AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de H. Paul Honsinger (20)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
De haut bord, tome 1 : Coeurs d'acier

Premier tome annoncé d'une trilogie qui s'annonce comme un nouveau poids lourd de la science-fiction militaire sous-section marine spatiale (rachitique en France).



Le Cumberland est un destroyer (ou contre-torpilleur en français). Une des missions du destroyer de classe Khyber est l'infiltration de l'espace ennemi pour y anéantir sa flotte commerciale afin d'obérer ses efforts de guerre, exactement comme les sous-marins des Etats-unis franchissaient le périmètre de défense japonais pendant la seconde guerre mondiale (sic).



Le Lieutenant Max Robichaux, après un assaut digne d'un Bolitho ou d'un H. Hornblower lorsqu'ils étaient du même grade, va prendre le commandement du Cumberland. Et à l'instar de ses ancêtres et inspirateurs littéraires, l'équipage part à vaux l'eau, la faute à un désastreux précédent commandant.

Le fraîchement promu Capitaine de Corvette devra se battre sur deux fronts. Rétablir la confiance et la combativité de son équipage, aidé en cela d'une équipe d'encadrement solide et accomplir sa mission au mieux de ses capacités. Et quelles capacités...



L'univers de la série m'est apparue très sympathique. L'union terrienne d'environ 600 planètes est en guerre depuis 30 ans contre l'hégémonie Krag, des extra-terrestres. Au centre, quelques mondes humains non affiliés (une centaine) et environ une trentaine d'espèces extraterrestres (mais nous n'en verrons que trois).

Un univers classique (que l'on peut trouver dans le vieil homme et la guerre par exemple) très cohérent.

Si effectivement l'architecture politique ne vaut pas celle d'un David Weber, rappelons nous qu'il est difficile de comparer un premier tome à toute une série d'H. Harrington, aussi géniale soit-elle, même si je pense qu'à terme, l'auteur mettra moins l'accent sur la politique et l'organisation de son univers que Weber, pour rester dans la marine spatiale et son organisation.

Puisqu'on en est aux comparaisons, le spectre de la flotte perdue de Campbell vient bien évidemment pointer son nez. Eh bien, quant à moi, je trouve cette nouvelle série plus mature, plus précise et moins manichéenne que son aînée.



L'auteur s'est également largement inspiré des œuvres de Jack O'Brian et la rencontre, l'amitié et les aventures de Robichaud et du Docteur Ibrahim Sahin, docteur aux multiples facettes de linguiste et d'espion est digne de celles de J. Aubrey et Maturin.

Du vocabulaire de marine spatiale à foison, des acronymes militaires en pagaille, quelques références guerrières et quelques bons mots d'humour militaire font du roman un voyage qui rappelle celui de notre héroïne militaire sciencefictionesque préférée. Y'a pas, j'adore le "charabia" de navigation qui apporte une touche de crédibilité indéniable à tout le roman.

Et l'univers exclusivement masculin,avec cadets d'à peine 8 ans, rajoute à la comparaison de la marine de guerre anglaise de la fin du dix-huitième. (L'explication avancée, vaut ce qu'elle vaut, mais le but recherché est atteint).



On notera une désinflation certaine de la taille des vaisseaux, notamment par rapport à celle de l'honorverse. Mais si l'on compare, le tonnage du Cumberland (16.200 tonnes), est en fait celui des contre-torpilleurs modernes de la Marine d'eau salée terrienne. Un cuirassé fait 45.000 tonnes, un porte-avions moderne 100.000 et un Cargo jusqu'à 500.000 tonnes. (Les américains, les français sont plus petits). Ce qui correspond au volume qu'à voulu donner l'auteur à ses vaisseaux. Et ça me convient tout à fait.



Une mention spéciale à la scène de marchandage entre le Dr Sahin et un commerçant lors de la recherche d'informations sur une planète neutre. Excellent.

Au titre des reproches, puisqu'il en faut quand même un peu, je reconnais un récit parfois un peu décousu. On saute d'un problème au suivant, d'une aventure à une autre, un peu trop rapidement parfois. Le roman aurait peut-être gagné à être plus étoffé (mais peut-être est-ce le fan qui parle). D'un autre côté, dans un lexique à la fin, l'auteur livre des informations sur son univers, absente du corps du récit, ce qui laisse penser qu'il aurait pu développer bien plus son roman. Peut-être une politique éditoriale de coupe ? Allez savoir.



Je suis un des meilleurs publics (très indulgent) en matière de sf militaire. Mais j'affirme que ce premier opus mérite ses cinq étoiles, en dessous de Weber, mais au-dessus de Campbell (puisque ce sont les deux seules réelles œuvres modernes de marine spatiale à notre disposition en France).
Commenter  J’apprécie          8212
De haut bord, tome 3 : La dernière trouée du Cu..

Résumé ou pitch d’accroche ? : Baston contre les Krags.

Un troisième tome censé conclure une trilogie qui se termine par un clifhanger et une situation relativement inchangée entre les différents acteurs de la guerre ? Mon œil oui. Le quatrième tome de la trilogie est d’ors et déjà annoncé.

Autant j’ai adoré les deux premiers tomes, autant ce troisième opus m’a déçu. (Un peu, tout est relatif). Une bataille en entrée de presque 80 pages pour mieux nous préparer à une seconde bataille et une troisième. Bref, le roman n’est qu’une succession ininterrompue de missiles et de bravoure. Mince, tout ce que j’aime d’habitude. Que s’est-il passé ? Eh bien, j’ai beau m’interroger et tourner le problème dans tous les sens, la réponse est : Je n’en sais rien. Je me suis ennuyé pendant les trois derniers quart du roman après une entrée pourtant superbe.

Espérons un quatrième tome plus équilibré entre les personnages, l’histoire (mais gardons quelques belles scènes de combat quand même).
Commenter  J’apprécie          600
De haut bord, tome 2 : Rapprochement à giseme..

Toujours aussi bien.



Le Cumberland se retrouve encore au milieu des meilleurs (ou des pires, selon le point de vue) événements de la guerre opposant l’Union humaine aux Krags.



Mieux construit (moins saccadé) que le premier tome, nous avons quatre épisodes qui se tiennent et forment un roman cohérent, haletant et sincèrement très prenant.

Le bon docteur passe de personnage co-principal à très secondaire, restant néanmoins dans son rôle de candide (en matière de spatiale) mais dont on se demande sincèrement s’il lui arrive de faire son boulot de médecin à bord au lieu de servir de second second - sénateur Rione (la flotte perdue pour les intimes).



On a parfois des personnages et comportements un peu caricaturaux (Tape-dur et Duflot) mais ce n’est pas rédhibitoire.

Un jargon pseudo scientifique et technico-militaire qui fait tout ce que j’adore dans le space op militaire, presque (faut pas pousser non plus) digne de Weber.



De haut bord confirme sa place de choix dans le space opera militaire anémique en France (de toute façon, on n’a pas trop le choix, mais le choix est bon).
Commenter  J’apprécie          596
De haut bord, tome 1 : Coeurs d'acier

On est dans la SF militaire US bon teint .



Le coup classique donc ( sourires ) : Une union terrestre en guerre contre les Krags des extraterrestres puissants et menaçants .

C’est une guerre totale avec ces extraterrestres vindicatifs , avec de ce fait , des enjeux vitaux qui se jouent constamment , au moins en arrière-plan .



Ce texte embarque le lecteur dans une mission cruciale ( entre autres péripéties ) : localiser du matériel extraterrestre stratégique et l’anéantir .

Une bonne ambiance bien pensée et bien posée imprègne l’œuvre : Les aspects équipages et vaisseaux sont bien creusés , on sent un côté marine et sous-mariniers en particulier , qui est bien adapté et bien transplanté au contexte science-fictionel .

La matière est assez dense . Il a une dynamique exploratoire , de la recherche de renseignements militaires , des opérations militaires avec

des risques qui planent embusqués .

On n’est plus vraiment dans la SF à papa car il y a un décorum hard science qui est fonctionnel du point de vue romanesque , mais ce n’est pas un texte de hard science à proprement parlé , à mon humble avis .



Les personnages sont fonctionnels et crédibles , de la SF populaire satisfaisante de ce point de vue . Les personnages sont assez denses , même s’ils ont peu de réelle profondeur , hormis celle que leur délivre la trame narrative avec un trait assez épuré pour ce qui est de leur mise en forme .

Les descriptions sont fonctionnelles , assez immersives pour générer un environnement attractif .



Le rythme est soutenu mais l’action s’élance sur une trame ouvertement linéaire , un peu trop sans doute , mais c’est un premier roman , gageons que l’auteur viendra plus tard à plus de fondu dans ses dynamiques structurelles .

Mais bon , le compte y est , pas de doutes …



Un vrai bémol cependant , ces textes US de SF sont souvent Semper Fi ( Semper Fidelis ) , ce qui n’est pas nécessairement problématique , mais là , il y a une tonalité un peu mièvre autour de l’idée la Navy , que je trouve assez casse bonbons .



Je ne vois pas trop la filiation avec le « Weberistan « . je pense que l’auteur qui est un « jeune auteur « , est plus dans le ton de Ringo en beaucoup moins élaboré .

Un peu aussi en rapport avec David Feintunch aussi , pour la vision en profondeur sur la Navy ( avec une vision de cette dernière qui est complètement classique ) , et de part également un talent certain pour la dramatisation , joint à une exigence de réalisme contextuelle indéniable .



PS : lu en anglais .

Commenter  J’apprécie          500
De haut bord, tome 3 : La dernière trouée du Cu..

200 premières pages haletantes, suivies par 150 autres laissant plus le lecteur sur sa faim



Ce tome 3 (qui ne conclut pas le cycle) de De haut bord commence sur une base de 200 pages (sur 350) très nerveuses, nous projetant pratiquement sans discontinuer dans une action spectaculaire et l’application de tactiques très « créatives ». Après cela, les 150 dernières pages sont plus molles et offrent quelques combats supplémentaires, mais assez inexplicablement (et de façon frustrante) nettement plus courts que les précédents. Le livre se conclut sur un énorme cliffhanger, et il faudra attendre le tome suivant (annoncé, malgré les ennuis récents de santé de l’auteur) en 2018 (en VO) pour voir sa résolution. On pourrait, à part cet aspect plus « resserré » (moins de pages, plus d’action), faire la même critique sur ce tome 3 que pour le 2 : c’est souvent maladroit sur le plan littéraire, c’est plein de Deus ex machina et de plans d’une complexité démentielle qui pourtant se déroulent toujours comme prévu, l’info-dump généré par « Candide » Sahin est toujours aussi éhonté, mais bon, au final, on s’en fiche, ça fonctionne bien, et c’est tout ce qu’on demande. Même si je garde une préférence pour le tome 2 et, dans celui-ci, pour les premières 200 pages par opposition aux 150 dernières. Vivement la suite !



Retrouvez la critique complète (ceci n'est qu'un résumé) sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.com/..
Commenter  J’apprécie          170
De haut bord, tome 2 : Rapprochement à giseme..

C’est bourré de maladresses, mais qu’est-ce que c’est bien !



Malgré une traduction perfectible et une relecture qui l’est encore plus (je détaille en quoi dans la version complète de cette critique, sur mon blog), ainsi qu’une écriture de l’auteur qui est encore très loin d’être dépourvue de défauts (mais est en progrès), j’ai passé un excellent moment avec ce tome 2, vif, prenant et plein de tension dramatique. L’univers et les personnages s’étoffent, les enjeux de la guerre sans merci contre les Krags montent, et le final du cycle promet d’être aussi passionnant qu’explosif. C’est donc la preuve qu’on peut être conscient des défauts d’un livre (bien réels), mais pourtant le vivre intensément et, globalement, l’apprécier sincèrement.
Lien : https://lecultedapophis.word..
Commenter  J’apprécie          130
De haut bord, tome 1 : Coeurs d'acier

(note réelle : 3.75 étoiles)



Un roman plus proche de Jack Aubrey que d’Honor Harrington, très sympathique mais qui ne se hisse pas vraiment à la hauteur des cycles de référence en SF militaire



Ce roman fait une habile fusion entre le style et les caractéristiques de la littérature militaire navale (Jack Aubrey, Horatio Hornblower) qui inspira David Weber et les livres consacrés à la guerre sous-marine de Tom Clancy. Il se sert d’une petite touche de post-apocalyptique pour justifier le fait que les femmes soient absentes des vaisseaux de guerre en cette année 2315 mais que, par contre, des garçons de huit ans (pour les plus jeunes) y servent en tant que cadets. Au final, cependant, si nous avons affaire à une SF militaire (spatiale) qui n’est pas désagréable (il y a de l’humour, le style est agréable et fluide, c’est correctement rythmé, et certains dialogues sont vraiment très bons), il manque l’ampleur du cycle d’Honor Harrington, l’aura de ses personnages emblématiques, la richesse et la cohérence de son contexte, le côté détaillé et la tension dramatique de ses combats. Ça me rappelle Tanya Huff et les aventures de Torin Kerr, on passe un moment très agréable en lisant ses aventures mais on ne saurait qualifier ça de cycle de référence (rien que du fait que c’est trop lourdement inspiré par Weber, O’Brian ou Star Trek, pour commencer).



Je lirai sans aucun doute les deux tomes suivants, cependant. De plus, c’est à signaler, je trouve que ce roman constitue une très bonne porte d’entrée pour quelqu’un qui voudrait se lancer en douceur dans la SF militaire (spatiale), puisque c’est plus digeste que les nombreux et très gros tomes d’Honor Harrington (à moins d’être complètement allergique aux omniprésents acronymes militaires).



Retrouvez la version complète de cette critique sur mon blog.




Lien : https://lecultedapophis.word..
Commenter  J’apprécie          134
De haut bord, tome 1 : Coeurs d'acier

Salut les Babelionautes

En général je ne lis pas en numérique mais la je me suis laissé tenter par l'offre des éditions l'Atalante. 4,99 € par tome en Epub.

Bien m'en a pris!! j'ai découvert un Auteur qui c'est clairement inspiré de la Royal-Navy que des oeuvres d'Auteurs comme Patrick O'brian, Alexander Kent, Cecil Scott Forester ont magnifiés.

Et bien sur David Weber et son Spaces-opéra qui met en scène Honor Harrington même si dans le cas de cette trilogie le héros est un homme.

On retrouve quelques similitudes avec les oeuvres cité plus haut, un premier commandement dans un vaisseau ayant une mauvaise réputation, un médecin qui devient un ami pour le commandant, une premières mission à haut risques.

Merci a Frank Reichert pour la traduction.
Commenter  J’apprécie          102
De haut bord, tome 1 : Coeurs d'acier

Voici un nouveau venu dans la sf militaire, Paul Honsinger avec une trilogie baptisée Cœur d’Acier, De Haut Bord en est le tome d’introduction. Le lecteur découvre un jeune officier Max Robichaux tout fraîchement nommé à la tête d’un vaisseau spatial furtif, un destroyer du nom de Cumberland. L’équipage dispose d’une piètre réputation, mais l’Amiral en charge du secteur lui adjoint quelques solides ou brillants officiers pour le seconder. Sa mission infiltrer un secteur neutre et saper les voies logistiques ennemies.



Un navire de haut bord présente la particularité de ne pas pouvoir couler, en théorie. Nous pouvons d’ores et déjà apprécier l’inspiration maritime de l’auteur. Nous fera-t-il une Titanic ou pas ? A-t-il les moyens de détrôner David Weber et son cycle référence, Honor Harrington? Rivalise-t-il avec La Flotte Perdue de Campbell ?



De haut bord se dissocie de ces deux cycles, dont les « empires galactiques » sont en guerre entre humains. Dans Cœur d’acier, les humains affrontent des aliens, les redoutables Krags. D’autres organisations, nations spatiales, ou planètes sont originaires de notre bonne vielle Terre, mais peu d’entre elles se sont alliées à l’un des belligérants. Les communautés humaines présentées ne révolutionnent pas nos connaissances des diverses cultures actuelles : nous rencontrons un peuple marchand avec quelques influences multiculturelles, croisons un équipage prétendument mormon, des spatiaux digne de sa Majesté E.R. II…



A la différence de Weber, Honsinger met en scène plusieurs puissances extraterrestres spatiales. Les deux races mises en avant sont d’une part les Krags dont le rat bien de chez-nous est l’ancêtre, et les plefungs ressemblant au poisson-chat, en bien plus gros … et plus intelligent!



Il y a un peu plus de 30 ans, les Krags ont agressé brutalement et inopinément la Terre et ses planètes. Les raisons seront dévoilées plus tard dans le livre, aussi je m’abstiendrai de vous faire des révélations. La survie de milliards d’humains sont en jeu, car les faces de rat sont organisées, violentes et résistantes. C’est un peuple barbare et malin, l’association de ces deux caractéristiques en fait un adversaire coriace voire léthal.



Sur une autre partie du spectre extra-terrestre, se trouve les plefungs qui ressemblent fort au Peuple de l’eau de Poul Anderson dans Enseigne Flandry, la conquête spatiale en plus. C’est une espèce ayant un goût prononcé pour l’intégrité de son territoir spatial, la paix, ainsi que pour l’esthétisme; et j’ajouterai pour la contemplation. Elle demeure une nation farouchement neutre, comme la Suisse, mais sera amenée à jouer un rôle dans l’aventure de Max et compagnie.



En comparaison des deux sagas de Sf militaire, ce premier tome peine à sortir du lot en terme d’univers. Il n’offre pas un « empire » aussi fouillé que Manticore. Même s’il est régulièrement reproché à David Weber ses descriptions politiques et socio-économiques tranchées, l’univers d’Honsinger ne possède pas cette complexité. Campbell dans La Flotte perdue développe davantage l’aspect politique et les jeux diplomatiques au sein d’une même coalition et introduit un mode de vie qui ne reflète plus les us et coutumes des Armées et Marines passées et actuelles.



L’originalité la plus flagrante tient en l’absence des femmes dans le récit. Bien que je ne sois pas affiliée à un mouvement féministe revendicatif, ce parti-pris me chagrine fortement. Les droits des femmes et le regard équitable dont elles doivent bénéficier sont un combat permanent. De nos jours, un auteur ne devrait pas les poser en simples poules pondeuses ! Oui, c’est un coup de gueule! D’ailleurs la raison, plutôt fallacieuse invoquée dans son roman n’apporte absolument aucune plus-value au récit ou à la dramatique.



Critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.wordpress...
Commenter  J’apprécie          100
De haut bord, tome 3 : La dernière trouée du Cu..

Salut les Babelionautes

Je suis un peu déçu par ce tome trois, d'abord par la quasi invulnérabilité du destroyer USS Cumberland que j'avais déjà noté dans mon avis sur le tome deux.

Ensuite la fin n'en est pas une car on sent bien que Paul Honsinger prévoit une suite qui n'est pas encore parue.

Même la Salamandre, dans l'oeuvre de David Weber, ne s'en ai jamais sortie sans quelques pertes matérielles ou humaines.

Ce qui décrédibilise le récit, car dans l'un des affrontement et face a une force ennemies vraiment supérieure,

Cela dit, cette trilogie qui n'en ai plus une, m'a suffisamment plut pour que je me procure la suite quand elle sera disponible.

En attendant je vais surement me replonger dans la Saga Honnor Harrington qui est pour moi le Must du Space-Opéra.

pour la troisième fois je remercie Frank Reichert pour la traduction.
Commenter  J’apprécie          79
De haut bord, tome 2 : Rapprochement à giseme..

Salut les Babelionautes

Je continue donc cette trilogie en numérique avec ce tome deux pas piqué des hannetons.

Le seul bémol que je ressens vient de la presque invulnérabilité de Max Robichaux dans les affrontements spatiaux, dans la Saga Honor Harrington David Weber ne la rend pas invincible, elle essuie des pertes même si au final elle est victorieuse.

D'ailleurs c'est aussi un choix de Honsinger de ne pas avoir de spatiaux du sexe opposé, il s'en explique avec ce virus utilisé par les Krags qui a décimé la gent féminine.

Bref!! je vais attaquer le tome trois (toujours en numérique) en envisageant l'achat d'une liseuse car pour le moment je lis sur le PC.

Merci encore une fois a Frank Reichert pour la traduction.
Commenter  J’apprécie          71
De haut bord, tome 1 : Coeurs d'acier

Bon je vais le dire dés le début, ça n'a pas été une excellente lecture mais je ne peux pas dire non plus que je n'ai pas aimé ce roman, on est vraiment entre les deux. Une lecture mitigée en fait, d'un coté j'ai bien aimé l'action, le scénario global et certains des points abordés que je trouve relativement originaux, alors que je n'ai pas trouvé crédible d'autres points que je vais détailler ici.



Je pense qu'une partie de ma déception vient justement de la comparaison que j'attendais avec Honor et la Flotte perdue, que j'ai lu et bien aimé. Comme toujours c'est plus facile d'expliquer ce qui ne va pas donc on va surtout parler des problèmes de ce livre.

J'ai trouvé que toute la première partie du livre, qui concerne la gestion de son équipage vraiment pas à mon gout. En fait tout était trop lisse, trop facile. Un problème? La solution est trouvée dans les pages qui suivent. Mais je pense que pour une personne qui lit ce genre pour le première fois ce livre peut être une bonne introduction au genre parce qu'il est loin d'être aussi dense que ceux de ces prédécesseurs qui peuvent faire peur. En gros c'est pour moi un tome parfait pour un nouveau lecteur, voir un amateur de YA.



La gestion de l'équipage, qui correspond environ à la moitié du livre manquait de plein de petits détails qui airaient pu rendre le tout plus réaliste. Un exemple vraiment pris au hasard : ils ont en réunion au début, et on a vraiment un monologue du capitaine, assez long, qui liste une foultitudes de points à changer. Et a aucun moment l'auteur ne décrit ce que font les autres personnages participants à cette réunion, il ne dit pas de quelle façon ils retiennent la liste sans prendre de note, ni comment ils organisent les changements, il manquait les interruptions pour clarifications et autres dialogues quoi, ça m'a directement donné une impression de stérilité du récit.



Je n'ai pas non plus vraiment aimé le fait que pendant toute cette partie du livre, les seules fois ou on suis d'autres personnages que le héros c'est pour un point bien précis pour étayer le problème qu'on était en train de résoudre. Ça ne faisait absolument pas naturel, c'était comme si on mettait une flèche pour souligner le problème avec pour sous-titre "vous voyez, il a raison le capitaine, il y a bien un problème". C'était redondant et ça gâchait un peu la résolution vu qu'on se doutait comment ça allait finir à chaque fois.



En gros j'avais l'impression que l'auteur avait une liste de problèmes à résoudre dans ce genre de situation et qu'on les passait les unes à la suite des autres en les résolvant de la meilleur façon qu'il soit bien sur.

Et c'est un des autres points que je n'ai pas trop aimé sur cette partie, c'est le capitaine, notre personnage "principal" qui manquait de cohérence que ça soit au niveau de la narration (des fois on a toutes ses pensées et à d'autres moment c'est le blanc complet) ou niveau de son caractère et de son passé.



C'est difficile à expliquer concrètement ce que j'entends par la. En fait, la plupart du temps on entend ses pensées, ce qu'il décide, et pourquoi il le fait, ce qui est normal quand ce personnage est le narrateur, alors qu'a d'autre on s'en éloigne et on le traite comme si le narrateur devenait extérieur, et ces changements m'ont déstabilisé je pense. Par exemple à un moment il consulte des personnes sur un n-ième problème, on nous décrit les dialogues, les débats que les consultants ont sur le sujet, et finalement le capitaine les interromps et leur dit que c'est bon, qu'il a décidé ce qu'il fallait faire. En fait pendant tout le passage pour moi il manquait le débat intérieur que le capitaine aurait du avoir dans sa tête en écoutant ses consultants pour nous expliquer pourquoi il a pris la décision, c'était comme si le personnage du capitaine sur cette scène n'était plus le personnage principal, et qu'on se contentait d'être un observateur extérieur.

Je ne sais pas si j'ai été claire la dessus en fait.

En tout cas le résultat c'est que j'ai pas eu l'impression de connaitre le personnage, je m'en suis détachée et il a fini par manquer vraiment de profondeur.

Surtout que pendant la quasi totalité du livre on a vraiment l'impression que c'est une personne équilibrée, même dans les pires moment il est calme, posé, sensé, aucun souci quoi. Et d'un coup ... on découvre qu'il avait en fait un gros problème psychologique et qu'il a un passé très sombre et dramatique qui le mine de l'intérieur depuis longtemps ... Non, vraiment la pas crédible, ça fait vraiment trop "rajouté à la fin pour dramatiser la situation". Il n'y avait vraiment RIEN qui laissait supposé que ça soit le cas avant, pas la moindre indice.



Bon je précise que malgré ces problèmes à aucun moment je n'ai eu l'envie de fermer mon livre, non pas à ce point, en fait j'ai juste trouvé que c'était vraiment trop traité en surface, et que ça manquait de profondeur. Un peu comme si le livre était destiné à un public YA plus qu'adulte. Passons sur ce début orageux.



Pour ce qui est du reste sur cette première moitié de livre, il y a plusieurs points abordés que j'ai bien aimé. Par exemple le fait que l'auteur ajoute des abordages de vaisseaux dans son histoire. C'était bien la première fois que j'en lisais, en général dans ce genre de littérature on est plus dans de la tuerie à distance que dans le corps à corps (vu les distances dans l'espace). Et j'ai trouvé que ça rajoutait le coté combat à l'arme blanche très sympa.



Le second point que j'ai bien aimé c'est le coté psychologique de l'équipage et l'usage et la fabrication de drogues sur les vaisseaux. J'avoue que c'est la aussi un point qui est très rarement abordé, en général on retrouve le thème sur des bases, au sol quoi, mais jamais dans le confinement d'un vaisseau. Sans parler des histoire de dépression et de suicide qui la encore, même si elles étaient abordées de façon trop simple (je ne vais pas revenir sur le sujet), étaient originales.



La seconde partie du livre, qui était bien plus centrée sur l'action était pour moi bien meilleure. On sortait enfin du huis clos d'avant pour se tourner vers l’extérieur. Et le résultat était bien distrayant, l'histoire est sympa et la résolution aussi. Je l'ai lu quasiment d'une traite et ça à fait du bien à mon humeur je dois dire.



Du coup c'était d'autant plus dommage que ce début ai duré si longtemps pour pas grand chose vu que ce n'était que l'introduction de l'histoire.

En gros je me doute que la suite sera meilleur, car maintenant que les problèmes sont principalement résolus on ne va surement pas revenir la dessus, et on va rester sur les parties les plus intéressantes du livre.

C'est pourquoi malgré cette lecture moyenne je donnerais sa chance au tome suivant pour voir ce que ça peut donner sur le long terme !



14/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
Commenter  J’apprécie          73
De haut bord, tome 3 : La dernière trouée du Cu..

Un tome fun et plein d'actions mémorables, même si le rythme était peut être un peu inconsistant.





Nous découvrons le commandant Robichaux en bien mauvaise posture au début de ce tome. Après avoir fuit à la fin du tome précédent, le voici acculé par les Krag dans un piège. Entouré de huit vaisseaux qui savent qu'il est dans le coin et qui l’empêchent de sortir, il n'est encore entier que grâce au camouflage de son nouveau vaisseau qui le rend indétectable sauf au scan direct.



Il va bien falloir trouver un moyen de s'en sortir, surtout qu'il est chargé d'une mission importante pour qui pourrait changer le visage de la guerre : détruire un amiral ennemi qui se rend actuellement sur le front ...





Petit rappel du contexte de la série : Le commandant Max Robichaux est à la tête de l'USS Cumberland. Lui, son ami le docteur Ibrahim Sahin, le medecin de bord, et tout son équipage se battent contre les Krags, une espèce extraterrestre qui a décidé de faire des humains sa première cible, dans des missions spéciales d'infiltration. Le tout grâce à un tout nouveau type de vaisseau qui est capable de masquer sa chaleur pendant un temps et donc d'être totalement indétectable sauf si on passe un scan directement dessus (et vu l'immensité de l'espace, à moins d'être acculé, c'est un coup de chance).



*****



La narration est à la troisième personne, de ce fait l'auteur utiliser la présence du docteur comme ressort explicatif. Celui ci n'étant pas du tout familier avec la marine, il n'en comprend ni le jargon, ni les principes. De ce fait celui ci n'arrête pas d'interrompre Robichaux et les autres officiers pour demander des explications. Explications bien entendu bienvenues pour le lecteur qui ne comprenait pas plus que lui ce qui se passait avant.



Dans le tome précédent ce principe m'énervait, c'était d’ailleurs pour moi le principal point noir. Surtout que je trouve que la présence du docteur est vraiment "en trop" dans la plupart des cas. Il n'est pas marin, il n'a rien à faire dans les briefings de mission top secret par exemple, même si il nous permet de les comprendre.

Mais le point positif dans ce tome, c'est qu'il y en a beaucoup moins. Du coup ça m'a moins braqué et j'ai pu apprécier le tome plus sereinement.





Franchement le début de ce tome était admirable. Les tactiques utilisées par Robichaux sont à entrer dans les annales tellement son esprit tactique et son ingéniosité brillent.

Si il y a un point fort dans cette série c'est la façon dont l'auteur arrive à trouver toujours de nouveaux détails et tactiques qui rendent passionnant les passages difficiles. Les 150-200 premières pages de ce tome étaient donc vraiment totalement ce que j'avais envie de lire.



Au final le livre se découpe en deux parties. La première étant de se sortir de sa situation de départ bloquée, donc j'ai parlé juste au dessus. Le problème vient de la suite. Ayant été bluffé par le génie de ce passage, j'ai trouvé la suite bien plus plate et en comparaison sans grand intérêt. Surtout les passages du début de cette seconde partie qui ne sont que des blabla et des problèmes de hiérarchie sur une mission à plusieurs.



Même quand l'action arrive enfin on est sur un niveau en dessous. L'auteur innove un peu en nous montrant tout un passage important de la seconde mission par les yeux de l'ennemi. C'était bien trouvé parce que du coup on n'a aucune idée de ce que va faire Robichaux. On le découvre au fur et à mesure que les Krags le subissent. Par contre on se doute un peu de la fin de cette manœuvre et donc ça donne moins de palpitations que le début.



Reste le passage final qui était une bonne conclusion au tome mais qui manquait un peu de puch car n'étant qu'une succession d'attaques rapides qui finissent rapidement aussi. Robichaux est toujours aussi bon, rien à redire. Il arrive toujours à trouver un truc à faire dans une situation désespéré mais vu que tout s'enchaîne trop rapidement on n'a pas vraiment le temps de sentir la tension monter.



*****



Sur l'ensemble de la série (et pas spécifiquement sur ce tome ci) si je devais faire une critique je dirais que des fois ça fait peut-être un peu trop carte postale pour la marine. Tout se passe trop bien, pas de conflits, les personnages ont toujours la bonne attitude. C'est trop lisse pour être crédible, du coup il faut limite se croise dans du Star Trek pour apprécier (il y a d'ailleurs des références dedans). Ça ne sera pas un point négatif pour tout le monde, bien sur.



Le fait d'avoir éliminé les femmes simplifie aussi la tache de l'auteur qui n'a donc pas à se soucier du coté sentimental de ses personnages. Ça n'est pas non plus très crédible, surtout qu'à aucun moment ce fait devient une frustration pour les hommes, étonnant vu le nombre d'ados et de jeunes hommes que le vaisseau comporte.



D'après ce que j'ai lu sur le site de l'auteur, il souhaitait faire de cette série une série récurrente mais n'en a pas eu l'occasion pour l'instant. Ce tome est sorti en VO en 2015 et rien depuis (il comptait sortir un tome par an). Apparemment il est tombé malade et n'a pas pu reprendre l'écriture. J'espère qu'il se rétablira et que dans les années à venir on aura le plaisir de retrouver Robichaux et les autres.



Au final j'ai passé un bon moment dans ce tome. Il était très sympa, un peu mieux que le précédent au niveau des explications mais un peu moins bon au niveau du rythme. Le tout se compense et place donc ce tome au même niveau.



16/20


Lien : https://delivreenlivres.blog..
Commenter  J’apprécie          60
De haut bord, tome 2 : Rapprochement à giseme..

Bien que souffrant des mêmes problèmes que le tome précédent, j'ai tout de même passé un meilleur moment dans ce tome ci.



Pour pouvoir combattre les Krag, qui sont bien trop puissants, les humains doivent s'allier. Malheureusement les nations sont multiples et les enjeux très lourd, rendant les négociations difficiles.

Max Robichaux, nouveau commandant du Cumberland, doit escorter le docteur Ibrahim Salim qui a rendez vous avec les dirigeants des mondes unifiés de Rashid dans l'espoir d'accélérer les choses.



Mais les obstacles sont nombreux, aussi bien externes qu'internes, et le voyage de Max ne sera pas de tout repos ...





Je ne vais pas à nouveau détailler tout les points que j'ai moins apprécié, ils sont quasiment identique à ceux que j'avais décrits dans ma chronique du premier tome, Coeurs d'acier, bien que moins marquants ici.

Heureusement d'ailleurs, sinon j'aurais du mal à dire que cette lecture a été meilleure. Ce qui a été le cas ici, étrangement. On peu peut être dire que le fait que je m'attende à les trouver m'a aidé à les oublier rapidement et à m’immerger plus facilement dans le récit.



Je vais tout de même vous parler de ceux qui m'ont le plus gênés ici.

Le premier est que j'ai trouvé qu'Ibrahim n'était en fait que l’excuse pour Max d'expliquer ses actions au lecteur. En fait en dehors de ça, il ne sert quasiment à rien. Sa présence dans la salle de commande ne se justifie absolument pas et est même contradictoire avec tout les règlements dont Max est pourtant très friand en temps normal. Il pourrait très bien être un autre membre lambda de l'équipage, ceux dont on n'entend jamais parler parce qu'il ne se passe rien autour d'eux.



Le récit est donc émaillé de "Explique moi Max, je ne comprend pas ce que tu es en train de faire et le vocabulaire utilisé", suivi de "Mais bien sur mon cher, voici ce qui va se passer ..."

Et j'ai trouvé ça très énervant, leur relation n'évolue pas un poil, le docteur ne comprend toujours pas plus à la fin qu'au début, il demande sans cesse des explications pour tout.



Le second point est le coté trop parfait de Max. Ce type est vraiment un génie sur tout les points, il a toujours LA bonne idée au bon moment, dans les pires situations, etc ...

Et du coup on a la liaison avec le point précédent, il passe donc le tome à expliquer ses points de génie ce qui donne l’impression qu'il est toujours en train de vanter le fait qu'il est bon et qu'il le sait Et bien sur, que les autres ne le sont pas, on ne rencontre personne qui est à son niveau, vu que le seul qui pourrait l'être est trop éloigné pour être vraiment inclut dans l'histoire. On est dont souvent confronté à l'imbécilité des autre commandants ce qui oblige Max à de nouveau prendre la main d'une façon ou d'une autre.



Bref, une fois mis de coté tout les défauts qui peuvent énerver, le reste m'a bien plu. L'ensemble se tient, et on n'a pas le temps de s'ennuyer.

Pour une fois je n'ai pas noté de sentiment de tome de "milieu de série" tellement il se passe d'événements importants et capitaux pour la suite.



Le fait d'ajouter aux problème interne un coté politique était une bonne idée. Ça rajoute de la profondeur au récit et ça nous sort un peu de la routine qui s'était installée dans le premier.

Au final j'ai tout de même passé un bon moment dans cette lecture, contrairement au premier et j'ai du coup bien envie de lire la suite, ce qui est un bon point étant donné ma réticence à donner sa chance à ce tome ci que j'avais à la fin du premier.





15.5/20
Lien : https://delivreenlivres.blog..
Commenter  J’apprécie          40
De haut bord, tome 3 : La dernière trouée du Cu..

Voici donc la fin des aventures de Max Robicheaux sur le Cumberland. Mais pas la fin de ses aventures. La recette des deux premiers volumes est appliquée quasi telle quelle à ce dernier opus, installant de fait un sentiment de répétition et de lassitude. Les Krags sont méchants, les humains sont rusés, rien de neuf.

L'univers décrit par - très - petite touche mériterait d'être approfondi, d'autant plus que certaines idées tiennent bien la route. On a là une trilogie de sf militariste assez binaire, et concentrée sur le parcours d'un unique bâtiment.

C'est un peu dommage.
Commenter  J’apprécie          30
De haut bord, tome 1 : Coeurs d'acier

Pas simple à noter...



J'ai indubitablement pris du plaisir à la lecture des trois premiers tomes. L'univers est potentiellement immensément vaste et intéressant, tant géographiquement que culturellement, historiquement et politiquement.

On enchaine les combats à l'arme nucléaire (toujours un kif, hein, faut pas se mentir) et pour un non scientifique comme moi, les descriptions techniques restent accessibles. Des dialogues ça et là sympas quoiqu'en nombre trop limité à mon goût.

Par contre, cela manque vraiment de noirceur...L héroïsme, la bravoure et l intelligence c'est bien, bel et bon, mais faut se ramasser de temps à autre quand même. D'ailleurs les quelques pertes ne donnent pas l occasion de s'appesantir...peut être est ce mieux à vrai dire, le larmoyant, sans nul doute à l'occasion déployé, n'eut rien rajouté.

Tout se passe toujours trop bien même dans des situations inextricables (à 8 plus gros que toi contre 1, t'en détruit 5...sérieux?)....Des plans qui sont même plus tirés sur la comète mais sur une grosse lune de Jupiter et qui se déroulent sans accroc...Autant pour cette sentence que l'on retrouve dans nombre de romans, un plan de bataille est génial jusqu'au premier coup de feu (ou à peu prêt vous avez compris l'idée).

La narration....suis ambigüe aussi. Le rythme est assez soutenu ce qui sied à la lecture, mais peu réaliste quant à l'évolution dans l Univers. Les évènements miraculeux s'enchainent ce qui retire du réalisme tout autant que les demis pépins qui arrivent comme un cheveu sur la soupe.

Notre héros omniscient qui se rend compte en tombant (seul fois en 1500 pages...)dans son vaisseau que des pièces sont défectueuses et que un de ses subordonnés, non moins brillant, lui a justement pondu un rapport à ce sujet quelques minutes avant...magique.



J 'ai la dent dur....mais j'ai dévoré les 3 tomes en moins de 3 jours (confinement effect...). C'est sans doute un peu trop mâtiné de ricain qui tâche pour moi, un peu comme un Clancy quoi...non quand même pas, niveau inégalable.

Mais au fond je crois que ce qui me déçoit c'est que je pressens que l Univers décrit ne sera jamais exploité à sa juste mesure et cela serait objectivement très très décevant. J'espère me tromper.

Commenter  J’apprécie          20
De haut bord, tome 3 : La dernière trouée du Cu..

J'adore le genre et j'ai adoré ce cycle mais je suis d'accord avec les autres critiques, ce troisième volet est plus mou, il y a moins de suspense et hormis la scène finale, on ne ressent pas réelle de mise en danger pour le Cumberland et son équipage. Du coup c'est assez agaçant. La personnalité et les saillies piquantes du Dr Sahin allègent toujoues aussi bien les descriptions militaires parfois très denses. Nouveauté plutôt bienvenue dans ce volume, une scène entière du point de vue krag, un aperçu de leur mode de pensée, de leur société et des règles qui la régissent. Ce tome devait clôturer les aventures de Max Robichaux et vue la fin en queue de poisson, j'espère que les rumeurs d'un 4 ème tome vont se concrétiser.....et très vite.
Commenter  J’apprécie          20
De haut bord, tome 2 : Rapprochement à giseme..

Ce second tome de la trilogie « De haut bord » a confirmé mon impression du premier. Par contre, petite aparté, « Rapprochement à gisement constant »… sérieusement, c’est quoi ce titre ?! Bon malgré cela, j’ai retrouvé avec plaisir Max Robichaux et ses équipiers du Cumberland.



Même si la ressemblance avec la Saga Honor Harrington est toujours présente, j’ai plus facilement réussi à m’en détacher avec ce tome, et à arrêter mes incessantes comparaisons de la fois précédente. Enfin la plupart du temps…



L’univers et les personnages s’enrichissent progressivement à travers ce tome. L’univers me plaît beaucoup, pour ce qui est des personnages je suis un peu plus mitigée. Certains sont assez caricaturaux, d’autres me laissent plutôt indifférente. Côté action, ce tome est très centré sur la guerre contre les Krags, il m’a paru plus rythmé avec plusieurs parties distinctes, pas mal d’actions pour un rendu bien construit et assez prenant.



Au final, un bon tome de space opera militaire comme je les aime. Une trilogie à découvrir pour les amateurs du genre.


Lien : http://raconte-moi.net/2018/..
Commenter  J’apprécie          20
De haut bord, tome 1 : Coeurs d'acier

Pour être honnête, je n'ai vraiment apprécié ce roman qu'à partir de la moitié environ. La première partie ne dégageant, pour moi pas beaucoup d'intérêt. C'est une mise en place, on découvre le héros, son nouveau vaisseau, on y évoque les enjeux de la guerre contre les Krags (les rats géants).

Ce que j'aurais retenu de cette première partie ? Une overdose de termes militaires, des stratégies alambiquées trop détaillées qui empêchent de se plonger dans l'action et la tension du moment. Peut-être que les fans de Hard Science fiction s'y retrouveront car il est vrai que j'éprouve plus de plaisir à lire de la science fiction moins détaillée, plus facile à aborder.



Un autre point négatif, le manque de développement des personnages secondaires. Nous suivons Max, le commandant, qui reste assez lisse dans ce premier opus. Je me suis, pour ma part, plus attachée au personnage de Sahin, le médecin de bord (il me rappelle un peu Bones dans Star trek). Il est plus approfondi que la plupart des autres personnages mais il manque un petit quelque chose pour le rendre vraiment réel, vraiment attachant. Il est souvent là seulement pour obliger Max à préciser les termes techniques utilisés et que le lecteur ne comprend (en général) pas.

Autre point, qui à mon avis découle du fait que l'auteur veuille recréer l'ambiance des navires militaires d'antan, il n'y a pas de femmes. Alors, oui, la majorité des femmes a été décimée par un virus mais de là à les empêcher de s'engager dans la Spatiale si elles le veulent... Bonjour le progrès. En gros, leur rôle est d'avoir des bébés pour faire perdurer l'espèce humaine ?



La deuxième partie ressemble plus à ce que j'attends d'un roman de science-fiction. Il y a de l'action, des problématiques plus humaines. On visite des planètes, on rencontre des aliens non humanoïdes. C'est plus fluide, plus agréable à lire et de ce fait, plus immersif.



Je pourrais donc recommander ce roman à ceux qui ont déjà l'habitude de lire de la science fiction militaire et qui aiment savoir combien de kilos pèse le missile bidule truc, à quelle vitesse il va, qui l'a construit, de quelle couleur il est, etc.

Pour les autres, ce n'est peut-être pas par De haut bord qu'il faut commencer.
Commenter  J’apprécie          20
De haut bord, tome 1 : Coeurs d'acier

Cœurs d’acier est le premier tome de « De haut Bord », une trilogie de science-fiction militariste. On y fait la connaissance de Max Robichaux qui prend le commandement du Cumberland, un vaisseau que le commandant précédent a laissé avec un équipage au moral le plus bas. Le nouveau commandant devra se charger de cet équipage, tout en se lançant dans la guerre contre les Krags, une espèce extra-terrestre.



Cette lecture m’a dès le départ fait penser à la série « Honor Harrington » et j’ai eu tendance à faire beaucoup de comparaison au début du roman. C’est surtout la présentation des personnages qui m’a un peu gêné. Alors que dans la série « Honor Harrington », chaque personnage est bien détaillé et approfondi, j’ai trouvé que c’était beaucoup moins le cas ici, et ça m’a un peu gêné de ne pas connaître davantage l’équipage. J’ai également été gêné par l’absence de personnages féminins, certes après quelques temps, ce point est expliqué, mais je ne sais pas trop, ça m’a plus fait l’effet d’une excuse qu’autre chose.



Après passer ma phase de comparaison, je suis assez rapidement rentrée dans l’histoire et je l’ai vraiment beaucoup apprécié. L’histoire est clairement découpée deux parties, une première plus lente où on suit toute la prise en main de ce nouvel équipage et son évolution. J’ai trouvé tout ce travail avec l’équipage intéressant, même si parfois la résolution des problèmes semblait un peu facile. Mais plein de thèmes sont abordés par rapport au moral et à l’efficacité de l’équipage et c’est plutôt intéressant. Dans la seconde partie, il y a beaucoup plus d’actions et on approfondi un peu la connaissance de cet univers que j’ai bien apprécié.



Au final, je trouve ce début de trilogie prometteur et fort sympathique et un univers qui m’a bien plu. J’irais lire la suite très prochainement !


Lien : http://raconte-moi.net/2017/..
Commenter  J’apprécie          12


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de H. Paul Honsinger (62)Voir plus

Quiz Voir plus

Jouons avec John Ford

John Ford adapte en 1935 l'écrivain républicain irlandais Liam O'Flaherty. Victor McLaglen incarne Gypo Nolan, un ivrogne qui dénonce son ami membre de l'IRA pour 20 £ de récompense . Le film s'intitule:

L'Homme tranquille
Le Mouchard
Quand se lève la lune

14 questions
14 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinéastes , cinema , cinéma americain , realisateur , hollywood , adaptation , adapté au cinéma , littérature , western , romans policiers et polars , roman noirCréer un quiz sur cet auteur

{* *}