AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jacques Fuentealba (47)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Retour à Salem

Le commentaire de Cathy :

Jacques Fuentealba nous fait plonger dans un monde fantastique mêlant sorcellerie, magie, ésotérisme et mythologie chrétienne.

Un univers que j'ai trouvé sombre, peuplé de créatures magiques et d'êtres fantastiques que je n'ai pas l'habitude de trouver regrouper dans le même roman.

L'auteur nous fait voyager des bayous de Louisiane, en passant par Séville, Las Vegas et New York, nous suivons le destin des descendants des sorcières de Salem de nos jours.

Au vu du résumé, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, très vite nous sommes confrontés à une scène assez dure qui donne le ton, difficile de m'attacher aux différents personnages, tous si différents, j'avoue, je me suis un peu emmêlé par moments.

Nous sommes amenés à suivre plusieurs intrigues, il m'a fallu être attentive pour ne rien rater, j'ai bien apprécié l'écriture de Jacques Fuentealba, il a un style imagé, fluide, je viens de passer un bon moment de lecture.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
Commenter  J’apprécie          00
Le Syndrome de la page noire

"L'auteur frappé du syndrome de la page noire use ses doigts sur le clavier et son insomnie sur son siège."



Des micro nouvelles. C'est à dire quelques mots, quelques phrase.



Une jolie mise en page. C'est bien le numérique pour ça.



C'est drôle, des jeux de mots très plaisant. Un expert, que dis-je un orfèvre du mot. Cela se picore, je vais sans doute m'en procurer un exemplaire pour offrir à Noel.



Si vous avez des amateurs de Queneau, de Prevert, peut être même de Desproges mais en moins drôle quand même alors n'hésitez pas.
Commenter  J’apprécie          30
Jason et Robur - Intégrale, saison 1

Jacques Fuentealba est auteur et traducteur. Son domaine préféré d’écriture est le fantastique mais avec « Jason & Robur », il se lance dans la science-fantasy.

Ces histoires ont été écrites en 2013 sous forme de feuilleton. Les Editions Gephyre ont rassemblé dans un seul recueil, les quatre premiers épisodes.

Jason et Robur sont frères, ils écrivent des articles au journal « Mondes Parallèles ». Ils voyagent de dimension en dimension pour rapporter des histoires un peu folles.

Malgré un univers assez déjanté, ce récit aborde plusieurs thèmes intéressants :

- Les relations entre frères,

- Jusqu’où peuvent aller les journalistes dans la recherche du scoop,

- La préservation de certains sites pour ne pas qu’ils soient détruits par les touristes.

Le style d’écriture ne m’a posé aucun problème. Même si le rythme ne laisse aucun répit, cela se lit très facilement.

C’est une très belle découverte et je pense lire la saison 2 dès qu’elle paraîtra.

Commenter  J’apprécie          00
Jason et Robur - Intégrale, saison 1

Les formidables aventures de Jason et Robur ont été initialement écrit sous forme de feuilletons en 2013 par Jacques Fuentealba.

Lors de la dernière masse critique sur Babelio j’ai eu la chance d’être sélectionnée pour la nouvelle édition sous forme d’intégrale des 4er épisodes. La 2ème saison devant sortir en 2022.

De la science-fiction totalement déjantée mais qui aborde pas mal de sujets société. Entre autre les conflits qui peut y avoir au sein d’une fratrie, la déontologie des journalistes, la préservation de certains lieux de la planète vis à vis des touristes .

Jason et Robur sont donc frères et journalistes, ils travaillent en tandem lors d’incursion dans des mondes parallèles.

La première nouvelle « Malheur aux vaincus !»nous amène dans un monde médiéval avec des magiciens, des dragons, des Orcs plus que virulents qui attaquent et assiègent une ville où Jason et Robur ont atterri. Dans cette histoire la magie est très présente.

La 2ème « Foutu néologisme » est celle à laquelle j’ai le moins accrochée, il s'agit d'aller explorer un univers parallèle un peu spécial nommé replique. Tous les habitants sont identiques, plus ils sont identiques à Jason et Robur. Un peu trop décalé pour moi, obscur sur l’objet de la mission. Les frères auront du mal à s’en remettre.

La 3ème « L’abominable homme des neiges » voit un nouveau personnage faire son entrée : Tania Til venant de la concurrence journalistique. Robur étant indisponible pour la mission, Jason devra faire équipe avec elle. Et cela fera de sacrés étincelles entre eux. La chasse au Yéti est lancée et le danger ne rode pas forcément où on le croit !!!



Et pour le 4ème, l’on voit Tania encore faire des siennes, une véritable teigne mangeuse d’hommes, elle manipule et trafique on ne sait quoi. Robur se retrouve pris dans une faille spatio-temporelle, vraisemblablement causée par une intoxication médicamenteuse. Robur doit le récupérer à tout prix malgré leurs différents, l’avenir de l’univers est menacé.



Pour tout vous dire, j’ai été très surprise par le style et l’écriture de l’auteur. La lecture est complètement déjantée, décalée. Je n’ai pas toujours compris la signification scientifique de certains mots, je suppose que c’est voulu. On a l’impression de nager à vue sans repères. Et pourtant il y a des moments qui sont fort intéressants dans les rapports des personnages. C’est plein d’humour parodique, on a l’impression d’être dans une BD trépidante qui part dans tous les sens.

En somme je me suis quand même bien amusée malgré le fait que je me sente en terrain inconnu.

Merci à Babelio et aux Éditions Gephyre pour cette découverte.



Commenter  J’apprécie          342
Jason et Robur - Intégrale, saison 1

Tout d'abord je tiens à remercier @babelio pour l'envoie de ce roman !

Par où commencer ce roman est vraiment très intéressant et la cadence très rapide ce qui crée une explosion d'événement tous aussi endiablé les uns que les autres !

Il y a certains univers que j'ai aimé plus que d'autre mais je ne vous en dit pas plus je vous laisse la surprise de la découverte !

Les personnages sont tous étonnant et intéressant à leur façon.

L'univers principal est très riche et vraiment bien fait !

La plume de l'auteur n'est pas une de mes préféré mais je me suis laisser emporter dans son univers et je ne regrette pas. Ce roman est à lire surtout pour les fan de SF je le conseille totalement.

Commenter  J’apprécie          20
Jason et Robur - Intégrale, saison 1

Je suis content d’avoir lu Jason et Robur en intégrale pour la saison n°1.

Chaque épisode est, en effet, trop court ! Comme le rythme est endiablé, ne lire qu’un épisode à la fois aurait été trop frustrant !

C’est en tout cas le début d’une bonne série (prière secrète pour obtenir insidieusement une saison 2 et plus) : c’est varié. Les univers sont tous différents et attachants, voire intrigants.

La dimension centrale de la saison (le monde de repliques : il n’y a pas de faute) est de loin la plus fascinante. Il y a là de la matière pour des prochains épisodes. J’espère que l’on y retournera !

C’est une lecture rapide, mais agréable.

J’ai quand même eu du mal à raccrocher les wagons une ou deux fois.

L’univers est un peu trop riche pour un format volontairement nerveux et vif. Ce qui laisse passer au second plan certains évènements ou personnages intéressants.

Ah… s’il y avait une saison 2 plus longue et plus épaisse …

Et vous l’avez vous lu ? Qu’en pensez-vous ?
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
Commenter  J’apprécie          150
Retour à Salem

Je suis assez mitigée quant à ce titre. Il a des qualités certaines et aurait vraiment pu me convaincre à 100 % dans sa thématique. Des sorcières, des démons, des anges. Il y avait tout pour que cela me plaise. Mais malheureusement, il y avait quelques défauts qui m’ont empêchée de dévorer ce roman comme il aurait dû l'être.



Ce monde qui nous est présenté est très particulier. Plus que fantastique, nous sommes ici presque dans le surréalisme. Dans un monde fantastique, certains personnages savent que les créatures magiques existent tandis que d’autres découvrent un univers magique qu’ils ne connaissaient pas. Là, nous nous retrouvons dès les premières pages au sein d’une famille de sorcières qui savent, et qui utilisent d’emblée des phénomènes et artefacts qui m’ont tout de suite surprise, sans expliquer au lecteur, sans l’aider à rentrer dans l’histoire, comme si tout était naturel.



Passons, après tout, je suis censée savoir que ce que je lirais n’est pas vraiment « normal ». Mais que des personnages, intégrés à cette histoire et ne connaissant soi disant rien de ce monde ne soient pas choqués outre mesure par la présence d’un zombie ou d’autres éléments surnaturels, cela m’a un peu gênée. Ce sont des petits détails de ce style qui m’ont rendue perplexe lors de ma lecture, comme les love story qui ne m’ont pas convaincue car ce n’était ni le lieu ni le moment, d’ailleurs cela se sentait dans le texte car on ne s’attardait pas énormément à ce sujet.



Outre ces quelques défauts, qui sont peut-être complètement dus à ma perception, j’ai trouvé que l’histoire tenait la route. L’idée est intéressante et cette façon qu’avait l’auteur de mêler tous les univers ésotériques, à la mythologie chrétienne m’a bien plu. C’était un défi, car ces genres de thématiques ne sont pas toujours simples à mettre en scène. Retrouver des noms connus, mêlés à d’autres inconnus, c’était donc plutôt sympathique. Mais, par contre, il fallait s’y retrouver, parmi tous ces personnages ! Heureusement qu’il y a une annexe récapitulant les différentes familles, car sinon, on peut s’y perdre.



Car ce livre a de la matière, beaucoup de matière : de nombreux personnages ayant chacun leur intrigue, des intrigues qui se mêlent entre elles pour donner une histoire principale. Il ne faut pas perdre son attention pendant notre lecture, sinon on est bon pour revenir plusieurs pages en arrière pour reprendre le fil.



C’est donc un avis mitigé que j’ai sur ce roman, même s’il tend vers le positif. J’aurais aimé plus de simplicité dans le traitement, moins de personnages ou d’intrigues diverses, pour se focaliser un peu plus sur l’essentiel. Cette longueur n’était pas vraiment ennuyeuse, mais notre attention devait toujours être au beau fixe pour bien suivre. Enfin, mention spéciale à Damian, qui a su tirer son épingle du jeu : il est mon personnage préféré dans cette histoire !
Lien : http://mes-reves-eveilles.bl..
Commenter  J’apprécie          00
Dracones

Recueil ayant pour objet central le dragon, la majorité des nouvelles qui le compose met en conflit l’humanité et cette espèce que ce soit dans notre monde ou un autre, dans un temps proche ou lointain.

Parfois merveilleuses, la plupart du temps dramatiques et macabres, ces nouvelles sont dans l’ensemble sympathique même si parfois un peu courtes et même pour certaines expéditives.

Commenter  J’apprécie          40
Walrus Institute 1 : L'anthologie interdite

Je n'ai pas réussi à entrer dans les histoires. La qualité est assez inégale d'un auteur à l'autre.
Commenter  J’apprécie          00
Délires éthylique et papilles gaillardes

Après de nombreux mois, je termine enfin la lecture de ce recueil que j'ai principalement picoré à divers intervalles, et dévoré en bien des occasions - toujours avec un égal plaisir !



Hélàs, ce livre n'a pas trouvé son public, au point de voir se profiler le pilon, comme vous pourrez le voir sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/deliresethyliquesetpapillesgaillardes/



Diverses raisons peuvent être en cause, comme le détaille l'auteur par ce post :

https://www.facebook.com/notes/jacques-ouroboros-fuentealba/d%C3%A9lires-%C3%A9thyliques-et-papilles-gaillardes-clap-de-faim-/10155641397277265/



Entre autres, l'illustration de couverture qui peut rebuter ou donner une image faussée de l'ensemble du recueil, bien qu'elle soit tout à fait appropriée à la dernière nouvelle et renvoie un écho à la thématique directrice de la nourriture.



Une autre raison peut être la nature particulière des textes, la micronouvelle étant un genre plutôt méconnu et inusité en France.



Pour ce dernier point, je ne peux qu'avancer un extrait de l'avant-propos :



"La micronouvelle...

[...] On peut les appeler des friandises en prose. Certains préfèreront les déguster lentement, les picorer au hasard ou au contraire les boulotter toutes, les unes à la suite des autres...

Il s'agit de petites histoires rendues indépendantes par leur unité narrative, qui peuvent entretenir entre elles des liens plus ou moins souterrains, plus ou moins forts.

La micronouvelle (ou short short story) est en effet souvent un jeu sur la répétition, la variation, l'itération (et plus largement, la langue)."



Les jeux de mots sont omniprésents, c'est certain : c'est même le matériau essentiel de tout le recueil... Et cette forme d'humour ne peut évidemment pas emporter l'adhésion de tous, il s'agit d'un style particulièrement périlleux et à l'appréciation extrêmement subjective.



Pour ma part, je ne peux pas dire que ce soit systématique, loin de là, mais j'ai un enclin naturel pour cette pratique hasardeuse, et j'adhère totalement au style de Jacques Fuentealba que je suis depuis des années, et ce recueil est à mes yeux un très bon concentré de son écriture, autant dans ses micronouvelles que dans ses nouvelles au spectre large et toutes savoureuses...



Je marque même un coup de coeur tout particulier pour "En d'abominables et vertigineux spasmes remontent des profondeurs abyssales ceux-qui-clapotent-et-glougloutent", où l'on suit les péripéties d'une journaliste retraitée qui reprend du service pour enquêter sur des rumeurs d'évènements paranormaux mystérieux dans le cadre pourtant à priori sans histoires d'un voyage gastronomique organisé pour des vétérans de la Seconde Guerre Mondiale...



Mais j'aurais tout autant de mention spéciale à donner au "Tournoi de Bao-Siam", qui dépayse agréablement, ou à "Question de goût" dont la chute est magistrale, ou encore aux micronouvelles de la série du fruit défendu, de "Sphinx, ogres, et autres mangeurs d'homme", et du Barbier de Fleet Street !
Lien : https://www.facebook.com/tot..
Commenter  J’apprécie          00
Dyrméa

C'est avec beaucoup de joie et des souvenirs de rencontre plein la tête que j'ai terminé ce recueil de nouvelles en seulement quelques jours. L'objet-livre est très beau et recèle quelques dédicaces dont je ne suis pas peu fière, ce qui motive d'autant plus à la lecture.

Les nouvelles explorent tous les pans de la fantasy : de la dark fantasy avec les deux nouvelles de Thomas GEHA : Des sorciers et des hommes en début et fin de recueil, l'histoire de deux mercenaires, Hent Guer et Pic Caram, guerrier et sorcier aux rubans, chaque "épisode" se cible sur l'un des deux larrons et très franchement cela donne très envie d'aller lire le roman du même auteur qui se situe sur la grand île de Colme et de découvrir d'autres aventures. J'ai adoré les caractères des deux anti-héros, cruels mais sympathiques tous de même, de bonnes brutes épaisses sans trop de morale comme on aime en suivre en dark fantasy. Hâte de les retrouver dans le roman qui file dans mon "Pense-bête" d'emblée.

J'ai beaucoup aimé également Je ferai le jour, tu feras la nuit de Fabien CLAVEL qui retrace, sur fond de légende préarthurienne, le lien originel entre ogres et fées, plein de poésie et de féérie j'ai vraiment trouvé cette nouvelle touchante.

La clé de Fah d'O'SCARYNE retrace une quête inter-mondes pour découvrir le pourquoi de l'isolement du royaume souterrain, là où vivent gnomes et lampades, deux amis s'y aventurent et la découverte de ce monde interdit va les étonner. L'idée est très originale, les créatures rencontrées tout autant, la résolution fait beaucoup penser aux contes de fées.

Une flûte d'os d'Estelle FAYE est un conte macabre d'une jeune noble chasseresse aventureuse et téméraire qui se lance dans la poursuite d'une biche vespérale mais la mélodie de la brume risque de lui coûter cher. Un conte savamment orchestré dans un décor peu courant, un atmosphère lourde de menaces, bref tous les bons ingrédients pour une légende qui se poursuivra longtemps.

Dans vos caves de Jacques FUENTALBA retrace l'histoire de Jeremy, enfant maltraité. C'est une nouvelle assez courte sur les anges gardiens, qui vous fera frissonner. L'auteur arrive en très peu de pages à nous plonger dans la situation et le dénouement laisse pantois.

Kroak de Patrick McSPARE est une suite à Aelfic, roman retraçant la première incursion de Kroak, âme damnée de la fée Morgane dans le monde des humains. Cette fois-ci, c'est dans le New-York moderne qu'il se cache dans un mercenaire, pourchassé une fois encore par les Veilleurs. Le style est très fluide, l'histoire donne envie d'aller lire le roman pour en découvrir plus sur la nature de Kroak et celle des Veilleurs, dédiés à la magie lumineuse.

L'aurore éternelle de Gary LASKI se situe à mi-chemin de la science fiction et de la fantasy puisque l'action se passe en partie sur un vaisseau spatial d'un genre particulier. Le héros d'un combat épique se retrouve dans une sortie de "Paradis" pour soldats à la retraite mais les choses ne sont pas si idylliques qu'elles le paraissent. Une longue nouvelle assez particulière par son thème d'Eden maléfique, je n'ai pas trop réussi à m'attacher aux personnages. Par contre, les descriptions des paysages sont grandioses et très parlantes.

Les nettoyeurs de Pierre BRULHET est une très courte nouvelle qui se situe sur une planète désertique où deux soleils se pourchassent et deux ennemis vont devoir s'allier pour survivre aux Nettoyeurs. Efficace, pleine d'action, ramassée dans le temps et l'espace, c'est une scène d'action particulièrement géniale puisqu'en une dizaine de pages l'auteur nous décrit l'univers, les guerres intestines avec une ébauche de description du système politique et de la "faune" locale, les personnages sont bien caractérisés et la fin est percutante. Une des meilleures nouvelles du recueil.



En bref, un nouveau recueil savouré avec beaucoup d'avidité. Je me suis régalée des nouvelles de Thomas GEHA, de celle de Pierre BRULHET, de Fabien CLAVEL. Un peu moins accroché au style de Gary LASKI, même si j'ai adoré ses descriptions. J'aime beaucoup les autres nouvelles, même si les trois auteurs cités plus haut ont été mes coups de coeur, 4 nouvelles sur 9 ce n'est déjà pas si mal me direz-vous.

Avis aux amateurs de tous les styles de fantasy, chacun y trouvera son compte, entre créatures féériques ou cauchemardesques, magie, truands et voleurs, nobles, chevaliers et sorciers, vous trouverez forcément une nouvelle qui vous conviendra.
Commenter  J’apprécie          150
Walrus Institute 1 : L'anthologie interdite

Où les auteurs de la maison d'édition Walrus composent une anthologie dans le dos de leur éditeur... Amis de la mesure, passez votre chemin, on est là dans du foldingue digne de films de série Z. Très rigolo, et gratuit !
Commenter  J’apprécie          00
Walrus Institute 3 : Pulp Wars

Où des auteurs s'amusent à imaginer ce que serait une guerre du Pulp entre la maison Walrus et ses concurrents de chez Bang Bang Press.

Troisième volet des anthologies Walrus Institute, cet opus est dans la même veine que les deux précédents : drôle et délirant. On sent que les auteurs se sont bien amusés au jeu de l'auto-mise en scène !
Commenter  J’apprécie          10
Emile Delcroix et l'ombre sur Paris

En plus d'être un bel objet (couverture, typo, mise en page soignées), ce livre offre une lecture dépaysante et addictive dans un univers Steampunk dont les Arts ("Estranges" et magiques) sont le personnage central.

Grâce à la plume tout aussi magique de Jacques Fuentealba qui maîtrise l'Art de l'écriture, on suit avec plaisir les aventures d'Emile Delcroix et de ses amis dans un Paris rétro dont le décor ravit nos yeux tant il est décrit avec adresse.

L'histoire est menée tambour battant, pleine de trouvailles et de rebondissement même si (petit bémol) la fin est un peu rapide.

Quoi qu'il en soit, si l'auteur nous propose de nouvelles aventures d'Emile Delcroix, je me replongerai avec bonheur dans son univers fantastique et original !
Commenter  J’apprécie          00
Retour à Salem

Alors, j'ai bien aimé la manière dont l'auteur a parlé de tout les courants de magie (avec quand même une focale sur le vaudou. Toutefois, je dirai qu'il faut quand même avoir quelques connaissances de base en ésotérisme pour comprendre l'histoire (surtout sur le vaudou). J'ai également apprécié l'idée des descendants des sorcières de Salem mais j'avoue que l'auteur m'a perdue avec l'histoire de l'ange et le très grand aspect religieux du livre.



Sur les personnages, les principaux sont intéressants mais j'ai eu du mal à m'y attacher sauf pour Kathleen et Damian, les autres me paraissant trop peu creusés car noyés au milieu de la myriade de personnages secondaires. De fait, je m'y suis un peu perdue et j'ai trouvé que le tout manquait d'explications notamment sur les familles et les "batailles finales". Cependant, la plume de l'auteur est agréable





Ce que j'aime : la présence du vaudou





Ce que j'aime moins : le côté très religion judéo chrétienne du roman, la multitude des personnages





En bref : Un roman au synopsis original mais auquel je n'ai pas spécialement accroché





Ma note





5,5/10
Lien : http://jessswann.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          10
Walrus Institute 1 : L'anthologie interdite

C'est avec beaucoup de curiosité que j'ai arpenté les pages de ce petit recueil de nouvelles. Sachant que Walrus est une maison d'édition numérique indépendante spécialisée dans les littératures de l'imaginaire, j'avais très envie de la découvrir par la même occasion !

J'ai trouvé l'idée de départ super originale ; un institut spécialisé pour jeunes auteurs en mal de succès, mais néanmoins très prometteurs… Un genre de centre de formation pour devenir célèbre et reconnu moyennant quelques "sacrifices" :)

C'est ainsi qu'après l'incendie de la demeure, un inspecteur va tomber sur les dossiers des pensionnaires, ou plutôt des internés, de ce lugubre établissement…

Chaque nouvelle commence donc par le nom de son auteur, son bref portrait, et le numéro de sa cellule dans l'institut Walrus.

Oui, j'ai bien dit cellule et non pas chambre, car en lisant leurs histoires, on comprend bien vite que l'on ne fausse pas compagnie aussi facilement au Docteur Saïemonne ainsi qu'à son homme de confiance Loïc Corwyn...

Alors, autant vous prévenir, ces récits sont tous bien barrés !!!

On sent immédiatement que les auteurs se sont faits plaisir à écrire des histoires horrifiques toutes plus sinistres et inédites les unes que les autres, mais non dénuées d'humour.

C'est déjanté, halluciné, parfois même un peu gore, mais parfaitement maîtrisé !

De vrais chenapans à qui on aurait donné la clé du placard à bonbons ;) Ils s'en sont donné à coeur joie, créatifs et complètement décomplexés par un thème qui, semble-t-il, les a bien inspirés. A moins qu'il ne s'agisse finalement d'expériences vécues... ^_^

Bref, je suis ressortie de là revigorée par la certitude que ces auteurs n'avaient pas fini de nous surprendre, et qu'ils en avaient encore beaucoup sous le pied comme on dit ;-)



Je terminerais donc en disant que grâce à ce recueil j'ai découvert des auteurs talentueux, à la plume bien pendue, et aux neurones complètement débridées.

Une dernière chose ; si vous avez l'ambition chevillée au corps de devenir auteur à succès, réfléchissez-y à deux fois avant de franchir le lugubre et imposant portail du Walrus Institute. Qui sait si vous en ressortirez... ?

Il semblerait d'ailleurs que d'autres résidents en aient fait la terrifiante expérience dans : Walrus Institute 2 : Monsters !

Commenter  J’apprécie          30
Emile Delcroix et l'ombre sur Paris

La première impression, c’est que Emile Delcroix emprunte beaucoup à Harry Potter : une école, des profs, des élèves, de la magie, des méchants pas beaux, des jolis gentils. Cependant, bien que la filiation soit évidente et le rapprochement inévitable, Emile Delcroix possède son caractère propre : une ambiance et un univers steampunk très réussis. Les personnages ont du relief. Le style est plutôt agréable. L’intrigue, pourtant pleine de qualités par ailleurs, pêche peut-être par la "peur" de l’auteur de faire mourir des personnages : à chaque fois que l’un d’eux risque de passer de vis à trépas, on a du mal à croire que l’issue pourrait ne pas lui être favorable. Pour terminer, la fin, justement, sonne trop « il va y avoir d’autres épisodes » et « mais ceci est une autre histoire ». Pour en revenir à Harry Potter, le premier livre n’était pas non plus exempt de défauts : on souhaite le même succès à l’auteur d’Emile Delcroix !
Commenter  J’apprécie          10
Micronomicon : Peurs d'enfance

J’aime beaucoup la typographie, le texte est aéré et les pages contiennent de la couleur, des dessins sympathiques colorés en noir et orange pour rappeler la couverture.

De plus, je n’avais jamais lu de Short Nouvelles et encore moins de micro-nouvelles. J’avais donc hâte de m’y frotter.



Le premier quart du livre est consacré à la naissance du Micronomicon, une genèse plutôt romancée où l’auteur nous conte les contacts qu’il a eu, son voyage jusqu’en Espagne afin de découvrir la vérité, celle qui le poussera à écrire les micro-nouvelles jonchant cet ouvrage.

Le reste est divisé en quatre parties :

Bazars Bizarres qui fait le tour de différentes échoppes aussi hétéroclites les unes que les autres, une vue d’ensemble qui nous permet de faire un tour d’horizon de tous les protagonistes gravitant autour de ces lieux étranges. J’ai beaucoup aimé voyager dans ces endroits plus où moins insolites.

Peurs d’enfance nous rappelle les frayeurs qu’on pouvait avoir étant enfant… personnellement, je n’y ai reconnu aucune de mes craintes, si je redoutais vaguement le monstre sous le lit, celui du placard, en revanche, ne m’a jamais effrayée, quant à la créature sinistre qui se fond dans la nuit ou dans les rêves, elle n’est malheureusement pas évoquée. C’est dommage, il y aurait eu moyen d’étendre davantage cette partie.

Mis en boîte nous fait découvrir les petits diablotins cachés ou enfermés au fond des boîtes à ressort – je m’attendais à une chasse comme l’annonçait la quatrième de couverture, ça n’a pas été le cas, dommage ! Par contre, cette partie, contrairement aux deux précédentes m’a fait sourire.

Fortune cookie est la partie la plus drôle. Sans mauvais jeu de mots, je m’y suis régalée. Malheureusement, en ce qui concerne ma version, elle est vérolée : arrivée à la page 98, le récit reprend page 89 pour s’arrêter page 95. Je ne suis pas certaine d’être réellement déçue de ne pas avoir pu le terminer.



Au final, j’apprécie beaucoup les shorts nouvelles, c’est agréable et rapide à lire. Pour les micro-nouvelles, c’est un peu plus mitigé : c’est vraiment court, quelques lignes ; du coup, pas le temps d’entrer plus profondément dans le vif du sujet. Ce n’est pas particulièrement attrayant, mais ça n’est pas non plus déplaisant, ça se laisse lire.

Par contre, je m’attendais à ce que ce soit plus amusant, à davantage d’humour noir… je n’avais peut-être pas les bonnes références et suis passée à côté, c’est possible.

Bref, une lecture sympathique mais sans plus.
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..
Commenter  J’apprécie          00
Walrus Institute 1 : L'anthologie interdite

Walrus Institute est un recueil de 9 nouvelles, toutes plus loufoques les unes que les autres, sur le thème unique du fameux Institut Walrus, fil rouge de ces histoires qui n’ont pas vraiment d’autres points communs mais qu’il faut pourtant lire dans l’ordre proposé (ce n’est pas clair pour toi, c’est bien, ça te met dans l’ambiance).



Cet institut, comme on l’apprend au fil des pages, est un établissement fait pour les apprentis auteurs, afin de faire évoluer leur capacité à écrire. Chaque nouvelle débute par une brève présentation de son auteur.



Là où j’ai été surprise, c’est que, je ne sais pas vraiment pourquoi (la couverture ? les « pratiques » évoquées dans l’aperçu ?), je m’attendais à des nouvelles horrifiques… Et en fait, pas du tout ! C’est complètement barré, ça c’est certain, un peu fantastique, mais pas du tout horrifique…



Comme chaque nouvelle a été écrite par un auteur différent, chacune a son propre style et certaines m’ont paru meilleures que d’autres. J’ai ainsi nettement préféré celle d’Aude Cenga.



A lire si tu n’as pas peur d’être baladé dans des univers loufoques et que tu aimes les changements de style dans un même volume.
Lien : http://dorisbouquine.canalbl..
Commenter  J’apprécie          00
Micronomicon : Peurs d'enfance

Je me désolais depuis un bon moment du manque d'audace de l'édition française face à ce nouveau genre plein de promesses : la short (short) story. Une sorte de friandise littéraire à savourer à chaque moment de tranquillité que notre vie trop minutée veut bien nous laisser. Il fallait bien une maison d'édition aussi audacieuse que les Luciférines pour prendre ce risque.

Le micronomicon est un ovni, un patchwork de textes très courts qui arrachent parfois un rire franc, parfois un sourire, parfois un féroce sentiment de satisfaction. On sent que Jacques Fuentealba s'éclate, il varie les plaisirs entre petites bouchées poétiques, courtes nouvelles à chute, jeux de mots subtils, jeux de mots affreux, récits absurdes. La tendresse horrifique transpire dans chaque page, sublimée par des illustrations parfaitement intégrées. Par petites gorgées ou cul sec (allez, encore une et j'arrête), ce livre est une petite merveille.



Le micronomicon est divisé en quatre thèmes.

Bazar bizarres et Fortune cookies brillent par leur inventivité et leur variété. Je me suis retrouvé malgré moi à rire des jeux de mots ridicules parce qu'ils s'intègrent parfaitement au contexte des micro-nouvelles. Le tour de force de Fuentealba est d'avoir réussi à créer deux univers (un magasin de babioles en tous genres et un restaurant chinois un peu angoissant) en alternant micronouvelles et nanonouvelles.

Mise en boîte est la partie que j'ai trouvée un peu en deçà, celle où j'ai eu l'impression que l'auteur se répétait un peu sur les jeux de mots et les situations burlesques.

Peurs d'enfance met en scène les monstres sous le lit et dans le placard sous forme d'allégories humorifiques.



Pour ne rien gâcher, le livre-objet est exemplaire : relié, doté d'une magnifique couverture et rempli d'un papier dans lequel on aimerait plonger son nez pendant des heures. Le genre qu'on met bien en évidence sur sa bibliothèque et qu'on vient sentir pour se revigorer dans les pires moments de déprime.
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jacques Fuentealba (94)Voir plus

Quiz Voir plus

LNHI-76387

Coïncidence irakienne du IIIe sicle avant J.-C.

pile
face

10 questions
9 lecteurs ont répondu
Thèmes : hasard , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}