Sur les étagères, épars, mes livres d’alors, ceux-là mêmes que je lisais avec frénésie et dont on m’accusait de les préférer aux être humains ! Ce qui n’était pas faux. Je lisais comme certains boulimiques se gavent de nourriture, et quand mon petit frère est mort, j’ai lu davantage, à outrance, de façon névrotique, je me suis enfermé à l’intérieur des pages comme derrière des barreaux.