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3/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 16/02/1808
Mort(e) à : Paris , le 18/09/1857
Biographie :

Gustave Planche, est un critique littéraire français.
Il débuta à l’âge de vingt-deux ans dans la critique littéraire lorsqu'Alfred de Vigny, appréciant son mérite, le fit admettre comme collaborateur à la Revue des deux Mondes. Datant de 1831, son premier article fut une protestation contre les haines littéraires si vivaces à cette époque. Critique honnête, l’un des plus autorisés de la presse périodique, les critiques d’art et de littérature qu’il fit paraître dans cette revue furent considérées comme des modèles d’analyse lumineuse, de jugement solide et sain.
Il fit des comptes rendus de livres ou d’œuvres d’art dans l'Artiste, et surtout le Journal des débats et la Revue des deux Mondes. En 1836, il contribua à la Chronique de Paris, journal fondé par Honoré de Balzac, et il fit partie de ce joyeux cercle d’amis composé de plumes célèbres : Gautier, Hugo, Karr, dont l’expérience ne dura que six mois.
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Source : wikipedia
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Anvers et Cologne se disputent l’honneur d’avoir donné naissance à Rubens. Ce procès durait depuis deux siècles, quand M. Bakhuisen van der Brink est venu le trancher, en réduisant à néant les prétentions de Cologne et d’Anvers. Anvers, il est vrai, n’avait jamais produit d’arguments d'une grande valeur; mais les droits de Cologne semblaient solidement établis ; car si Rubens ne dit nulle part : «Je suis né à Cologne, » il dit formellement : « Cologne, où j’ai été élevé jusqu'à l’âge de dix ans. » Or on sait, d’une manière certaine, que son père, Jean Rubens, jugea prudent de quitter Anvers, sa ville natale, où il remplissait les fonctions d’échevin, en 1568, pour aller se fixer à Cologne avec sa femme, Marie Pipeling. Cologne servait alors de refuge aux martinistes, c’est-à-dire aux luthériens et à ceux qu’on soupçonnait d’attachement aux doctrines nouvelles. Comme Rubens est né en 1577, et que sa mère, Marie Pipeling, n’est revenue à Anvers qu’en 1587,
après la mort de Jean Rubens, on avait tout lieu de penser que Cologne revendiquait, justement, l’honneur d’avoir donné naissance à l’un des plus grands peintres dont l’histoire ait gardé le souvenir.
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Gustave Planche
De bons et beaux ouvrages, bien compacts, très pleins de matière et cependant clairement lisibles, aisément maniables, imprimés avec soin, et, par-dessus tout, peu coûteux. […] des pages claires, nettes, aérées, sans interlignes frauduleux et sans des steppes infinies de papier blanc.
Dessalles-Régis (pseudonyme de Gustave Planche), « Une bibliothèque choisie », Revue de Paris, juillet 1840, p.273-276
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D'après les calculs de la critique moderne, Phidias est né environ cinq siècles avant l'ère chrétienne; ainsi les fragments du Parthénon que nous admirons aujourd'hui n'auraient pas moins de deux mille deux cent soixante-seize ans. Car le Parthénon fut terminé dans la seconde année de la quatre-vingt cinquième olympiade, c'est-à-dire quatre cent trente-huit ans avant Jésus-Christ. Il faut qu'il y ait dans les ouvrages de Phidias un mérite incontestable, puisque après vingt-deux siècles révolus ils sont encore en possession de l'admiration unanime des juges les plus sévères.
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Quel que soit le parti adopté par le peintre en ce qui touche l’invention, le costume n’est-il pas un obstacle insurmontable? Si nous ne consultions que l’auteur du tableau accroché au Louvre, nous serions forcé de nous prononcer pour l’affirmative ; mais heureusement pour la peinture et pour nous, il s’est rencontré, dans le siècle présent, un artiste sérieux qui a su tirer parti du costume moderne, et cet artiste que tout le monde a déjà nommé, c’est Thomas Lawrence.
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Si un homme qui n'aurait jamais manié un pinceau disait sur Nicolas Poussin et sur Michel-Ange ce que nous lisons dans ces lettres, personne n'y ferait attention et ne jugerait à propos de le contredire ou de l'approuver: signées du nom de Léopold Robert, ces vérités vulgaires ne grandissent ni en valeur ni en autorité.
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Quoique André del Sarto ait composé un grand nombre de tableaux disséminés dans les principales galeries d'Europe, quoique nous possédions à Paris plusieurs ouvrages du premier ordre signés de son nom, cependant je ne crois pas devoir parler de ces tableaux. Malgré l'estime sérieuse qu'ils méritent généralement,malgré les précieuses qualités qui les recommandent à l'attention et à l'étude, il ne me semble pas nécessaire de les analyser pour donner une idée précise et complète du talent d'André del Sarto. Sans nul doute, ces tableaux ont une véritable importance; mais toutes les qualités qui les distinguent se retrouvent avec plus d'éclat et d'évidence dans les fresques du même auteur.
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Le Salon de cette année est de beaucoup, plus nombreux que celui de 1827. Ainsi, à ce qu’il semble, les artistes n’ont pas été surpris à l’improviste, comme on l’a plusieurs fois répété pendant le mois de répit qu’on leur a donné. C’est tout simplement, qu’une fois décidés à comparaître devant le jury national, ils ont voulu profiter des derniers instants qui leur étaient accordés, pour donner à l’oeuvre sortie de leurs mains toute la perfection dont ils sont capables. Il y a dans cette conduite, si naturellement explicable, tout il la fois courage et modestie. Le blâme serait folie, et la louange ne serait que justice,
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Ce qu'il dit de l'enseignement de la peinture mérite une attention plus sérieuse. Il est vrai que l'habitude imposée aux jeunes gens de copier chaque semaine, depuis le 1er janvier jusqu'au 31 décembre, une figure nue, tournée et contournée, ne développe pas d'une façon très-active le sentiment et l'intelligence de la peinture. Il est très-vrai que la plupart des maîtres, en suivant cette méthode, consultent plutôt leur paresse que l'intérêt de leurs élèves.
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