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Citation de Alfaric


Coad était une cité active. Le long de ses rues sinueuses que baignait la lueur fauve du soleil allaient et venaient des hommes et des femmes de toutes les castes, de toutes les couleurs : îliens jaunes et îliens noirs, marchands d'écorces horasins emmitouflés dans leurs robes grises, Caucasoïdes de la steppe d'Aman issus de la même souche que Traz, Hommes-Dirdir normaux et hybrides, nains sieps des Ojzanalaï orientales qui jouaient de la musique dans les rues, quelques hommes blancs au visage aplati originaires du continent méridional de Kisolovan. Les indigènes - les Tans - étaient des gens aimables à la tête de renard, aux larges pommettes lisses, au menton pointu, dont les cheveux roux ou châtain foncé étaient coupés en frange au-dessus des oreilles et du front. Ils portaient généralement des pantalons s'arrêtant aux genoux, une veste brodée, et étaient coiffés d'un chapeau noir en forme de galette. Il y avait un grand nombre de palanquins tirés par des individus trapus et noueux au nez curieusement allongé et à la chevelure raide qui semblait constituer une race à part.
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