Quand elle s'était mise à lui caresser tendrement le visage, il avait lâché prise, s'abandonnant corps et âme à ce plaisir inconnu, oscillant entre les arpèges d'un orchestre et les vents du grand large. Le ballet harmonieux des mains d'Ana Luz incendiait son corps et le transportait hors du monde, en lui-même, faisant de sa peau la proue d'un navire par une douce nuit d'été.
(Le Tango)