Nationalité : France
Biographie :
Hélène Risser est journaliste avant d'être écrivain. Découverte par le grand public lors de ses cinq ans de collaboration à l'émission "Arrêt sur image", elle intervient aujourd'hui sur France Culture dans l'émission "Premier pouvoir" avec Elisabeth Lévy. Les jeunes femmes y débattent des médias et de leurs places dans notre société actuelle. Elle remplit également à l'occasion les bancs de l'émission de Laurent Ruquier "Ca balance à Paris" sur Paris Première.
Pas étonnant donc que cette spécialiste des médias ait publié un livre sur les dérives de la télévision. Dans "L'audimat à mort", la journaliste dénonce la course à l'audience, qui amène souvent les rédactions des magazines et, encore plus grave, des journaux télé, à modeler, nuancer, ou travestir la réalité pour la rendre plus "concernante", et donc plus vendable
+ Voir plusHélène Risser est journaliste avant d'être écrivain. Découverte par le grand public lors de ses cinq ans de collaboration à l'émission "Arrêt sur image", elle intervient aujourd'hui sur France Culture dans l'émission "Premier pouvoir" avec Elisabeth Lévy. Les jeunes femmes y débattent des médias et de leurs places dans notre société actuelle. Elle remplit également à l'occasion les bancs de l'émission de Laurent Ruquier "Ca balance à Paris" sur Paris Première.
Pas étonnant donc que cette spécialiste des médias ait publié un livre sur les dérives de la télévision. Dans "L'audimat à mort", la journaliste dénonce la course à l'audience, qui amène souvent les rédactions des magazines et, encore plus grave, des journaux télé, à modeler, nuancer, ou travestir la réalité pour la rendre plus "concernante", et donc plus vendable
Source : L'internaute
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Hélène Risser vous présente son ouvrage "Les amants spéculatifs" aux éditions Lattès. Rentrée littéraire 2014. http://www.mollat.com/livres/risser-h... Notes de Musique : Lullaby for a sinking Submarine, by Ergo Phizmiz.
Citations et extraits (7)
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On se tue à la tâche à cause de nos enfants et, en se tuant ainsi, on s'éloigne de ses enfants pour qui précisément on se touche à la tâche, ce qui crée de part et d'autre colère et amertume.
Ensuite, un court instant, j'ai eu l'impression d'être dans le corps d'une inconnue. La phrase avait jailli par surprise de mes lèvres sans même que j'y aie pensé. Elle exprimait toutefois le constat qui s'imposait : j'avais bien, quelque part, le projet de tromper François.
La femme de pouvoir n’est pas mère. Elle peut avoir des enfants, mais la maternité glisse sur sa peau étanche. Je l’ai vu sur les photos de Noémie Leblond avec son petit garçon. Elle pose à côté de lui comme son père autrefois prenait la pose avec elle, mais leurs corps désaxés disent que le fil maternel a bien été coupé. La femme de pouvoir séduit mais sans devenir milf... Elle n’a pas renoncé à la féminité. Elle est autoritaire, conquérante et guerrière, mais, contrairement aux autres adeptes de ces postures, elle a su demeurer d’une légèreté suprême, même dans les situations les plus désespérées. N’est-ce pas ce qui nécessite une bonne dose d’inconscience voire d’inhumanité ?
La lucidité n’empêche pas les erreurs. Au contraire, les erreurs se font souvent lucidement, dans un désir confus d’interrompre ce moment de trop grande lucidité qui, au fond, nous panique tant il est exigeant.
A propos des emballements et des bulles qui en résultent quels que soient les marchés - actions, matières premières, immobiliers et… amoureux -, nous savons qu’ils proviennent d’interactions bien connues : chacun adapte son comportement à celui des autres, tel qu’il l’observe, ce qui amplifie les mouvements, à la hausse - la bulle gonfle - comme à la baisse - le crack -, au-delà de ce qu’il devrait si les acteurs s’en tenaient aux seules informations dont ils disposent sur les biens qu’ils échangent.
L’homme désire pénétrer le corps de sa partenaire et celle-ci ambitionne de lui pénétrer le cerveau.
Dernière conversation avant d’enterrer le livre. Cette idée de l’éditrice ne tenait pas la route. C’était stupide de croire que, parce que les femmes lisent, il me fallait une banquière. La preuve, il n’y a pas de livre.
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