La nuit était magnifique, et le silence arctique, fantomatique, nous enveloppait comme un suaire. Le froid était vif, à chaque inspiration c'était comme si on nous avait planté un couteau dans les poumons, tandis que nos visages étaient recouverts de glace. Et les étoiles assistaient à nos malheurs sans manifester de pitié - que dis-je - en dansant et en sautant comme elles font toujours dans le Grand Froid. p. 28