ambitions. Cependant je ne le fis pas. Le visage innocent du bambin m’enleva tout envie de mépris vis-à-vis de sa mère. L’amour que je portais toujours pour elle devait avoir sa part de responsabilité aussi. Je pris la décision de lui demander si je pouvais me joindre à elle, ce qu’elle accepta.
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Les relations hors mariage sont contraires à la doctrine évangélique, d’où le poids de la honte qui l’empêchait de me regarder droit dans les yeux. Jamais je n’aurais imaginé qu’elle se retrouverait dans cette situation un jour.
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Des années d’amitié s’en allèrent à jamais. J’aurais espéré des adieux plus longs, plus intenses. Après tout, il était mon seul ami. Du moins, le dernier encore en vie. Plus tard, je me fis la réflexion que finalement il valait peut être mieux que cela se soit passé ainsi.
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Ces souvenirs ravivaient les blessures causées par cette période de ma vie. Je voyais à travers les propos de mon oncle une trahison de sa part. Je réalisai combien il se servait de moi à sa guise. J’avais fait tout ce que je pouvais pour lui et voilà comment il me le rendait. Tout cela me fit pleurer de rage. Seule la présence de ma mère pouvait m’apporter le réconfort dont j’avais besoin.
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Je savais qu’il était sous l’influence de l’alcool, mais comme on dit, elle permet de délier les langues et de faire tomber les masques. Joseph se permettait de faire mine d’approuver ses paroles alors qu’il ne faisait même pas partie de la famille.
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La police ne recueillit aucun témoignage sur un potentiel véhicule qui trainait dans les parages ou un individu à l’air suspect. Le coupable avait pris soin de ne laisser aucun indice, son professionnalisme alimenta les choux gras des journalistes qui évoquèrent un possible serial killer.
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J’avais grandi avec l’illusion que mes parents ne seraient jamais confrontés à ces problèmes que je voyais dans les familles de plusieurs de mes camarades. Cette confrontation à la réalité de la vie ne me laissait pas indemne. J’étais souvent plongé dans mes pensées et ce jour-là ne dérogeait pas à la règle. Caleb le vit et, par respect, il me laissa tranquille. Nous restâmes à contempler l’eau translucide. Cela aurait pu durer des heures, si un bruit n’avait pas attiré l’attention de mon cousin.— J’entends un truc, dit-il en se retournant vers le haut de la montée.Le voyant grimper jusqu’au niveau de la route pour voir ce que c’était, je décidai de le suivre. Tout en restant camouflé dans les buissons, nous aperçûmes une petite fille qui devait avoir cinq ans à peine. Elle déambulait au milieu du chemin. Elle semblait perdue et sanglotait tout en regardant autour d’elle.
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La vengeance se mangeait apparemment glacée chez lui. Cette situation d’infiltrés devenait inconfortable, au point où je me demandais si elle allait aboutir un jour ou l’autre. Cela me coupait de mes proches. J’essayais de voir ma mère et mes amis mais plus ça allait, plus nous nous isolions avec Caleb et les contacts se résumaient à des coups de téléphones.
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Considérez qu’on est quitte. Si mon petit frère subit encore la moindre chose à cause de vous, je jure que vous le paierez au point où vous me supplierez de vous tuer. Je vous avais prévenu de ne pas chercher les ennuis avec Vincent !
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J’avais face à moi la personne responsable de la mort de ma tante. Pourtant je n’avais aucune assurance devant sa folie. Mes mains étaient si moites que je luttais pour ne pas faire tomber la tête que je tenais.
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Une femme. L’Artiste était une femme ! Du genre latino avec une quarantaine d’année. Loin d’être sexy et d’avoir une allure sensuelle, son visage possédait une froideur qui suffisait à ce que personne n’ose broncher rien qu’en le regardant.
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Je réalisais que dans ce milieu on pouvait vite se faire descendre et disparaître sans laisser de trace. J’essayai de me réconforter en me disant que mon cousin et moi étions efficaces dans tout ce qu’on nous demandait de faire. Même si Vincent avait la côte auprès du boss, ce qui s’était passé ne restait qu’un simple accrochage. Se faire refroidir pour une simple bagarre me paraissait exagéré.
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Je l’avais déjà surpris à humilier certaines des filles qu’il gérait. Il leur crachait dessus, les déshabillait en plein couloir de la résidence pour aguicher des étudiants. Selon lui il le faisait à titre d’exemple. Cela alla jusqu’à ce qu’il en cogne une devant les autres au point où la malheureuse était tombée dans les pommes.
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Ce que je faisais ne paraissait peut-être pas plus honorable aux yeux de beaucoup, mais pour moi c’était le cas. Comment ces filles avaient pu en arriver là, en esclavage face à cette tripotée d’hommes et à leurs fantasmes ? Caleb s’en révoltait aussi mais à part assister impuissants à ce spectacle, nous ne pouvions rien faire d’autre.
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La prostitution prospérait davantage. Cela me faisait mal de le reconnaitre, mais cet enfoiré de Vincent semblait gérer son affaire comme un maître. Il utilisait le parking du campus et de la résidence pour que les filles fassent un maximum de passes.
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