Irving Wallace

Je ne sais pas vous, mais moi lorsque je déménage je vire les trucs inutiles juste gardés par bête sentimentalité. Et pourtant, malgré quelques déménagements ce bouquin me colle aux basques depuis 1981.

En le retrouvant l’autre jour, j’ai mesuré l’etendue de ma lâcheté face à la force de mes pulsions primaires : non contente de lire en douce Closer, people et autres Gala chez le coiffeur, j’ai acheté à un moment de ma vie ce livre racoleur et affligeant.

....C’est dingue mais j’ai l’impression d'être face à François Begaudeau, une bourgeoise culpabilisée et poussée dans ses derniers retranchements justifiant ses malheureux goûts pour la presse putassiere.

Et lâche en plus la bourge qu’assume pas :

si je parle de ce bouquin c’est pour bien le fumer, ce ramassis affligeant de soi-disant révélations croustillantes. En fait c’est juste une énorme compil de ragots.



En le feuilletant pour trouver des citations je viens de comprendre pourquoi je l’ai gardé si longtemps ( en plus de contribuer à Babelio bien sûr). J’avais noté sur la première page l’itineraire pour me rendre à la maison où j’etais invitée à passer le week-end :

Autoroute de l’Est

Sortie Château Thierry

Route de Soissons

Trouver la route de Neuilly St Front



........Bête sentimentalité quand tu nous tient.