COBRA : Le spécialiste britannique du roman d'espionnage, Frederick Forsyth, décrit avec brio dans Cobra l'ultime guerre que le président des États-Unis a décidé de lancer contre les trafiquants de cocaïne.
Il y a un vieux dicton chez les parachutistes : ne te dispute jamais avec ton plieur.
L'individu mis en état d'arrestation, Eduard Roschmann, a été reconnu dans les rues de la ville par un rescapé des camps de la mort qui a affirmé que Roschmann avait été commandant de son camp de déportation en Lettonie.
Le Chacal était parfaitement conscient du fait que le général de Gaulle, en 1963, était l’un des hommes publics les mieux gardés de tout le monde occidental. Le supprimer — comme ce fut prouvé par la suite — serait considérablement plus difficile que de tuer le président des États-Unis. Ce qu’ignorait le Chacal, c’était que les experts français de la sécurité, autorisés par les Américains à étudier les précautions prises pour protéger la vie du président Kennedy, étaient rentrés en affichant un certain dédain pour les méthodes des services secrets américains, dédain qui se trouva justifié lorsque, en novembre 1963, John Kennedy fut assassiné à Dallas par un amateur à demi fou, alors que Charles de Gaulle a pu paisiblement prendre sa retraite, malgré l’attention personnelle que lui prêta la même année l’assassin politique le plus dangereux du monde.
Un jour, peut-être plus proche qu’on ne le pense, l’Empire russe commencera à se lézarder. Très bientôt, les Roumains vont mettre en pratique leur patriotisme, ainsi que les Polonais et les Tchèques. Ils seront suivis par les Allemands et les Hongrois. Et les Baltes et les Ukrainiens, les Géorgiens et les Arméniens. L’Empire russe se craquellera et s’effondrera, comme se sont effondrés l’Empire romain et l’Empire britannique parce qu’à la fin, l’arrogance de leurs mandarins était devenue insupportable.
Si le jeune garde du corps taliban avait su qu'il mourrait en donnant ce coup de téléphone, il se serait abstenu. Mais il l'ignorait, et il en mourut.
Il semble que chacun se souvienne de façon très précise de ce qu'il était en train de faire le 22 novembre 1963 à l'instant précis où fut annnoncée la mort du président Kennedy.
Kaminsky et ses six compagnons, tous de la région de Ternopol - ancien foyer du nationalisme ukrainien, où quelques tisons étaient encore ardents - avaient décidé de riposter au programme de « russification » à outrance de leur pays, qui s’était intensifié au cours des années soixante-dix pour devenir, en ce début des années quatre-vingts, une espèce de « solution finale » dans tous les domaines de la pensée nationale ukrainienne : art, poésie, littérature, langue, coutumes.
Les radios étaient considérées comme un moyen de réconfort inoffensif pour la troupe, et nombre d’officiers et de sous-officiers avaient approuvé cette initiative. La musique pop qui arrivait de France par la voie des airs apportait une agréable distraction aux hommes accablés par la chaleur, les mouches et l’ennui.
La voix de De Gaulle, quant à elle, n’était pas aussi inoffensive. Quand la loyauté de l’armée fut finalement mise à l’épreuve, des dizaines de milliers d’appelés disséminés dans toute l’Algérie ouvrirent leurs radios pour écouter les nouvelles.
Celui qui est né de la femme ne fait que passer sur cette terre. (p.472)
Les gens se comportent différemment face au chagrin. Certains ne voient que les hurlements hystériques pour prouver leur sincérité. D'autres versent des larmes silencieuses qui témoignent publiquement de leur impuissance. Mais il y a, aussi, ceux qui disparaissent pour souffrir à l'abri des regards comme les animaux blessés.
Ceux-là souffrent dans leur solitude, à moins d'avoir un parent ou un proche avec lesquels partager leurs larmes.