Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 28/04/1928
Mort(e) à : Paris , le 14/12/2017
Né(e) à : Paris , le 28/04/1928
Mort(e) à : Paris , le 14/12/2017
Biographie :
Hubert Damisch, né en 1928, est un philosophe français spécialisé en esthétique et histoire de l'art, professeur à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris.
La réflexion d'Hubert Damisch prend en compte la sémiologie dans l'esthétique. Il écrit sur la peinture, l'architecture, la photographie, le cinéma, le théâtre. Son œuvre fait référence dans le domaine de la philosophie et de l'histoire de l'art.
En 1974 il publie Huit thèses pour (ou contre) une sémiologie de la peinture.
Philosophe et penseur de l’art, on lui doit de nombreux ouvrages de référence, notamment sur les liens entre l’art et l’architecture. Parmi ceux-ci, on pense à Ruptures/Cultures en 1976 ou L’Art est-il nécessaire ? en 1993.
Sur le théâtre, il signe une étude attentive de l’œuvre de Titina Maselli interrogeant sans cesse l’articulation entre l’art de la scénographie et les résistances du plateau.
En 1993, avec Jean-Louis Cohen, il dirige un ouvrage collectif sur l'architecture américaine où est étudié le modèle américain de la modernité en architecture, qui représente le modèle pour l'Europe et son avenir. En effet, l'Amérique est « la modernité en acte » selon son expression, qui, dans le domaine de l'architecture, ouvre la voie à l'Europe. Celle-ci ne cessera non seulement de s'en inspirer, mais même de l'imiter.
En 1997 il publie Un souvenir d’enfance de Piero della Francesca, ouvrage dans lequel il se demande « d'où vient la force d'attraction qu'exerce la Madonna del Parto peinte par Piero della Francesca ? »
+ Voir plusHubert Damisch, né en 1928, est un philosophe français spécialisé en esthétique et histoire de l'art, professeur à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris.
La réflexion d'Hubert Damisch prend en compte la sémiologie dans l'esthétique. Il écrit sur la peinture, l'architecture, la photographie, le cinéma, le théâtre. Son œuvre fait référence dans le domaine de la philosophie et de l'histoire de l'art.
En 1974 il publie Huit thèses pour (ou contre) une sémiologie de la peinture.
Philosophe et penseur de l’art, on lui doit de nombreux ouvrages de référence, notamment sur les liens entre l’art et l’architecture. Parmi ceux-ci, on pense à Ruptures/Cultures en 1976 ou L’Art est-il nécessaire ? en 1993.
Sur le théâtre, il signe une étude attentive de l’œuvre de Titina Maselli interrogeant sans cesse l’articulation entre l’art de la scénographie et les résistances du plateau.
En 1993, avec Jean-Louis Cohen, il dirige un ouvrage collectif sur l'architecture américaine où est étudié le modèle américain de la modernité en architecture, qui représente le modèle pour l'Europe et son avenir. En effet, l'Amérique est « la modernité en acte » selon son expression, qui, dans le domaine de l'architecture, ouvre la voie à l'Europe. Celle-ci ne cessera non seulement de s'en inspirer, mais même de l'imiter.
En 1997 il publie Un souvenir d’enfance de Piero della Francesca, ouvrage dans lequel il se demande « d'où vient la force d'attraction qu'exerce la Madonna del Parto peinte par Piero della Francesca ? »
Source : Wikipedia
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Ainsi en va-t-il de maint croquis ou étude perspective : réductible qu'il est à un principe de construction qui peut varier dans certaines limites, mais qui n'en obéit pas moins à une visée constante (celle-là, précisément, que désigne le terme "perspective"), le même réseau de relations s'affectera d'un indice qui correspondra dans un cas à la modalité de l'imaginaire et, dans l'autre, à celle du concept. Et c'est bien là ce qui fait qu'il soit si difficile, sinon impossible, s'agissant de la perspective, d'opérer le partage entre les déterminations esthétiques et les déterminations logiques. Sur ce point, comme sur beaucoup d'autres il faut toujours en revenir à Léonard de Vinci : la perspective est fille de la peinture, qu'en retour elle démontre . Et c'est à la puissance démonstrative qui est la sienne qu'elle aura dû de porter ses effets, comme l'a bien vu Panofsky, non seulement dans le champ de la peinture, mais dans celui de la science et notamment de la géométrie, à laquelle elle avait d'abord paru emprunter.
La fenêtre s'ouvrit (...), sans nulle violence, et je m'éveillai. Il y avait là des gens qui me regardaient, par-dessus le mur, sous une pluie fine, sans mot dire. Des loups.
"C'est pourtant vendredi, mon maître, et je me défie des vendredis."
Le mythe, le "rêve", sinon le "cauchemar" américain, se présente ainsi sous des espèces multiples et souvent contradictoires, dans lesquelles l'archaïsme le dispute- le paradoxe est aujourd'hui plus évident que jamais, au point d'atteindre à la caricature, parfois tragique- au modernisme
La scène américaine, l'Amérique comme scène, c'est aussi cela : une scène dans sa dimension non seulement onirique, mais utopique, sur laquelle les structures ne sont pas en nombre fini et qui semble en détenir toujours d'inédites en réserve, au point qu'il apparaisse concevable, au moins en théorie, de faire de l'histoire avec de la structure.
Sur la scène de la vie future, chacun est tout à la fois acteur et spectateur, spectateur et acteur, en attendant sa naturalisation, au sens moins institutionnel qu'évolutif, sinon taxidermique, du terme. Mais cette attente, à son tour, participe de la structure d'une scène, qui la conditionne en fait de part en part.
Sur la scène de la vie future, chacun est tout à la fois acteur et spectateur, spectateur et acteur, en attendant sa naturalisation, au sens moins institutionnel qu'évolutif, sinon taxidermique, du terme. Mais cette attente, à son tour, participe de la structure d'une scène qui la conditionne en fait de part en part.
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