Hélène Rollinde de Beaumont

Un profil créé seulement pour diffamer et nuire .. "Rotissoire" n'ayant aucun ami, aucun livre dans sa bibliothèque, n'ayant jamais acquis le livre. Chaque lecteur ayant inspiré un texte m'a personnellement et chaleureusement remerciée ; à l'exception, en effet, d'une peste pour qui j'ai écrit "Et moi et moi et moi", texte satyrique et humoristique où justement l'inspiratrice n'est pas citée et qui ne s'est pas procuré l'ouvrage.. Tant de bassesse dans cette citation n'a d'égale que celle de son auteur caché sous un grossier pseudo !

Comme vous, ici-bas, j’ai le droit de cité
Nonobstant handicap, celui de surdité
Car j’entends mieux que vous, sans tous les mots infâmes
La beauté de vos cœurs, et celle de vos âmes.

Il est parfois des cadeaux…..

Il est parfois des mots
Qu’on offre en un poème.
Bouquet subtil, rameaux
D’émotions, de joies ou de peines.
Ils disent l’amour, le chagrin et les maux
Toujours, ils mènent à la bohème.

Il est parfois des fleurs
Qu’on offre à livre ouvert.
Elles ont leur langage, leur senteur
Et déclarent en quelques vers
Les tendres pensées, les mots du cœur
Toujours, elles touchent les êtres chers.

Il est parfois des toiles,
Parfois des musiques
Qu’on offre comme des étoiles
Décrochées d’un ciel artistique.
Gerbes d’écrits, pages fleuries dévoilent
En concerts et couleurs idylliques,

Toujours, des cadeaux magnifiques.

Voyez-vous tout autour ces mauvais presages qui veulent renvoyer la femme au Moyen Age... Femmes, c'est assez ! Ecrivons la liberte au seul et trahi principe d'egalite.
Des eres, des siecles, de honteuse iniquite. Cela suffit! L'avenir par nos maternites, devra, c'est dit, compter sur notre feminite.

Quand on n’a que des mots pour dire que l’on s’aime
Et qu’un trait de stylo pour écrire un poème
À s’en livrer le cœur, les joies et puis les peines
Pour trouver le bonheur et supplier qu’il vienne ;

Quand on n’a que des mots en prenant pour modèles
Zola, Victor Hugo, Aragon ou bien Brel,
Pour porter aux cerveaux des hommes de la Terre
Nos plus beaux idéaux, de vers en des prières ;

Quand on n’a que des mots, pour apaiser souffrances,
Ouvrir tous les cachots où sévit maltraitance,
Rendre le sourire à bien des malheureux
Passés par le pire de tant d’actes odieux ;

Quand on n’a que des mots, bâillon pour faire taire
Les partisans fachos et les réactionnaires
Qui engendrent les maux de l’exclusion sectaire
Mettant à l’échafaud, nos buts humanitaires ;
.../...

Prix littéraire Barbeaux Bourgeois en poésie classique décerné par la ville de Château Thierry en juin 2012

Critique sur toutelaculture.com :
Un an après Vers Emeraude, Hélène Rollinde de Beaumont, poétesse maintes fois primée pour ses écrits, sort Perles d’Opale, son quatrième recueil, fidèle à la plus poétique des saisons, l’automne, que les couleurs de ce nouveau livre et la sylphide de la couverture magnifient.

Cette nouvelle anthologie de créations débute de manière atypique par les commentaires des lecteurs sur les textes avant de se classer de manière thématique. Nous y reconnaissons le style de l’auteur qui manie toujours avec verve les alexandrins, son spleen, sa sensibilité et son engagement social. La beauté des mots d’Hélène Rollinde de Beaumont nous prend une nouvelle fois au cœur et nous donne envie de lui dire au vu de son poème Je reviendrai demain…, reviens vite!

"Il est cette étoile, cet espoir en nuit noire,
Ce fil un peu tendu d'une main généreuse
A tous ceux qui, perdus, cherchent la vie heureuse,
S'accrochant à sa vue, de présence illusoire".

Extrait de "Le Poète est une étoile

Je cherche la douceur, le feutré d’une brume,
Un linceul étoilé pour voiler l’indécence.
Un recul pour trouver, ailleurs que dans ma plume,
Un espoir de bonheur, un répit à conscience.

M’envelopper de soie, baigner dans la couleur,
Me charmer l’oreille d’un simple chant d’oiseau,
Absorber le soleil et puis sourire aux fleurs,
Oublier tous les froids et me saouler de beau.

M’accrocher, cependant, à un rayon de lune
Pour laisser ici-bas, l’espace d’un instant
La blessure et le sang, toutes ces infortunes
Qui rendent indigent, le rêveur de beau temps.

"Se sentir belle et séduisante
A quarante ans ou à soixante
Comme une rose épanouie
Aux effluves de l'infini"

Extrait de Sage insouciante