Hirokazu Ochiai

Si l’idée, attendue, apparaît plaisante, les développements qu’elle propose ne parviennent pas à renouer avec l’originalité ou la tension dramatique qui avaient su nous séduire précédemment. Cela avance vite et bien, mais de manière très classique et la contrainte du cadre, la loi du Happy Project, n’est plus guère qu’un lointain prétexte, accompagnant l’action sans plus désormais la dynamiser réellement.
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Le manga shojo évolue !! Youpi !

En effet, si le début du manga reste très classique, avec un héros naïf et un peu bêta par moment, le dernier quart de ce tome 1 relance bien l'histoire avec un retournement de situation inattendu, et qui laisse entrevoir les futures tensions du second tome.

Par ailleurs, sous ces airs gentillets, le manga dénonce aussi l'obligation morale de se caser et d'avoir des enfants (rappelons la crise de démographie au Japon).

Au final, un tome 1 plutôt surprenant, et qui donne vraiment envie de connaître la suite de l'histoire !

On a reçu l’office manga au travail, et j’ai pu découvrir Happy Project de Hirokazu Ochiai. Le résumé m’a fait sourire et je me suis dit que j’allais donc voir ce que cela donnait. On suit Sôta, un jeune garçon de 18 ans qui va débuter son Happy Pro. Nous sommes dans le Japon du futur où pour régler la question de la natalité, les autorités ont mis en place un évènement : toutes les personnes de 18 ans non mariées sont invitées à passer un mois en colocation pour trouver l’âme sœur. Chaque soir entre 20h et 21h, ils ont 1h pour faire leur demande en mariage. Regroupés par groupe de six, trois garçons et trois filles, Sôta se retrouve avec une des idoles du Japon : Haruka Kamiki.



A priori, l’histoire du manga semble cousu de fil blanc, on se rappelle avec nostalgie le manga culte Love Hina et on s’attend à retrouver les mêmes chutes, les mêmes histoires … Pourtant, si le personnage principal ressemble à Keitaro : éternel célibataire, maladroit, sans expérience qui se retrouve entouré de très belles jeunes filles, on découvre au fur et à mesure du manga que l’histoire sera plus complexe.



Grâce à la fin de ce premier tome, les codes de ce type de manga sont bouleversés et l’attente du deuxième tome commence … J’ai eu un coup de cœur pour cette histoire, j’ai aimé être surprise ainsi.



Autre point très positif : la série est terminée au Japon et ne fait que 4 tomes ! De plus, Soleil va les sortir assez rapidement. Le tome 2 sera disponible dès juin, on peut donc supposer avoir les tomes 3 en octobre et le tome 4 en février 2015.



Une jolie découverte !

La fin du premier volume ouvre complètement le récit vers un ailleurs rafraîchissant : Happy Project propose de sortir du canevas établi, de bouleverser en partie les règles du genre, d’en torpiller certains des codes habituels.
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De la publicité mensongère !
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J'ai lu les 3 premiers volumes de la série.

Au premier abord, j'ai pensé à une série un peu sirupeuse, romantique, trop sucrée.

Et au final j'ai plutôt bien aimé le côté calculatoire et manipulateur de certains personnages. les rebondissements sont plutôt bien menés.

Sans crier au chef d'oeuvre, un moment plutôt sympa de lecture

Ce développement, sous forme de marivaudage amoureux, repose sur un procédé similaire à celui du Jeu de l’amour et du hasard et ouvre ainsi un retournement final sympathique.
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Je dois avoue que ce premier volume ne m'a pas vraiment convaincu même si l'idée est plutôt originale.



Comme une espèce de télé-réalité, on observe des jeunes gens de 18 ans se retrouver en colocation et dont le but est de trouver une personne avec qui se marier. En effet, le Happy project est projet du gourvernement poussant les jeunes à se marier afin de compenser le vieillissement de la population. Ne pas se marier lors de l'Happy project est un mauvais point et poursuis ces personnes car on se sort du système instauré.



Bon, on se laisse ou pas convaincre, mais là n'est pas le souci du manga, le truc c'est que tout va assez vite, le délai du projet est sur un mois de colocation, il semble déjà assez absurde qu'on puisse trouver quelqu'un avec qui on veut se marier dans un délai aussi court, mais le pire est que les demandes en mariages fusent très rapidement.



En tout cas ce qui est plutôt intéressant est la psychologie des personnages, on se questionne encore sur certain, on se laisse ou non avoir par d'autre, le mariage est un but, c'est un dénouement qui s'observe à travers les relations qui se forment, donc on reste tout de même curieux, surtout après une telle fin de volume. Sans être extraordinaire, celle-ci nous donne envie de savoir comment cela va évoluer, surtout après les découvertes de fin de volumes, et puis, on veut quand même savoir avec qui notre héros va se retrouver marier... enfin, s'il se marie.
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On oscille donc entre histoire d’amour et d’amitié et jeu qui peut se montrer pervers sous bien des aspects. Ce premier tome n’est qu’une introduction, mais son concept, bien exploité, peut s’avérer très prometteur.
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Vous l’aurez compris, Happy Project est le Battle Royale de l’amour, où sourires et yeux doux remplacent véhémence et coups de couteau. Et pourtant…
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