Les abeilles assurent quatre -vingts pour cent de la pollinisation des plantes à fleurs et sont recherchées par les arboriculteurs et les maraichers .
Apparues sur Terre il y a plus de cent millions d'années, abeilles et fleurs sont indissociables. Grâce à leurs relations étroites , mutuellement bénéfiques, elles ont participé à l'évolution de la planète en favorisant le biodiversité
végétale.
Le paradoxe de l’apiculture urbaine
Dans les années quatre-vingt-dix, des apiculteurs qui entretenaient parallèlement des ruches en ville et dans des zones de grande culture se sont aperçus que celles-ci se comportaient nettement mieux en milieu urbain. […]
En apparence étonnante, cette situation s’explique par la température de quelques degrés plus élevée en ville qu’en pleine nature, par des enchaînements de floraisons massifs et réguliers, par un arrosage permanent des jardins publics (qui favorise la pousse de nombreuses fleurs), et par la faible densité en ruche au kilomètre carré. Mais aussi et surtout par la quasi-absence de pesticides en milieu urbain.
Le pollen ! ah! le pollen
c'est un excellent complément alimentaire pour l'homme. De façon variable selon l'origine florale , le pollen contient des protéines, acides aminés, glucides, lipides, et microéléments , il permet d'augmenter ses défenses immunitaires. Il est recommandé de faire deux cures par an d'un mois chacune, en automne et au printemps. En cas de fatigue prolongée, on peut en prendre régulièrement .
Vous pouvez vous procurer tous les produits de la ruche chez un apiculteur de votre région .
Alors qu'ils avaient très peu évolué au cours des siècles précédents, les paysages de nos campagnes françaises ont connu, durant les années 1960, des bouleversements considérables, engendrés par les nouvelles orientations de la politique d'aménagement du territoire, notamment le remembrement.
Pour produire 1 gramme de miel, l'abeille visite des milliers de fleurs et effectue plusieurs dizaines de kilomètres .
Les faux bourdons vagabondent de ruche en ruche sans assurer la moindre activité de butinage ou de tâche ménagère. Ils se contentent de consommer le pollen et le nectar apportés par les abeilles, et attendent l’envol d’une reine vierge pour tenter de la féconder. Mais seuls quelques rares individus parviendront à s’accoupler.
Lorsque la mauvaise saison s’avance, sentant venir la pénurie de nourriture, les ouvrières se montrent intraitables et les massacrent sans pitié...