Et pourtant, cher Molière, vous êtes partout dans ce quartier, une rue, un collège à votre nom, un hôtel, une fontaine monumentale, et surtout, ce Théâtre-français où vous n'avez jamais joué, car il a été construit plus de cent ans après votre mort, mais où souffle encore si fort la réalité universelle de votre génie que, si l'on interroge les passants dans la rue, nombreux seront ceux qui répondront que vous êtes mort sur la scène de ce théâtre. Cette légende a quelque chose de magnifique car elle prouve que vous êtes bien présent dans ces murs où vous n'avez jamais été physiquement.
C'est avec toi, cher Molière, que nous avons voyagé dans Paris, et sans doute ta compagnie nous aide-t-elle aussi à vivre...