J’allaitais en lisant les lettres d’Hemingway. Plongée dans les écrits masculins et solides d’un séducteur qui n’était pas mon père, je devenais une femme. Je choisissais mes écrivains robustes et beaux. Ils m’offraient une parenthèse, en me protégeant des sentiments trop envahissants.