Au premier regard, ce gamin ne leur avait pas fait bonne impression, car ce n'était guère qu'un gamin, de dix-huit ans tout au plus, et d'apparence plutôt chétive. Il déclara s'appeler Felipe Rivera et vouloir travailler pour la révolution. Ce fut tout. Pas un mot de plus, pas d'autre explication. Il attendait là, debout, sans l'ombre d'un sourire, le regard froid.
Page 20, Libertalia, 2007.