"Je suis une femme malheureuse de quarante deux ans, et je m'appelle Romy Schneider".
C'est l'une des dernières citations de ce très beau livre, qui en compte beaucoup (metteurs en scènes, acteurs, proches mais aussi de nombreux extraits d'interviews), et surtout présente de magnifiques photos de l'artiste.
Un livre dont le commentaire épuré, délicat et essentiellement centré sur la carrière cinématographique de Romy Schneider, cette femme belle, entière et tragique qui n'a rien perdu de son pouvoir de fascination plus de trente ans après sa mort et qui, comme quelqu'un le dit d'elle dans un commentaire, fait partie de ces rares actrices que le public ressent le besoin de voir. C'est mon cas, avec ce livre hommage vers lequel je reviens régulièrement.
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Je remercie les éditions Hors collection et Babelio de m'avoir fait découvrir ces seize commédiennes à travers la plume d'Henry-Jean Servat.
Arletty, Elisabeth Taylor, Edwige feuillère, Michèle Morgan ou Danièle Darieux pour les plus connues.
Photos en noir et blanc, articles du journal Libération complètent les portraits de ces femmes magnifiques.
C'est déjà un bel objet à feuilleter.
Henry-jean Servat nous fait partager ses rencontres au fil de sa carrière de journaliste. L'auteur nous livre des textes emprunts de respect et d'admiration pour ces comédiennes. Un plongeon dans l'histoire du cinéma.
Avis aux passionnés.
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Je n'ai jamais vraiment aimé la série des "Angélique", découverte trop tard à mon avis pour ne pas tiquer sur le sexisme qui s'en dégage. J'imagine que si je les avais vus petite fille, j'aurais adoré cette héroïne flamboyante qui vivait des aventures extraordinaires, tout ça dans des débauches de belles robes et de beaux décors. En grandissant, j'ai été amenée à étudier les histoires de cape et d'épée et d'amour, et je n'ai pas pu faire l'impasse sur cette série. Je me suis aussi penchée sur la vie de l'actrice qui incarnait cette Angélique que je trouvais au détour de toutes les pages. En fin de compte, j'ai découvert que la vraie héroïne, c'était peut-être finalement elle, qui a dû déployer des trésors de courage et de patience pour se faire un chemin bien à elle dans un monde (le cinéma des années 60) dominé par des hommes qui ne lui ont jamais fait de cadeau. Désormais je regarde les "Angélique" d'un autre œil, et j'apprécie que ces films aient pu être produits et pousser des femmes à chercher elles aussi leur propre destin.
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Miss Egypte, fille démigrés
italiens, Yolanda Gigliotti
arrive en France à ;..Joël 1954.
Sa personnalité, son timbre
de voix, son accent, son charme,
enthousiasment Eddie Barclay
et le directeur d'Europe 1,
Lucien Morisse. La sortie de
son premier disque, en 1956,
est un succès sans précédent.
Bambino prend la première
place des hit-pa rades et
Dalida, la première place
auprès de Lucien Morisse.
Après une rupture qui
aurait dü lui être fatale, Dalida
prouve à ceux qui faisaient
mine d'en douter qu'elle était
capable de mener seule sa
carrière, avec intelligence et
sensibilité . Loin de s'affaiblir,
son succès va croissant et
chacun de ses albums atteint
des records de ventes. Plus
de 1.000 chansons en toutes
. langues font, à ce jour, 120
millions de disque vendus
dans le monde entier.
Dès 1960, son frère
Orlando est à ses côtés pour
gérer sa carrière. En 1965, elle
est la chanteuse préférée des
Français et, à en croire les
rééditions actuelles (Les Années
Barclay, Les Années Orlando
et les remixages) cet engouement
est, de toute évidence,
bien loin de s'éteindre.
A Montmartre , aujourd’hui,
son buste orne une
place qui porte son nom ...
Reconnaissance affectueuse
de ses amis et de ses admirateurs
de tous pays.
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Livre reçu gracieusement dans le cadre de la #massecritique non fiction de février de @babelio_
« À toutes celles et à tous ceux auxquels Robert a apporté la joie et la foi, et a appris à allumer des étoiles, à défendre des planètes, à croire aux merveilleux nuages qui passent au loin et à rêver d'impossibles rêves. »
Pour moi Robert Hossein c’est avant tout cet acteur fascinant rencontré dans « Angelique Marquise des Anges », le fameux Comte de Peyrac.
Ce livre est présenté sous la forme d’un abécédaire dans lequel on trouve plusieurs témoignages de personnalités comme Isabelle Adjani.
Ainsi pour le A on retrouve le mot Accident puisqu’effectivement un grave accident marqua le début de sa carrière mais on trouve aussi Angélique bien sûr pour le film qui eut un succès considérable ou encore Avion dont il avait la phobie et Azerbaïdjan le pays dont il était originaire.
On y trouve des anecdotes, beaucoup d’informations sur cet homme qu’au fond je ne connaissais que très peu, à travers quelques films.
Des photos sont incluses dans l’abécédaire et à la fin des annexes nous offrent des confidences de Robert Hossein sur son parcours et son regard sur le monde.
Pour finir l’auteur de cet ouvrage nous raconte son tout dernier spectacle.
C’est un très beau livre, construit de manière originale et qui nous permet de connaître plus intimement cet homme magnétique, généreux et tempétueux qui a peut-être marqué aussi vos jeunes années.
Un ouvrage que je recommande fortement si vous avez envie de découvrir plus en détail la vie de cet acteur incontournable de l’époque.
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Moi je suis fan, je recommande donc ce livre à ceux qui la connaisse " de la télé". Un bel ouvrage, beaucoup de photo. A feuilleter ou à lire, au choix.
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La comédienne raconte ses souvenirs dans un livre écrit avec Henry-Jean Servat "Je ne suis pas Angélique" et se prête donc au jingle "marionnettes". Originaire d'une importante famille niçoise, elle commence par être petit rat à l'opéra de Nice. Danseuse à ses débuts, elle rencontre Denys de la Patellière aux studios de la Victorine et fait un film avec lui qui la rend célèbre En 1964, elle tourne "Angélique marquise des anges" mais malgré le succès phénoménal de la série, elle ne touchera qu'une somme minime. Un livre préfacé par Robert Hossein, avec lequel elle .s’est réconcilié suite à une dispute née de la version théâtrale du film Angélique.
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Henri-jean Servat plonge dans ses souvenirs et a ressorti pour nous les articles qu'il avait écrit lors du décès de grandes du cinéma.
Greta Garbo, Michelle Morgan, Arletty, sont autant de figures emblématiques du grand écran, et que l'écrivain a eu l'occasion de rencontrer à un moment ou à un autre de leur vie.
Oscillant entre un humour piquant et une grande douceur, il nous dresse des tableaux vivants de ces belles disparues.
Aujourd'hui encore, ces noms ne nous sont pas inconnus, et nous sommes tous capables de pouvoir nommer un film dans lequel elles ont joué.
Cette plongée dans le temps et l'Histoire m'a beaucoup plu, et même si la présentation était plutôt particulière, puisqu'il s'agissaient là d'un recueil d'articles écrit sous formes d'éloges funèbres, j'ai tout de même appris pas mal de choses sur ces célèbres disparues.
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Un recueil d'histoires d'amour/de sexe entre personnes de même genre. Intéressant d'un point de vue historique (bien qu'on reste dans l'anecdote), il présente 20 relations entre des personnages historiques, de Michel-Ange à Cary Grant.
Malheureusement, les auteurs semblent parfois confondre "relations amoureuses" et "relations abusives" - certaines relations étaient clairement des abus sexuels/viols de rois sur de jeunes hommes de leur Cour, par exemple. En outre, les tournures utilisées sont parfois franchement homophobes, ce qui est un comble.
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Un livre décévant. Pas bien écrit et sans intérêt. Du temps perdu.
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Fluide comme l’air et bronzé comme un pain d’épices !
Né le 8 Novembre 1935 à Sceaux d’Edith, préparatrice en pharmacie, et de Fabien, propriétaire d’une salle de cinéma (quand même ! ), Alain Delon voit ses parents se séparer alors qu’il n’a que 4 ans et se remarier chacun de son côté. Ballotté d’un foyer à l’autre, Alain se sent seul. Instable, renvoyé de toutes les écoles, il devient un enfant terrible et malheureux qui avance dans la vie les poings serrés. Il passe quand même son certificat d’études et même un certificat d’aptitudes professionnelles au métier de charcutier (la profession de son beau-père). A l’âge de 17 ans, il s’engage dans la marine, promesse alors de liberté et d’évasion. En 1953, il signe pour trois ans et au printemps 1954 part pour l’Indochine. Il revient en France en 1956 et s’installe à Paris dans un hôtel du quartier de Pigalle. Il y vit de divers petits boulots et aussi déjà de ses charmes… Son physique de rêve et ses fêlures secrètes amènent le cinéaste Yves Allégret à lui confier un rôle de malfrat dans ‘Quand la femme s’en mêle’ (Delon était alors l’amant de la femme de celui-ci, Michèle Cordoue, qui lui a arrangé ‘le coup’). Il a 22 ans, ignore tout du métier d’acteur, rencontre et devient l’ami Jean-Paul Belmondo comme de Jean-Claude Brialy. Marc Allégret, le frère du précédent, le fait jouer dans ‘Sois belle et tais-toi !’ aux côtés de Mylène Demongeot. Mais surtout Edwige Feuillère, sa partenaire dans son premier film, le présente à son agente Olga Horstig qui l’emmène à Londres pour lui faire connaître Luchino Visconti. Celui-ci a le coup de foudre pour Delon en qui il reconnaît son futur ‘Rocco’. Dans ‘Mélodie en sous-sol’, Delon rencontre Gabin qui l’’adopte’ aussitôt. Delon vivait alors avec Romy Schneider, mais allait faire la connaissance de Nathalie Barthélémy. Celle-ci étant devenue enceinte de lui, il l’épouse et part avec elle à Hollywood dont il se lasse toutefois très vite. Revenu en France, il tourne un peu en rond, puis fait ‘Le samourai’ qui le remet en selle et l’impose définitivement dans le monde entier comme le ‘Bardot mâle’. Divorcé de Nathalie depuis deux ans, il rencontre Mireille Darc et clôt ainsi la première partie de ce livre en deux tomes.
Vous trouverez évidemment tous les détails de ce récit, et même plus (c’est une blague !), dans ce livre du journaliste et écrivain Henry-Jean Servat, qui a pour Alain Delon les ardeurs d’une midinette, d’où un texte surtout composé d’adjectifs bien chaleureux à l’égard de celui-ci : « immobile, tel une statue de pierre, un masque indéchiffrable, regard bleu, cheveux noirs, timide, arrogant, farouche, secret, ténébreux, sauvage, mû par l’instinct, le panache, une énergie mélancolique, une fissure grave, une force fière, une rage ravageuse, etc. », qui prouve l’impact qu’Alain Delon a eu aussi sur les hommes.
Plus intéressant à feuilleter qu’à lire, ce livre vaut surtout pour ses belles photos !
A noter : pour en apprendre plus sur Delon, je vous conseille plutôt ‘Les mystères Delon’ de Bernard Violet !
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Au travers d'un triple procédé (un abécédaire, des souvenirs transcrits par Robert Hossein lui-même et le souvenir d'une mise en scène par Robert Hossein narré par l'auteur), le lecteur fait un tour assez complet de la carrière de Robert Hossein, ainsi que de ses relations amicales et amoureuses, de ses convictions et de ses croyances.
Il évoque sans détour ses rôles de voyous de ses débuts, ainsi que les rôles qui l'ont sacralisé (Joffrey de Peyrac dans les Angélique ou le commissaire Rosen dans Le Professionnel avec Jean-Paul Belmondo, mais également la mise en scène (parfois complexe) de ses spectacles historiques monumentaux et interactifs.
À recommander à tous ceux qui ont aimé Robert Hossein dans ses rôles et ses réalisations.
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Qui se cache derrière le logo bien connu - la célèbre panthère noire - de René Chateau Vidéo ? Les plus avertis savent que cet homme discret, rare en interviews, respecté dans le milieu du cinéma, est à la tête de l'un des plus prestigieux catalogues de films, réunis depuis plus de 30 ans. Partout il a laissé son empreinte de cinéphile, sa marque. Il ne suit jamais l'événement, il le crée et toujours avec succès. Ce personnage secret et mystérieux, n'a jamais raconté sa vie, son ascension fulgurante, son intuition, son travail acharné, ses amitiés comme ses inimitiés, et son cinéma, celui qu'il protège et défend avec acharnement et passion depuis tant d'années dans un style direct et original qui ressemble à son parcours. Grâce à sa mémoire et à Henry-Jean Servat, vous allez faire un beau voyage.
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Le gitan, l’homme pressé et le battant !
Alain Delon et Mireille Darc s’étaient déjà croisés, ils ont fini par se ‘connaître’ et cela a quand même duré 14 ans, jusqu’en 82. A ce moment-là, Delon s’éprend follement d’Anne Parillaud (30 ans de moins que lui ; le visage de la pub ‘Woolite’ à la télévision alors), mais leur histoire ne durera que 3 ans.
Au cinéma, après des rôles sublimes sous la direction des plus grands (‘Plein soleil’, ‘Rocco et ses frères’, ‘L’éclipse’, ‘Mélodie en sous-sol’, ‘Le guépard’, ‘L’insoumis’, ‘Les félins’, ‘Les aventuriers’, ‘Le samouraï’, ‘La piscine’, ‘Le cercle rouge’, ‘L’assassinat de Trotsky’, ‘La veuve Couderc’, ‘Le professeur’, ‘Traitement de choc’,’Monsieur Klein’), Delon est devenu un truand, et parfois un flic, de parole et d’honneur, marginal, silencieux et impassible, à l’élégance glacée, un héros lointain et taciturne, l’archétype du bandit flamboyant, de l’archange noir et maudit. Désormais, il est en effet le paria, porteur d’un destin poisseux qui le ronge et le transporte, peu loquace, mais efficace, qui ne cessera de mourir avec violence. Il traverse ses films révolver au poing comme un loup solitaire, sa gueule d’ange abritant une lancinante douleur doublée d’une tristesse infinie, cherchant la mort comme remède souverain et ultime refuge à ses tourments. Enfermé, presque verrouillé dans ces rôles, chacune de ses tentatives d’échapper à cet icone se transformera en échec (‘Un amour de Swan’, ‘Notre histoire’, ‘Le passage’, ‘Nouvelle vague’, ‘Le jour et la nuit’).
Par la suite, il épousera le mannequin hollandais Rosalie van Bremen avec laquelle il aura deux enfants et avec laquelle il vivra pendant 14 ans avant de redevenir le loup solitaire qu’il n’a jamais cessé d’être, reprenant de temps en temps à la télévision ses personnages de cinéma d’antan (‘Fabio Montale’, ‘Frank Riva’, ‘Le lion’).
Vous trouverez évidemment tous les détails de ce récit, et même plus (c’est une blague !), dans ce livre du journaliste et écrivain Henry-Jean Servat, qui a pour Alain Delon les ardeurs d’une midinette, d’où un texte surtout composé d’adjectifs bien chaleureux à l’égard de celui-ci : « immobile, tel une statue de pierre, un masque indéchiffrable, regard bleu, cheveux noirs, timide, arrogant, farouche, secret, ténébreux, sauvage, mû par l’instinct, le panache, une énergie mélancolique, une fissure grave, une force fière, une rage ravageuse, etc. », qui prouve l’impact qu’Alain Delon a eu aussi sur les hommes.
Plus intéressant à feuilleter qu’à lire, ce livre vaut surtout pour ses belles photos !
A noter : pour en apprendre plus sur Delon, je vous conseille plutôt ‘Les mystères Delon’ de Bernard Violet !
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