Jacky Goupil

Emmanuel Macron a (encore) baissé les retraites, alors les retraités manifestent:

- Les retraités ne sont pas des antiquités. On veut des pâtes, pas des prostates. Des dentiers pour les rentiers !





Il y celui qui prépare sa retraite:

Il invite tous ses collègues, à un pot d'adieu, avec un discours larmoyant.

- Mais, vous ne partez que dans 15 ans, sauf si je vous vire avant! Dit le patron





Celui qui chante( faux):

-Le travail, c'est la santé. Les prisonniers du boulot font pas de vieux os !

Un contrôleur l'informe que la manche est interdite dans le métro.

- Je chante pour démoraliser les gens, je suis à la retraite, moi! Je connais aussi une chanson sur les contrôleurs, vous la voulez?





Celle qui a tout le temps:

-Je vois des grasses matinées tous les jours, et des siestes. Je vois des journées entières à ne rien faire, sans personne pour vous donner d'ordre.

-Savez vous quand?

- Je vois que ce sera quand vous aurez ( enfin) cotisé 170 trimestres, pour toucher votre retraite. Ça fera 150 euros, fait la voyante...





Il y a 8 tomes, mais vous n'en profiterez que quand, vous aurez le temps de les lire... à la retraite! Vous rencontrerez celui qui a (encore) des projets, celui qui raconte sa vie, celui qui s'occupe comme il peut...





"Amis, dans ma douce retraite, à tous vos mots, je dis adieu !" Victor Hugo, A mes amis, Odes et Ballades.

20 ans, ça m'évoque quoi ?

'Avoir 20 ans dans les Aurès' (film de René Vautier, 1972, vanté par mon papa, décédé quelques jours avant mes 20 ans).

On n'a pas tous les jours 20 ans... ♪♫ (heureusement, cf. phrase précédente).

Hier encore, j'avais 20 ans... ♪♫ (Aznavour).

Votre fille a 20 ans / Que le temps passe vite / Madame, hier encore, elle était si petite... ♪♫ (Reggiani). Eh oui !

Quand on aura 20 ans en l'an 2001... ♪♫ (Bachelet).

Une valse à 20 temps (20 ans)... ♪♫ (Brel).

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Je meuble car :

1/ il y a désormais un nombre minimal de caractères pour un billet Babelio

2/ je ne sais pas trop comment expliquer pourquoi j'ai trouvé cette BD plutôt nulle et datée (années 90 ?).

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Clichés dans cet album pas drôle :

- les jeunes sont feignants, immatures (on peut l'être encore à 50 ans)

- soit ils ont des boutons, soit les filles sont des bombes aux tenues affriolantes

- ils sont forcément hétéros

- quant aux fonctionnaires (sans distinction aucune car c'est une grande famille indissociable), ils glandent, et ça représente LE boulot (car dans la fonction publique, on fait tous la même chose, c'est bien connu - à savoir RIEN) dont les jeunes feignants rêvent, sauf ceux qui veulent tout plein de fric.

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Il y a pléthore d'autres guides, comme ça (jeune parent, retraite, etc.). Comme ils sont signés du même scénariste, je doute qu'ils soient meilleurs.

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• Pris dans une boîte à livres, très vite lu, très vite remis. •



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♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=Ej3-lA5kgYA

Bonjour amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous propose

« Le contraire de l’inverse » de Jacky Goupil . Voici un univers étrange et bizarre bien loin du thriller, et qui m’a totalement séduite. Préparez-vous à plonger dans vingt-cinq histoires courtes reliées les unes aux autres par vingt-cinq personnages loufoques, improbables, hauts en couleurs et déjantés. J’ai retrouvé avec bonheur la plume brillante de l’auteur qui avec dextérité jongle avec les mots et qui me passionne toujours autant avec son imagination débordante. Les dialogues sont cyniques,l’humour est décapant, la critique de notre société est acerbe, le tout saupoudré de références cinématographiques et musicales.

Parmi les vingt-cinq histoires, j’ai adoré celle du patron complexé, celle du flic et du saut à l’élastique et celle de la libraire. Un roman totalement décalé qui m’a fait pleurer … de rire. A déguster au plus vite et sans modération !

Un bon moment de sourires avec cette BD sur les relations grands-parents / petits enfants : )

Les grands parents n'évoquent plus la guerre, Dieu merci !

Ils veulent rester jeunes, épater leurs petits enfants, quitte à se faire des courbatures ou des rhumatismes.

Certains ont peur de garder leurs petits enfants et font disparaître tous les meubles, ou s'équipent comme le GIGN quand les parents les déposent ( clin d’œil critique à la non-éducation post 68arde des parents ).

D'autres prévoient des tas d'activités pour les occuper.

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Mais quand un bug survient dans le système informatique, c'est la petite fille qui répare.....

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Merci pour ce moment, Maître Goupil : )

C’est le grand jour avant Noël. Au pays du Père Noël, tout le monde s’active : le village se pare de ses plus belles décorations, les lutins sont dans leur atelier afin de fabriquer tous les jouets commandés par les enfants, ils préparent aussi le traîneau et donnent à manger aux rennes avant le grand départ… Dans les maisons, petits et grands ont mis leurs souliers au pied du sapin, dans l’attente impatiente d’y trouver un cadeau… Dans toute cette agitation, certains objets se perdent et même le Père-Noël, toujours présent, se cache à nos yeux : à toi de retrouver tout cela au fil des pages…

Mon avis : Si vous connaissez la collection des albums « Où est Charly » de Martin Hanford, vous comprendrez très vite le principe de « Où est caché le Père-Noël », cependant destiné aux plus petits. Ce dernier appartient à une série de cinq titres où l’enfant va s’amuser à chercher un personnage (ici, le Père-Noël, mais ailleurs le Petit Chaperon rouge, le grand méchant loup, la princesse, ou le camion de pompier) ainsi que quatre objets disséminés dans un décor double page grouillant de détails. Sur la première de couverture, des paillettes brillent dans le blanc de la neige et des nuages, ce qui en soi attire déjà l’œil et fait naître l’envie d’explorer. Malheureusement, en médiathèque, cet effet s’atténue une fois le livre recouvert de son film protecteur. Le texte, situé sur les pages de gauche, est simple et très accessible, décrivant l’activité retrouvée dans l’illustration. Sur les pages de droite, quatre grosses gommettes montrent les objets à retrouver, leur nom étant écrit en toutes lettres juste en-dessous. Même si je ne suis pas complètement convaincue par les illustrations qui à mon sens manquent un peu de la magie de noël, - pour ne citer qu’un seul exemple, les lutins font trop "humains ordinaires" - je sais que mes tout jeunes lecteurs vont adorer cet ouvrage cartonné qui leur offre de bons moments de détente et d'observation. Un objet livre à leur offrir en préambule afin de les occuper dans le calme avant l’arrivée tant attendue du Père-Noël…

Public : à partir de deux – trois ans

Si vous voulez vous rendre sur le portfolio De l’illustrateur, Olivier Latyk, vous pouvez vous rendre à cette adresse :

http://www.olivierlatyk.com/portfolio/index.html

Après avoir dévoré « Le guide de la Soixantaine », je me suis lancé dans « Le guide de la Retraite » censée apporter sa dose de bonne humeur.



Comme pour tous les guides en BD, on retrouve une page par thème. Si les premières planches sont pleines d’humour et de jeux de mots, la suite s’alourdit ( à croire que tous les retraités sont obsédés par la sieste, la bouffe et le sexe).



Même si toutes les planches sont superbes au niveau des dessins, le scénario est plus superficiel.



Si vous avez un peu de temps… alors allez-y

C'est avec beaucoup d'humour que Jacky GOUPIL (en collaboration avec Jacky CLECH pour les dessins) aborde un âge frontière.



- Fin de la jeunesse ;

- Début d'une nouvelle vie avec la retraite ;

- Nouveaux loisirs ;

- Nouvelles responsabilités en étant grands-parents ;

- Petits soucis de santé (articulations, audition, dentition…)



Chaque situation fait l'objet d'une planche. Introduit par un titre sous forme de question, le texte soutenu par des dessins qui explicitent bien la situation apporte un semblant de réponse.



J'ai adoré relire cette BD qui m'avait été offerte lors de ce fameux anniversaire et qui trainait au fond d'un tiroir.



Si vous avez entre 60 et 79 ans, n'hésitez pas à lire ce succulent petit guide.

Si vous avez moins de 60 ans, n'hésitez pas à le lire ça vous permettra d'envisager l'avenir avec plus de confiance sachant déjà comment aborder les différentes nouvelles situations qui risquent de se présenter.

Beaucoup plus facile à trouver cette maîtresse que Charlie ou la famille Oukilé.

Ah ce n'est pas pour la même tranche d'âge? Je me disais aussi...

Un album cartonné, très coloré fourmillant de détails et d'enfants pour découvrir la rentrée et l'univers de l'école. Du couloir à la cour de récréation, en passant par la cantine.

On cherche la maîtresse, qui décidément est bien mal cachée, et 4 détails par double-page.

A offrir pour une première rentrée et à partager avec l'enfant.

La chasse aux oeufs est ouverte… ;-)



Joyeuses fêtes de Pâques à tous !



Caroline

"Avoir la vingtaine au XXIe siècle, c'est quoi ?"



Cette phrase est extraite de la 4e de couverture. Elle ne reflète pourtant pas le contenu de cette bande dessinée dont l'auteur (né en 1955) me semble resté bloqué dans les années 1980, avec ses stéréotypes de genre et de normalité sexuelle.

Le ton se veut drôle mais le propos l'est pourtant très rarement.



Avec ses guides en BD l'auteur (aussi éditeur) a trouvé le filon d'ouvrages offerts pour rire mais dont on se demande s'ils amusent réellement quelqu'un.

Goupil est une homme d'affaires assurément, mais probablement pas un homme de lettres.

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Jacky Goupil pour l’envoi de son nouveau livre dédicacé : « Arrête ton cinoche ! ». C’est le troisième  feel good polar de l’auteur ( « Sacrées mémés » et « 20000 balles pour mourir ») et j’ai retrouvé avec plaisir les personnages déjantés que sont le commissaire Goupil et l'inspecteur Stanislas Gédéon. L’auteur nous invite à Carcassonne dans le monde du cinéma (cher à son cœur) où une super star du grand écran est menacée par des lettres anonymes. On en découvre plus sur nos héros , hauts en couleur, loufoques à souhait et complètement improbables. J’ai retrouvé un auteur jonglant avec les mots avec finesse et dextérité en saupoudrant la dose ad hoc d’humour corrosif. C’est un plaisir de déchiffrer ses calembours, ses jeux de mots et ses références cinématographiques.

Un excellent moment de détente qui m’a fait rire aux larmes ! Un délicieux cocktail de rire de bonne humeur !

Un album cartonné reprenant l'histoire de Boucle d'Or de façon simplifiée mais néanmoins bien résumée avec un langage simple et actuel. Cette histoire répétitive a toujours beaucoup de succès auprès des petits. Les illustrations sont très sympathiques, agréables et amusantes. De plus le livre s'utilise en jeu : "Où est caché?" qui permet à l'enfant d'étudier les détails. Une belle réussite.

J’ai la grande chance de faire partie du gang des 20 000 balles, l’occasion d’une collaboration atypique avec un auteur qui ne l’est pas moins. (Au fait, je resigne volontiers pour le suivant !!)

Vous aimez les polars et vous appréciez le style « san antoniesque » ? Alors, foncez, faites chauffer zygomatiques et risorius, ce livre est fait pour vous. Pas de demi-mesure avec Goupil, on aime ou pas. De mon côté, j’ai passé un excellent moment de détente.

Un meurtre, c’est banal. Trois dans le même quartier à quelques jours d’intervalle selon le même mode opératoire, ça l’est déjà moins. Mais là où ça devient franchement bizarroïde, c’est que le meurtrier a laissé sur chaque cadavre une enveloppe contenant 20 000 euros… Plutôt étrange, non ? Quel meurtrier ferait ça ? Et dans quel but ?

Cette enquête est confiée au commissaire Goupil (beau gosse, dragueur, excellent flic) et à son adjoint Gédéon (un grand costaud baraqué qui a un faible pour la bouffe. Oui, la bouffe, avec lui c’est le mot qui convient plutôt que nourriture !). Je vois d’ici les fans de Frédéric Dard se dire « bon sang mais c’est bien sûr ! » .Ce duo en rappelle fortement un autre, San Antonio et Bérurier. D’ailleurs, l’auteur ne s’en cache pas, il a été influencé par son Maître et ce livre est une forme d’hommage, même s’il ne le dit pas explicitement.

Le ton est donné, préparez-vous à embarquer dans une histoire aussi déjantée que le sont les deux héros. Le roman est truffé de jeux de mots et d’allusions et les dialogues ont de quoi réjouir les fans d’Audiard. Le commissaire-auteur s’adresse même parfois à son lecteur. Beaucoup d’humour au second degré, je me suis régalée ! Voilà pour le côté feel good.

Le côté polar n’est pas oublié pour autant. L’enquête se tient, elle a tout pour attiser la curiosité et titiller nos petites cellules grises. L’idée est originale et je me demande ce que ça pourrait donner sous une forme polar pur et dur…

Donc en bref un excellent moment de détente avec ce « roman de gare ». Je précise d’emblée, au cas où.., que pour moi c’est un compliment. Mystère, humour, pas de prise de tête à chercher un message que l’auteur aurait caché. Juste un moment zen, qui fait du bien, sans avoir à chercher midi à quatorze heures.

Si on réfléchit bien, on s’aperçoit que ce n’est pas si évident que ça d’écrire de cette façon. Il faut avoir une maîtrise certaine de la langue française pour trouver les mots justes, qui amusent sans pour autant être lourds. Il y a un travail certain derrière cette apparente légèreté et le second degré. Il faut savoir manier les mots pour leur faire dire ce qu’on veut. Que l’on adhère ou pas à ce style, c’est une autre histoire…

Le plus: un carnet bonus en fin d’ouvrage. Vous y trouverez des infos sur l’auteur, une interview réalisée par le gang, différents projets de couvertures …Une occasion de vous faire participer à ce livre.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Bonjour les amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous parle de : « Sacrées mémés » de Jacky Goupil.

Un feel good polar, préquel de « 20000 balles pour mourir » que j’avais adoré. J’ai retrouvé nos deux acolytes, le Commissaire Goupil et Gédéon; l’humour décapant est toujours au rendez-vous, servi par une plume drôle, percutante et alimenté par des références cultes( entre autres Brassens…) et un clin d’œil à Frédéric Dard ( San Antonio et Bérurier) . Des personnages déjantés et attachants , des jeux de mots à toutes les phrases , du rire et de la bonne humeur ! Un délicieux cocktail !

Double suicide sur la voie ferrée : un couple d'octogénaires amoureux comme au premier jour, qui vient de célébrer ses cinquante ans de mariage à la maison de retraite des Coquelicots.



Le lecteur est invité aux noces et à l'anniversaire de celles-ci, à coups de va-et-vient entre présent et passé, ce dernier se repérant aux âges des protagonistes, bien sûr, mais surtout aux cases à angles arrondis. On visite ainsi les (non) événements qui ont marqué la vie de couple de Fernand et Edith, sur fond de chansons de Piaf et d'amour éternel, pur, sans failles.



Que de sucre, de miel, de poncifs de personnes âgées sur le mode "c'était mieux avant" !! N'en jetez plus, ça dégouline ! La belle vieillesse sans maladies - cancer et Alzheimer à 80 ans ? connaissent pas ! - dans une résidence proprette, où tout le monde il est beau (bien qu'un peu ratatiné), tout le monde il est gentil (personnel soignant et autres pensionnaires)...



Lisez plutôt 'Rides', de Paco Roca, autrement plus subtil, émouvant et profond.



Point positif : les quelques brèves références à l'actualité sont explicitées en fin d'ouvrage (cocotte minute, Abbé Pierre, Brassens, mai 68...).

Drôle et loufoque, j'ai passé un bon petit moment !

Je suivrai les enquêtes de ces deux flics à la réplique explosive, c'est sûr !

Les mémés daltons ajoutent ce je ne sais quoi de déjanté !

L'auteur a un humour particulier tout de même ! Il nous tire beaucoup de fou rire avec des Jeux de mots, des expressions qui se mélangent, un flic dragueur et un autre qui a tout le temps faim.

Une belle découverte !!

Cette série paraît totalement dépassée par les bandes dessinées plus actuelles en matière d'héroïc fantasy. Je lui reconnais cependant un très bon style graphique avec un découpage dynamique des planches.



La conclusion de cette série apparaît toutefois très médiocre ce qui rajoute un peu à la déception. Il faut dire que je n'ai pas été véritablement emballé par cette énième quête. Il n'y avait que du réchauffé avec les éternels mêmes clichés. Nous avons une espèce de Dark Vador qui représente le mal que doit combattre un clone d'Atalante très mignonne et très bonne (et non conne).



Pourtant, il y avait un bon potentiel au départ qui s'est évaporé à mesure que l'histoire avance dans un méandre où le lecteur se perd totalement. Il ne reste plus grand chose au sortir de cette lecture pour peu qu'on arrive jusqu'au bout. Je vais tout de même rester un peu indulgent dans ma notation pour tenir compte du fait que l'épée de cristal a joué un rôle tout de même non négligeable dans le genre de l'héroïc fantasy. Cela reste divertissant.

L'intégrale de l'Épée de Cristal des éditions Vent d'Ouest regroupe les cinq tomes du cycles, ainsi que huit pages inédites, deux entre chaque tome, améliorant la transition entre les albums.



Jadis, les maîtres des cinq sens ont formé un gestalt protégeant le pays de la Corne Céleste du Néant. Aneith, gardienne du pentacle depuis sept sièckes, sent ses derniers jours arriver. Si elle meurt, le gestalt sera rompu et le Néant recouvrira le monde. Aneith charge sa disciple Zorya de réunir de nouveaux les cinq maîtres. Pour l'aider dans sa tâche, le sage Brisbane lui confiera Béryl, la légendaire Épée de Cristal.



Sur cette base très classique – un seigneur maléfique, une prophétie millénaire, un héros (ici, une héroïne) pour sauver le monde, cinq maîtres à retrouver, un par tome – Goupil, le scénariste, parvient malgré tout à surprendre. Il y a pas mal de rebondissements que je n'avais pas vu venir, lorsque j'ai lu cette bande dessinée pour la première fois.



L'Épée de Cristal est esthétiquement très réussi. On sent qu'au dessin, Crisse s'est fait plaisir avec les nombreuses créatures fantastiques et les décors, riches et variés. Les scènes d'action sont nombreuses et le découpage est dynamique. le dessin, tout en rondeur, est très beau, même si les postures des personnages sont parfois peu naturelles, surtout lors des scènes les plus statiques. Rien à redire sur les couleurs, en revanche. Elles sont magnifiques.



Toutefois, le scénario comme le dessin pêchent par excès. Cela part un peu trop dans tous les sens. Cela rend la narration confuse par moments, alors que l'histoire n'est pas si compliquée. de plus, le dernier tome se termine trop rapidement. J'aime l'idée de la fin, mais elle parait rushée, par rapport au rythme du reste du cycle.



J'aime relire cette intégrale de temps en temps, pour les dessins de Crisse et la richesse visuelle de son univers, mais la série cumule trop de défauts pour pouvoir être considérée comme un classique. C'est sympathique, mais guère plus.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..

Après le maître de l'odorat, Zorya part à la recherche du maître de la vue. Mais le Néant rode. Les dessins de Crisse collent parfaitement à l'intrigue. Du pur divertissement !

L'Aneith, la gardienne du pentacle s'éteint. Zorya doit retrouver les maîtres des cinq sens pour reconstituer la structure du pentacle. Saga d'héroïc-fantasy phare de la fin du XXe siècle, efficace et plaisante.