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EAN : 978B097RXTYFY
87 pages
(22/06/2021)
3.97/5   31 notes
Résumé :
UN ROMAN POLICIER TRÈS DRÔLE !
Découvrez comment le célèbre commissaire Goupil rencontre l'étonnant Gédéon !
Le préquel de 20000 balles pour mourir !
Quand le dirlo m’envoie sur une affaire de dégradation de local poubelles, je me dis qu’il y a erreur de casting ! Moi, Stanislas Goupil, le super poulet élevé au grain, l’élite de la police, le fleuron de la crim’, on me colle sur une affaire aussi minable ? Ce n’est pas possible !
Eh bien ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà un (petit) roman policier, mais surtout un écrit complètement déjanté, composé d'une succession de calembours et autres jeux de mots, je me demande si une seule phrase est écrite d'une façon « normale » ! Plus d'une sont d'un niveau en-dessous de la ceinture, voire carrément scatologique, mais l'auteur manie tout cela avec un aplomb extraordinaire, sans jamais tomber dans la vulgarité (du moins c'est mon avis, mais le degré d'acceptation du vulgaire est sans doute variable d'une personne à l'autre) ; d'ailleurs il a prévenu le lecteur d'emblée, dès une espèce de prologue numéroté bien à propos « chapitre 0 ».
Alors, qu'on aime ou qu'on n'aime pas, il faut surtout lire ce livre au 86 ou 87e degré (ce qui doit correspondre à l'âge moyen de nos fameuses mémés), sinon ça risque de déplaire profondément, et c'est peu de le dire. Je n'ai pu m'empêcher de me demander : aurais-je autant apprécié si ce livre avait été plus long ?... La réponse se trouve peut-être dans une expérience similaire, faite il y a quelques mois, quand j'avais lu « le mystère Sherlock » de J.M. Erre : on avait aussi un humour complètement décalé et omniprésent, avec le risque de devenir lassant – ce qui n'avait pas manqué, mais la recette avait été simple : il suffisait de le lire par petits morceaux, afin de ne pas trop frôler l'indigestion, et alors ça passait sans souci. Car, il faut bien le reconnaître : ça fait du bien de rire, et ici j'ai dû m'arrêter à plusieurs reprises pour une mini-crise de fou rire !

La vraie différence avec le Sherlock précité, c'est que, ici, contrairement à Sherlock que je n'avais jamais lu, je maîtrisais (enfin, je crois) les codes des nombreuses références citées à tout-va dans l'histoire. Pour ne citer que quelques exemples : outre une allusion gentiment irrévérencieuse à un Honoré de Balzac ou un Victor Hugo, l'auteur nous offre au passage un réel hommage à Frédéric Dard – dont j'ai relativement peu lu, et pas récemment, mais j'ai gardé un souvenir plaisant des quelques aventures de San Antonio, découvertes autrefois ! et je ne parle pas de nombreuses allusions à la politique, à la télévision, à la bande dessinée, et j'en passe – le tout toujours accessible, à moins de vivre sur une autre planète. En outre, certaines phrases, toujours sous le couvert de cet humour dévastateur en rafales, posent de vraies questions qui font tout à coup réfléchir – c'est assez inattendu, et ça touche d'autant plus.
Dans cet esprit, le seul truc qui m'a fait bisquer –évidemment !-, c'est l'inévitable blague belge « une fois » : était-ce vraiment nécessaire de s'en prendre, pour l'auteur, à ses voisins du nord ? J'étais complètement sous le charme, jusque-là, mais cette seule phrase a gâché une grande partie du plaisir ; ces attaques répétées de certains auteurs français envers leurs voisins (parfois ce sont les Suisses ou les Anglais qui en prennent pour leur grade), même sous le voile d'un humour qui par ailleurs me plaît beaucoup, ça agace profondément la Belge en moi.
Eh oui ! on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui et, si j'ai trouvé tout à fait acceptable le niveau sous le slip qu'il instille (et qui ne m'a pas semblé vulgaire, juste très imagé !), l'auteur m'a déçue à cause d'une seule petite expression, en cédant à la facilité idiote d'une « blague belge ». Ou peut-être s'imagine que seuls les Français vont lire son délire à tenue policière ? C'est dommage, vu la publicité qu'il ne manque pas de faire autour de sa production, toujours avec cette touche d'humour qui dit « ne me prenez pas au sérieux, mais lisez mes livres quand même ! », car la langue française, même ainsi maniée, dépasse les seules frontières de l'Hexagone…

Quant à l'intrigue, je ne vais pas développer un quelconque pseudo-résumé ici, le livre est tellement court qu'il n'en a même pas vraiment besoin. Sachez aussi qu'il se termine par une espèce de quizz qui prolonge le plaisir d'une telle lecture, ainsi qu'une invitation à converser avec… Goupil (donc le héros, mais l'auteur se cacherait-il derrière ?), et de quelques extraits du premier tome des aventures de ce fameux Goupil, le présent ouvrage étant en réalité un préquel.
Mais donc : l'intrigue. J'ai envie de dire, rien de bien nouveau sous le soleil. L'histoire d'un gang de mémés qui parvient à mettre en déroute un gang de caïds, certes c'est original, mais c'est du déjà-vu – même si, là tout de suite, je ne retombe plus sur le ou les titre.s qui s'inspire.nt du même type de scénario. Ce n'est clairement pas le besoin de connaître les tenants et aboutissants de l'affaire qui tiennent en haleine dans cette pseudo-enquête, mais plutôt la manière dont elle va être menée : quand ces « sacrées mémés » vont intervenir, comment elles vont interagir avec les caïds et avec notre duo de flics, etc. – et ces aspects-là sont menés de main de maître !

Je pense donc que je lirai le premier (vrai) tome mettant en scène le commisssaire Goupil et son lieutenant Gédéon, avec plaisir, mais aussi avec l'espoir (j'espère pas vain) de ne pas y retrouver une quelconque « blague belge » qui m'irrite tant, et de ne pas me lasser trop vite de cet humour complètement barré qui anime la moindre phrase.
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le sieur Jacky Goupil frappe à nouveau. Décidément cet individu est prêt à tout pour déstabiliser notre société en s'attaquant à ses éléments les plus sains.
On avait espéré après le premier opus de monsieur Goupil intitulé « 2000 balles pour mourir » qu'il cesserait de nous conter les aventures d'un flic ( pardon membre des valeureuses forces de l'ordre...(voyez la contagion intellectuelle de monsieur Goupil)) et de son adjoint gaffeur,gastronome, et soi-disant humoristique que la série s'arrêterait là.
Mais non cédant aux sirènes de la mode anglo-saxonne, le voilà qui nous offre une pré-quelle ( en français, Monsieur Goupil, on dit un prologue..) censé nous intéresser aux circonstances de la rencontre de ses deux héros.
Il faut reconnaître à l'auteur ( et c'est là non une qualité mais un grand danger surtout pour nos chères têtes blondes) ,un talent certain pour croquer en quelques lignes les personnages ( l'introduction du Commissaire de et de touchante Manou, hélas déjà contaminée par l'anarchisme déguisé de l'auteur) est un petit chef d'oeuvre d'érotisme et d'humour bon-enfant qui se rapproche dangereusement de Rabelais et de Frédéric Dard..
La suite emprunte aux codes du roman d'action et du polar chers au lecteur moyen pour les pervertir honteusement. L'auteur place d'abord l'action dans une maison de retraite cossue de Neuilly sur Seine. La description de cet établissement respectable et de ses pensionnaires est à peine croyable et laissera sans voix les habitants de cette paisible bourgade rassemblant les futures élites de la Nation. Ce passage est l'un des plus réussis du livre et ne peut hélas qu'entraîner le lecteur vers la fin du livre, tant l'action est rondement menée. Il faut reconnaître au sieur Goupil un certain talent pour emmener son fragile lecteur sur les montagnes russes d'un sens perverti du suspens vers une conclusion qui laissera sans voix, le lecteur tant elle amène son lot de surprises.
Ce Livre sait prendre au piège le lecteur dés ses premières lunes et lui faire voir d'un bon oeil les pires chemins de la perversion à travers(enfin soi-disant) le regard d'un « commissaire ».
Je recommande toutefois ce livre qui pour des gens clairvoyants donnera un éclairage sur une littérature subversive qui utilise parfois les masques les plus séduisants pour nous rendre addictifs aux pires plaisirs.
P.S : je retranscrits ici les propos de mon cousin, Gilbert-André de Saint-Gevergeoise dont je ne partage en rien les propos ( coté lecture c'est plutôt Jean Dutourd ) sauf cependant la conclusion : Un roman indispensable et follement drôle qui vous rendra addictif aux aventures du Commissaire Goupil et de l'inénarrable inspecteur Gédéon). Vite, la suite !
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Si vous avez lu 20 000 balles pour mourir et si vous l'avez apprécié, vous serez ravi de découvrir celui-ci. Pour les autres, c'est le moment de tester ! L'ebook est gratuit sur Amazon.
On assiste à la rencontre entre Goupil, le commissaire beau gosse dragueur et bon flic, et Gédéon , celui qui deviendra son adjoint ; Un grand costaud baraqué qui a un faible pour la bouffe ( c'est bien le mot adapté, si si !) au rire tonitruesque.
Ce duo vous en rappelle un autre ? Oui, bien sûr ! San Antonio et Bérurier !L'auteur est un fan de Frédéric Dard et ce style est un hommage.
Rien qu'avec l'accroche, le ton est donné, aussi bien sur l'écriture que sur le contenu. « Si tu n'as pas peur des coups de pompe, des coups de poing et des coups fourrés, embarque avec nous, tu ne le regretteras pas, c'est du 100 % Feel good polar ! » (je cite !)
Alors oui, il y a une enquête policière, qui se tient d'ailleurs. Mais ce n'est pas le principal. le but avoué est de passer un bon moment, avec des jeux de mots, des personnages loufoques et inattendus, des mémés bien décidées à ne pas se laisser faire. Et quand les mémés se fâchent, faites gaffe , ça barde !!!
Vous voilà prévenus. Prêts à tâter de la poêle à frire ou du rouleau à pâtisserie ? Prêts à visiter le local à poubelles ? Alors c'est parti pour une rencontre avec le gang des mémés !
Je vous souhaite une bonne lecture !
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Bonjour les amis lecteurs,
Aujourd'hui je vous parle de : « Sacrées mémés » de Jacky Goupil.
Un feel good polar, préquel de « 20000 balles pour mourir » que j'avais adoré. J'ai retrouvé nos deux acolytes, le Commissaire Goupil et Gédéon; l'humour décapant est toujours au rendez-vous, servi par une plume drôle, percutante et alimenté par des références cultes( entre autres Brassens…) et un clin d'oeil à Frédéric Dard ( San Antonio et Bérurier) . Des personnages déjantés et attachants , des jeux de mots à toutes les phrases , du rire et de la bonne humeur ! Un délicieux cocktail !
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Bonsoir,
Un polar avec de la verve ce soir « Sacrées mémés » de Goupil (Jacky Goupil aime raconter des histoires). Un policier humoristique dans la veine de San Antonio ou du Poulpe. C'est drôle, détendant, une première rencontre entre l'inspecteur Stanislas Goupil et son adjoint Gédéon. Ils sont envoyés par le commissaire en chef sur une enquête de poubelles concernant la tante du commissaire. Il ne faut pas se louper ! Mais faisons confiance au flair du « Goupil ». Un excellent moment. Gratuit sur A.
Quatrième de couv. UN COURT ROMAN DRÔLE QUI FAIT MARRER EN RIGOLANT !
Découvrez comment le célèbre commissaire Goupil rencontre l'étonnant Gédéon !
Le préquel de 20000 balles pour mourir !
Quand le dirlo m'envoie sur une affaire de dégradation de local poubelles, je me dis qu'il y a erreur de casting ! Moi, Stanislas Goupil, le super poulet élevé au grain, l'élite de la police, le fleuron de la crim', on me colle sur une affaire aussi minable ? Ce n'est pas possible !
Eh bien si ! Les peaux de banane et les pots cassés, c'est pour ma pomme !
Heureusement, je ne suis pas solo à me taper cette corvée. Môssieur le directeur m'adjoint une nouvelle recrue de poids : l'inspecteur Gédéon, un quintal de muscles et de rigolade. À nous deux, on va affronter un gang de mémés et porter secours aux Men in Black. Ou l'inverse, tu verras.
Ce que je te promets, c'est que ça va envoyer du lourd.
Si tu n'as pas peur des coups de pompe, des coups de poing et des coups fourrés, embarque avec nous, tu ne le regretteras pas, c'est du 100 % Feel good polar !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Ichi, pas de chichis. le menu proposé par mézigue, c'est la bonne franquette lexicale. Je te Lapinou, je te Lapinette et je te caresse le poil à tu et à toi. On est potes et potesses. Comme deux fesses dans un pantalon, disent les Néerlandais.
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Une pointe de déception assombrit son visage. Une grosse pointe, genre Pointe-à-Pitre, si je peux me permettre cette allusion à l'égard de mon collègue antillais.
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Si on m'avait dit, en cette douillette matinée, qu'un tordu m'arracherait les doigts de pied quelques heures plus tard, je ne l'aurais pas cru.
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A peine Gédéon pose un pied sur le plancher de notre auto que je roule pied au plancher pour rattraper les hommes en noir qui démarrent.
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Le parking est désert comme l'île de Robinson une semaine sans Vendredi.
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