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Critiques de Ian Cecil (10)
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La Soubrette: suivi de Le Scorpion

Un recueil composé de deux nouvelles : La soubrette et Le scorpion.



Deux nouvelles dérangeantes, crues.



Dans la première , une jeune aide de vie est au service d'une drôle de grand-mère : une Tatie Danièle avec un côté pervers et lubrique. La plume de l'auteur nous entraîne dans ce récit et ne nous laisse pas le temps d'être choqué par cette débauche d'une femme d'un certain âge et cette jeunette.



La seconde est encore plus dérangeante et crue. Un soir de nouvel an , dans un prison notre héroïne va voir ses fantasmes se réaliser . L'auteur joue sur les fantasmes et la torture : deux oppositions qui se rejoignent ici . La fin est des plus inattendue.



Deux nouvelles érotiques assez dures et même violente, angoissante surtout la deuxième . J'ai été très surprise par cette lecture , j'ai du mal à faire une chronique. Une lecture pas déplaisante mais crue parfois difficile.


Lien : http://viou03etsesdrolesdeli..
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Lettres à un premier amant

Lettres à un premier amant est un recueil de cinq nouvelles épistolaires érotiques, chacune abordant le sujet – écrire à son premier amant – de façon personnelle et différente. Cette diversité thématique comme stylistique est d’après moi un des points forts de cet ouvrage : cela diversifie agréablement le propos, de façon à toujours laisser une attente nouvelle au lecteur et à ne pas le lasser, mais c’est aussi une de ses faiblesses. Faire appel à plusieurs auteurs rend les textes inégaux au niveau du style, parfois trop. C’est la raison pour laquelle je juge nécessaire de donner un bref avis sur chacune des nouvelles plutôt que sur leur ensemble.



- Mon si cher amant de Dominique Lalouve : ce texte est l’un des plus « classiques », avec le dernier, dans sa façon d’aborder le thème : une femme écrit à son amant après l’amour pour faire durer encore un peu l’émotion érotique. Celle-ci est très bien exprimée, dans des tons d’abord tendres, puis de plus en plus passionnels. L’une des particularités de cette lettre, qu’elle soit voulue ou non, est son oralité : dès l’adresse initiale, « Mon si cher amant », j’ai eu envie de lire à haute voix, de faire entendre la voix de la narratrice. Une très belle ouverture pour ce recueil. - 3 étoiles



- Mon cher amant d’Anne Bert : j’ai eu du mal à apprécier le style de cette lettre-ci au début : un peu trop brusque et cru à mon goût, jusqu’à ce que je comprenne la raison de ce choix. Celui-ci est très bien amené et crée un effet de surprise tout à fait réussi. La scène d’amour est ensuite brillamment décrite, jusqu’à une conclusion parfaite. - 2,5 étoiles



- Cueillez dès aujourd’hui les chrysanthèmes de la vie d’Ian Cecil : ce n’est pas ma nouvelle préférée, mais elle a le mérite d’être originale. Depuis le titre jusqu’à la conclusion, chaque mot compte et construit peu à peu le sens que le lecteur ne reconstitue totalement qu’à la fin. Les répétitions sont habilement utilisées dans ce but, sans excès et suffisamment pour attirer l’attention. J’ai davantage apprécié cette lettre en tant qu’exercice de style qu’en elle-même. - 2 étoiles



- Pour A. d’Isabelle Lorédan : ce texte se distingue des autres par la distance temporelle entre la scène d’amour et le temps de l’écriture : tandis que les autres écrivent juste après, la jeune narratrice le fait trente ans plus tard. Cela donne un ton nostalgique à l’ensemble et convoque des souvenirs émus ou encore vivaces. On y trouve également une distance que n’ont pas les autres narrateurs, qui se traduit par une certaine lucidité et un peu d’ironie sur soi-même. Mon seul reproche (tout à fait personnel ; je sais que d’autres lecteurs apprécieront) est le style trop oral, marqué par des tics de langage récurrents. - 2 étoiles



- L’Adieu de Piko : cette lettre est la seule à aborder le thème à travers le prisme de l’amour adultère et de la redécouverte du plaisir après l’avoir perdu dans la monotonie du mariage. J’y ai particulièrement apprécié le crescendo érotique extrêmement bien maîtrisé et réussi, jusqu’à une note finale plus tendre, comme un baiser après l’amour. - 4 étoiles
Lien : http://minoualu.blogspot.com..
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Osez 20 histoires érotiques dans un train

SNCF : à nous de vous faire préféré le train... Même si, dans l'ensemble, l'écriture reste pauvrette et peu inspirée, les récits s'avèrent variés, intéressants, voir originaux. (A bas la grisaille et la monotonie des quais de gare, vive les relations débridés dans les trains)
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Osez 20 histoires érotiques dans un train

Je ne voulais plus acheter de "Osez 20 histoires" tellement le contenu était d'une pauvreté d'écriture édifiante. Et puis j'ai du partir en déplacement. Une amie n' a rien trouvé de mieux que de m'offrir ce "Osez...20 histoires érotiques dans un train" qu'elle m'a donné sur le quai. C'était un peu par humour, beaucoup par envie me confiera t elle plus tard car elle, elle n'était hélas pas du voyage.

Au final, j'ai été surprise. Les histoire sont pas mal et franchement excitante. J'ai passé un excellent moment (bien au-delà de la lecture d'ailleurs).
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Osez 20 histoires érotiques dans un train

Bon j'avoue, je suis comme tout le monde, j'ai lu "Cinquante nuances de Grey". Parce que tout le monde en parlait, parce qu'on me l'a conseillé, par curiosité aussi, surtout.Et j'ai été terriblement déçue par cet étalage de soumission féminine, l'histoire d'amour mièvre, les rebondissements stupides... Bref, cela n'a pas exactement été ma tasse de thé. C'est là que l'on m'a dit : "mais ça, ce n'est pas de la vraie littérature érotique", si tu veux lire de l'érotique, va chez La Musardine.



Voilà comment je me suis retrouvé en possession de "Osez 20 histoires érotiques dans un train". Et cette fois je n'ai pas du tout été déçue. Plus de mièvrerie ici. Peu d'amour aussi. Du cru, beaucoup (trop, même, dans certaines histoires) de l'action évidemment, et surtout de vrais moments de vie, piqués ici et là, sur fond de tension sexuelle. J'ai trouvé ce recueil pas trop mal écrit. Mais je n'ai vraiment pas tout aimé : je pense par exemple au viol de Calamity train qui m'a laissé une sensation très désagréable, ou à la nouvelle Thirst qui m'a bien plus dégoûtée qu'émoustillée. Coup de foudre à grande vitesse et Passage au havre ont été sans conteste mes opus préférées. Ceci dit même si on est loin du chef d’œuvre, ce recueil m'a donné envie d'en apprendre plus sur le genre (c'est déjà ça ^^)
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
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Sexagésime

Elle est donc bien grosse, ma... déception (qu'attendiez-vous d'autre ?). On dit que la première fois, c'est jamais terrible. Bon, pour le coup, c'est vrai. Pour la littérature érotique, hein, pas pour le reste. Il faudrait donc à l'occasion que je lise un truc un peu mieux écrit et un peu plus sensuel. Un peu sexuel aussi sinon, ça n'a pas grand intérêt. Mais pas un truc mi-violent mi-bourru. Un truc un peu classe. Si vous avez des propositions, c'est dans les commentaires.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Sexagésime

Ian Cecil, Sexagésime



Ian Cecil, SexagésimeOn ne connaît pas le nom de celui qui se cache derrière le pseudonyme d’Ian Cecil, mais on peut impunément affirmer une chose : c’est un amateur des recueils à l’image du Décameron, du Boccace, des Fabliaux médiévaux et de toute la veine toujours fertile qui a enfanté les Gargantua, Pantagruel et autres géants du plaisir dont les exploits mémorables nous saluent du fond des temps reculés. Même la tradition du manuscrit perdu et retrouvé ne manque pas au rendez-vous où se trouvent force récits véridiques racontés pendant les orgies d’une assemblée obscure qui a élu domicile « dans un château du sud de la France ». Depuis la fille noble mal mariée et débauchée par sa servante (« L’Art de jouir en bouche au Moyen Âge »), en passant par l’idiot du village bien bâti que se disputent les femmes de tous les âges (« Le Fouloir et la belle-mère ») jusqu’aux belles chattes des « Chroniques vénitiennes », on y retrouve des personnages et le décor d’une tradition grivoise populaire qui peut toujours plaire en plein XXIe siècle.



C’est une imagination débridée qui est à l’origine des nombreuses « machines à plaisir » du premier récit, des amusements populaires du « Club des chattes » et du sort du mari de « La Boîte magique », obligé par sa femme de goûter à sa propre médecine. Le style est plutôt « rustique », et ce ne sont pas les amateurs de finesse sentimentale qui apprécieront ces quatre récits. Mais ceux capables de savourer la grivoiserie, doublé d’une irrésistible joie d’invention, y trouveront facilement leur compte.



http://postlucemtenebrae.eu/?p=3301
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Sexagésime 3: Ultimes Manuscrits

Un recueil de cinq nouvelles dont le style est impeccable, ouvragé à l’extrême, sans la moindre faute de grammaire, de style, de syntaxe, ou autre. Chaque ligne respire l’expérience et la maîtrise de l’auteur. Une nouvelle preuve que la littérature érotique n’est pas forcément bâclée et simpliste, et qu’elle peut-être raffinée, même dans son expression la plus grivoise… Le vocabulaire de l’auteur est étudié, presque académique parfois. De plus, quelques termes surannés donnent un parfum historique. L’auteur nous plonge dans un Moyen Âge avec un agréable réalisme. Il s’approprie cependant l’histoire et la revisite à sa manière, ajoutant çà et là une pincée de sarcasme et une dose de paillardise.



L’écriture est ciselée… L’auteur va droit au but et avec une économie de mots.On eût peut-être apprécié que certains paragraphes fussent paraphrasés et certaines idées plus développées… De même que la concision du style a l’inconvénient de nécessiter un supplément d’attention. Il m’est arrivé de devoir relire certains passages pour en saisir toute la portée, et même après relectures, je doute d’y être véritablement parvenu. Le côté fantasque est sans doute à prendre au deuxième ou troisième degré…. J’ai eu un peu de mal à me représenter « les douze paniers ». Dans ces paniers vont se nicher les amants d’une femme malade qui les utilise à son gré. J’avoue rester perplexe et ne pas savoir que penser de cette facétie. Sans doute mon esprit trop rationnel a-t-il achoppé en tentant d’y appliquer sa propre logique. Par contre j’ai adoré la chronique vénitienne et son ton iconoclaste… Ces nonnes dépravées sont drolatiques, le ton est gentiment sarcastique…

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Triolisme : Scènes à trois personnages

Je ne saurais faire un retour objectif sur ma propre nouvelle. Je dirais simplement que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire celles des 6 autres co-auteurs :)
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Triolisme : Scènes à trois personnages

Sept nouvelles sont réunies pour décliner ce thème accrocheur, avec des situations variées. Parfois, ce sont les femmes qui se laissent égoïstement guider par leur désir, ne recherchant que leur plaisir, faisant fi de celui de l'homme devenu un jouet entre leurs mains... Dans d'autres histoires, ce seront plutôt les hommes qui domineront...



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Le Jeu de l'amour et des photographies de Julie Derussy est avec un récit trouble, envoûtant, porté par une très belle écriture. Un couple et une femme s'aiment, et leur désir est décuplé par le souvenir de Séléné, la maîtresse précédente du couple. Séléné reste présente à travers des photographies, et nourrit les fantasmes de la nouvelle maîtresse...



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Miss Kat nous offre un récit piquant, joyeux, plein de vie, pimenté par des scènes très excitantes dans Cadeau de Saint-Valentin. Madame mène le jeu, dirige son homme et la professionnelle qu'il lui a offerte, et ose tout.



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Le ton espiègle et ludique est donné et ne quittera plus le recueil. On sent que les auteurs se sont bien amusés à imaginer des situations drôles et excitantes.



Dans Plateau télé de Gilles Milo-Vacéri une simple plaisanterie entre un mari et sa femme devient un défi. Elle a renversé le dîner et son mari la punit d'une petite fessée devant leur invité. L'épouse réagit vivement, et tout s'emballe, dérape... Un récit plein d'appétit, tout à fait réjouissant à lire :-)



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Je ne m'étendrai pas sur les défauts et qualité de ma nouvelle, Excès de vitesse, (je n'ai même pas voulu me relire !! Je m'étais tellement relu déjà ... ;-), mais j'attend vos avis avec impatience. Je peux juste vous dire que je me suis bien amusée à l'écrire.





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J'ai vraiment aimé la nouvelle suivante, L'homme de l'escalier, de Ian Cecil. Elle se déroule dans l'escalier d'un restaurant coquin. Un escalier très sombre. Le mari, galant, suit son épouse qui progresse lentement. Un homme se faufile et s'imisce entre eux... Je me suis régalée !





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Gier avec sa nouvelle Décrochage propose une nouvelle des plus originales. J'ai d'abord été surprise par son style, assez cru et direct, et son procédé d'appeler ses protagonistes par des numéros. Mais très vite, je me suis retrouvée prise dans l'histoire, coincée dans cet ascenseur en panne. Un espace clos où se retrouvent enfermés deux hommes et une femme. La femme mène la danse et exige l'impensable des hommes qui se plient à tous ses caprices.





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Erik Torrent clôt le recueil avec une nouvelle pleine d'imagination, et bien dans l'air du temps : Chasseuses d'homme. Deux maîtresses femmes là encore séduisent et étourdissent un jeune homme qui n'en revient pas de sa chance, pour ensuite le traiter ... bizarrement. Vous jugerez ;-) La chute est excellente, et je n'en dirai pas plus !
Lien : http://gouters.canalblog.com/
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