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Note moyenne 3.76 /5 (sur 10637 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : La Ferté-Milon (Aisne) , le 22/12/1639
Mort(e) à : Paris , le 21/04/1699
Biographie :

Jean Racine est un poète tragique français considéré comme l’un des deux plus grands tragédiens classiques en France sous le règne de Louis XIV avec son aîné et rival Pierre Corneille.

Issu d'une famille de petits notables et vite orphelin, il est éduqué par les « Solitaires » de Port-Royal et reçoit une solide éducation littéraire et religieuse (peu marquée par les nuances théologiques du jansénisme). Il choisit ensuite de se consacrer à la littérature et particulièrement au théâtre en faisant jouer "La Thébaïde" en 1664 et "Alexandre le Grand" en 1665, qui fut son premier succès et qui lui valut le soutien du jeune roi Louis XIV, tandis qu’il se brouille avec Molière.

Il connut son premier succès d'importance avec "Andromaque", considérée comme son premier chef-d'oeuvre. Il rédigea ensuite la comédie "Les Plaideurs", puis les tragédies "Britannicus", "Bérénice", "Bajazet", "Iphigénie", "Mithridate" et "Phèdre". Après avoir abandonné l'art du théâtre, il y revint avec ses tragédies bibliques "Esther" et "Athalie"... Il obtint de grands succès publics.

Le théâtre de Racine peint la passion comme une force fatale qui détruit celui qui en est possédé. On retrouve ici les théories jansénistes : soit l'homme a reçu la grâce divine, soit il en est dépourvu, rien ne peut changer son destin, il est condamné dès sa naissance. Réalisant l'idéal de la tragédie classique, le théâtre racinien présente une action simple, claire, dont les péripéties naissent de la passion même des personnages.

Les tragédies profanes (c'est-à-dire "Esther" et "Athalie" exclues) présentent un couple de jeunes gens innocents, à la fois unis et séparés par un amour impossible parce que la femme est dominée par le roi ("Andromaque", "Britannicus", "Bajazet", "Mithridate") ou parce qu'elle appartient à un clan rival (Aricie dans "Phèdre"). Cette rivalité se double souvent d'une rivalité politique, sur laquelle Racine n'insiste guère.

Désigné historiographe officiel, Racine est nommé "gentilhomme ordinaire de la chambre du roi", un titre honorifique prestigieux, rarement accordé aux gens de lettres.

Il abandonna finalement le théâtre, puis y revint avec "Esther" et "Athalie", et se réconcilia avec les jansénistes à la fin de sa vie.
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Vidéo de

Jean RACINE – Ultime hommage (France Culture, 2000) L’émission « Radio libre », par Georges Forestier, diffusée le 18 novembre 2000 sur France Culture. Présence : Delphine Denis, Gilles Declercq, Julia Gros, Anne Piéjus, Alain Viala, Christian Jouhaud, Anne Piéjus, Jean Rohou, Anne-Françoise Benhamou, Gilles Declercq, Julia Gros, Jean Rohou et Eugène Green.

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Citations et extraits (1394) Voir plus Ajouter une citation
Jean Racine
" L'avenir l'inquiète, et le présent le frappe ;
Mais plus prompt que l'éclair, le passé nous échappe. "
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PHÈDRE : J'ai voulu te paraître odieuse, inhumaine.
Pour mieux te résister, j'ai recherché ta haine.
De quoi m'ont profité mes inutiles soins ?
Tu me haïssais plus, je ne t'aimais pas moins.

Acte II, Scène 5, (V. 685-688).
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JUNIE : Hélas ! dans cette cour
Combien tout ce qu'on dit est loin de ce qu'on pense !
Que la bouche et le cœur sont peu d'intelligence !
Avec combien de joie on y trahit sa foi !
Quel séjour étranger et pour vous et pour moi !

Acte V, Scène 1 : (v. 1522-1526).
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J'ai voulu te paraître odieuse, inhumaine.
Pour mieux te résister, j'ai recherché ta haine.
De quoi m'ont profité mes inutiles soins?
Tu me haïssais plus, je ne t'en aimais pas moins.
Tes malheurs te prêtaient encor de nouveaux charmes.
J'ai langui, j'ai séché, dans les feux, dans les larmes.
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Toujours la tyrannie a d'heureuses prémices.

Acte I, Scène 1 : (v. 39).
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Jean Racine
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps, et transir et brûler.
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Jean Racine
C'est dans les villes les plus peuplées que l'on peut trouver la plus grande solitude.
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BRITANNICUS : Dans ses égarements mon cœur opiniâtre
Lui prête des raisons, l'excuse, l'idolâtre.
Je voudrais vaincre enfin mon incrédulité :
Je la voudrais haïr avec tranquillité.

Acte III, Scène 6 : (v. 939-942).
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BURRHUS : Quoiqu'il soit votre fils, et même votre ouvrage,
Il est votre empereur. Vous êtes, comme nous,
Sujette à ce pouvoir qu'il a reçu de vous.
Selon qu'il vous menace, ou bien qu'il vous caresse,
La cour autour de vous ou s'écarte, ou s'empresse.

Acte IV, Scène 1 : (v. 1108-1112).
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PAULIN : La cour sera toujours du parti de vos vœux.
TITUS : Et je l'ai vue aussi cette cour peu sincère,
A ses maîtres toujours trop soigneuse de plaire,
Des crimes de Néron approuver les horreurs;
Je l'ai vue à genoux consacrer ses fureurs.

Acte II, Scène 2 : (v. 350-354).
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