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Critiques de Jacques Futrelle (14)
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La Brigade des 5, tome 1 : Les Pionniers

J’ai une passion immodérée pour la littérature populaire policière et notamment pour celle fasciculaire et les formats courts équivalents (textes de 10 000 à 20 000 mots).



De plus, cette passion est doublée d’une autre, celle des personnages récurrents.



Aussi, quand une collection décide de regrouper 5 récits courts de personnages récurrents de la littérature populaire policière, comment pourrais-je passer à côté ?



C’est la vocation de la collection « La Brigade des 5 » de « OXYMORON Éditions ».



Déjà, en soi, l’idée me plaît forcément…



Mais quand, en plus, le premier volume ambitionne de regrouper dans un même recueil, 5 des premiers héros récurrents de la littérature populaire, alors, je suis aux anges.



Ce premier volume s’ouvre avec évidence sur une enquête du grand Sherlock Holmes.



Bien sûr, les puristes diront que le premier personnage récurrent de la littérature policière est l’inspecteur Lecoq, voire, le chevalier Dupin, mais leurs absences sont justifiées (dans un avant-propos) par la taille des textes mettant en scène le premier et le peu d’aventures qu’a vécu le second (second qui fut le premier puisque le chevalier Dupin est antérieur à l’inspecteur Lecoq).



Bref, donc, Sherlock Holmes pour débuter, normal.



Mais pas dans « Étude en rouge » ou encore « Le signe des 4 » (question de taille des récits), mais par Silver Blaze du fait que c’est la première nouvelle mettant en scène Sherlock Holmes ayant été traduite et publiée dans un magazine en France en 1895 (« Étude en Rouge » et « Le Signe des 4 » sont parus avant, mais en feuilleton dans un journal).



Cette édition a la bonne idée de s’appuyer sur le texte d’origine traduit par la comtesse d’Oilliamson (Jeanne de Polignac) la première traductrice en français des aventures de Sherlock Holmes.



Cela faisait longtemps que je n’avais pas relu cette enquête et même si ce n’est pas la plus exaltante de Sherlock Holmes, elle a le mérite d’être simple, mais pourtant très agréable à lire.



Puis on découvre Nick Carter, le détective américain qui, entre la fin des années 1800 et le milieu des années 1950, a fait le bonheur des lecteurs.



On ne présente plus le personnage (du moins on ne devrait pas avoir à le présenter) et son succès en France au tout début des années 1900 encouragé des éditeurs, dont Ferenczi, à se lancer dans le format fasciculaire et à proposer des personnages inspirés de Nick Carter (Marc Jordan, par exemple, pour Ferenczi).



L’épisode proposé est dans la lignée de la série.



Vient ensuite un personnage injustement oublié : Arthur J. Raffles, un cambrioleur né de la plume de Ernest William Hornung, l’ami et beau-frère de sir Arthur Conan Doyle.



Raffles vécut diverses aventures et le succès de celles-ci inspira le personnage d’Arsène Lupin de Maurice Leblanc.



L’aventure proposée est la toute première du personnage, celle où il s’associe à celui qui deviendra son historiographe.



C’est vraiment un plaisir de découvrir le personnage et la plume de l’auteur (et de son traducteur) dans un récit très court, mais intéressant.



« Le vieil homme dans le coin » de la baronne Emma d’Orczy est probablement le personnage le moins connu du lot, mais il est tout de même très intéressant.



Au début des années 1900, Emma d’Orczy, qui s’essayait à l’écriture de récit policier, décide de créer un personnage atypique qui s’appuie sur certaines qualités de Sherlock Holmes.



Ce sera un vieil homme qui aborde la narratrice dans un restaurant, où il est assis dans un coin, et qui évoque diverses affaires dans lesquelles la police s’est fourvoyée, en faisant des nœuds à une cordelette et qui, ensuite, raconte comment il a résolu l’affaire sans se déplacer, tout en défaisant les nœuds de sa cordelette…



Si les récits sont un petit peu redondants, il est intéressant d’en découvrir un, ici, c’est le premier épisode (la rencontre entre la narratrice et le vieil homme) qui a été choisi.



Enfin, un autre personnage trop méconnu, le professeur Augustus SFX Van Dusen, alias La Machine à Penser (the Thinking Machine) un personnage né de l’imagination de l’écrivain américain Jacques Futrelle, tragiquement mort trop précocement à bord du Titanic en 1912.



Malgré le décès précoce de son auteur, La Machine à Penser a résolu une cinquantaine de petites enquêtes.



La Machine à Penser, à l’instar de Sherlock Holmes, mais dans un autre genre, est typique de l’antihéros, ce genre de personnage qu’on admire pour ses facultés, mais qu’on déteste pour son comportement.



On le découvre ici dans une enquête très intéressante dans laquelle l’auteur anticipe le sous-genre qui fera le succès d’Agatha Christie avec le professeur qui observe, qui analyse, qui étudie les divers protagonistes de l’affaire avant de les réunir et de les disculper un à un jusqu’à ce qu’il ne reste plus que le coupable.



Un excellent récit qui clôt une excellente initiative.



Au final, regrouper des personnages récurrents dans un même recueil, quoi de plus exaltant pour un passionné des personnages récurrents tel que moi.
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La Machine à penser, tome 1

Après avoir récemment fait connaissance avec les aventures de la « Machine à penser » de Jacques Futrelle, cet auteur de nouvelles policières qui périt dans le naufrage du Titanic en 1912, voici trois autres histoires que nous découvrons pour la première fois en français grâce à la traduction de Denis Decome.

La Machine à penser est un scientifique qui utilise ses facultés pour résoudre également des affaires policières. Il est aidé dans ses enquêtes par un jeune journaliste, Hutchinson Hatch. Ces courtes nouvelles nous font évidemment beaucoup penser aux aventures de Holmes et Watson, mais le décès tragique de Futrelle a hélas empêché que cet auteur puisse connaître le succès de ce côté de l’Atlantique.
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La Machine à penser, tome 0

Après avoir fait ressusciter les romans feuilleton policiers français du début du XXe siècle au cours de ces dernières années, OXYMORON Éditions se sont attelés début 2023 à la publication de l’intégralité des aventures de la « Machine à penser », né de la plume de l’auteur américain Jacques Futrelle, tragiquement disparu à bord du Titanic en 1912. Nombreux sont ceux qui sont de l’avis que la notoriété de Futrelle et de son héros auraient pu être aussi grandes que celle de Sherlock Holmes, si l’auteur n’avait pas connu cette mort tragique à moins de 40 ans, alors que les enquêtes de « La machine à penser » n’étaient encore guère lues en dehors des Etats-Unis.

L’éditeur français a opté pour une parution de l’intégrale en numérique de ces enquêtes, en commençant par le volume 0, qui est en quelque sorte une présentation de son enquêteur atypique, un scientifique bourru et cartésien comme il se doit pour un homme de sa profession, avant de publier régulièrement un nouveau fascicule numéroté contenant chacun deux ou trois enquêtes, sur la cinquantaine publiée en tout, en commençant par les nombreuses histoires qui n’avaient hélas à ce jour pas été traduites en français, pour terminer cette intégrale par les 13 enquêtes traduites par le passé. A l’heure où j’écris ces lignes, la parution de ces fascicules est encore en cours, mais plusieurs sont déjà disponibles.

De facture inégale, mais toujours surprenantes, les enquêtes de « La machine à penser » méritent d’être découvertes par les amateurs de mystères classiques. Je ne manquerai pas d’en lire de temps en temps pour essayer de faire fonctionner mes propres cellules grises, même s’il vaut sans doute mieux s’en remettre à notre savoureux homme de sciences.
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Treize enquêtes de la machine à penser

Ce nom d’auteur de romans policiers ne vous dit rien ? A moi non plus jusqu’à ce que je le découvre grâce à un lecteur assidu – comme moi – de Babelio, qui me le recommanda en tant que maître des énigmes à la logique implacable à l’instar de Gaboriau, Maurice Leblanc, Gaston Leroux, sans parler de Conan Doyle et Agatha Christie.

Pourquoi cet oubli ? Cet auteur tout à fait américain malgré son patronyme d’origine huguenote, né en 1875, n’a laissé à ses lecteurs que six romans et une soixantaine de nouvelles. Un florilège de celles-ci sont réunies dans ce petit bouquin publié en 1989 puis réédité en format de poche en 1998.

Tous les ressorts des énigmes apparemment sans solution y figurent : la chambre close, le singe acrobate, les lettres cryptées, les codes de transmission sophistiqués, les oncles à héritage, les faux suicides ...

Ici, celui qui résout les mystères fait appel à la pure logique comme à son immense savoir scientifique. Comme Paul Bert, Augustus S.F.X. Van Dusen est un savant multidiplômé (en physique, électromécanique, chimie et médecine, et j’en passe …). Il travaille bénévolement à la résolution de problèmes – ça le détend ! – en utilisant l’astuce et les capacités physiques de son acolyte, le journaliste Hutchinson Hatch : on retrouve le classique tandem Holmes-Watson. Doté d’une capacité d’observation et de déduction hors du commun, il met à plat les plus sombres machinations, même celles qui semblent surnaturelles, selon un principe maintes fois martelé : « Ne pas oublier que deux et deux font quatre, pas seulement quelquefois, mais toujours, QUATRE ! »

Ainsi sommes-nous transportés dans la haute société bostonienne, auprès de spéculateurs menant de subtiles opérations de Bourse, de savants et de milliardaires auxquels on a enlevé leur enfant, d’escrocs aussi, travaillant en couple le plus souvent, et fréquentant les grands hôtels et les palaces flottants que sont les transatlantiques. Flottants ? Pas toujours puisque Jacques Futrelle trouva la mort en cette nuit tragique du 14 au 15 avril 1912 au cours de la traversée inaugurale du Titanic … ce qui explique la brièveté de son œuvre.

Merci encore à Carmine qui m’a permis de découvrir cet auteur délicieusement ancré dans son époque et à l’imagination particulièrement fertile.


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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La Machine à penser, tome 2

Dans l’esprit des lecteurs férus de récits policiers, le personnage ultime de l’enquêteur est indéniablement décerné à l’un des tout premiers : Sherlock Holmes de Conan Doyle.



Avant lui, on notera le chevalier Dupin d’Edgar Alan Poe, M. Lecoq d’Émile Gaboriau.



Mais, si Sherlock Holmes fut très largement inspiré de Maximillien Heller d’Henry Cauvain, il inspira surtout de nombreux personnages.



Et, s’il ne fut pas une source d’inspiration directe, il ouvrit néanmoins la voie à des investigateurs de tous poils, des plus classiques aux plus atypiques qui n’ont pourtant jamais réussi à le remplacer dans le cœur des lecteurs.



Cependant, un enquêteur américain aurait pu réussir cet exploit si son créateur n’était pas mort prématurément.



Le personnage auquel je pense se nomme le professeur Augustus S. F. X Van Dusen, surnommé « La Machine à Penser » (« The Thinking Machine » en version originale).



Il fut à Jacques Futrelle (son créateur) ce qu’Holmes fut à Conan Doyle.



Jacques Futrelle est donc (était) un auteur américain né en 1875 et mort tragiquement en 1912 à bord du Titanic, bateau qui le ramenait, avec son épouse, d’Europe où il venait de faire une tournée pour trouver des éditeurs afin de faire publier ses récits par chez nous.



Dans sa bibliographie, quelques romans policiers et, surtout, des enquêtes de « La Machine à Penser » (une cinquantaine).



Lors du naufrage, May Futrelle (la femme de l’écrivain et écrivain elle-même) parvint à sauver une partie des textes que son mari avait écrits durant le voyage, dont une demi-douzaine d’enquêtes de « La Machine à Penser ».



Si les aventures du Professeur Augustus Van Dusen eurent un grand succès dans son pays, tout le monde s’accorde à dire que si Jacques Futrelle avait vécu plus longtemps, nul doute que son personnage aurait atteint la célébrité de son compère anglais.



En Europe, le personnage est moins connu même si des traductions virent le jour en Italie, en Allemagne…



En France, par contre, ce fut le néant presque complet. Quelques traductions virent le jour, sans demeurer dans les esprits. La plupart restèrent inaccessibles aux lecteurs de l’hexagone (excepté ceux parlant couramment l’anglais).



Mais depuis peu, les enquêtes de « La Machine à Penser » sont traduites et présentées aux lecteurs sous forme de tomes (la plupart des récits sont courts) et c’est alors l’occasion de découvrir enfin le personnage près de 120 ans après sa création.



Le Tome 2 contient deux enquêtes.



La première, « Le problème des billets de banque » conte la façon dont « La Machine à Penser » va retrouver le butin d’un cambriolage caché par un voleur qui, une fois arrêté, refuse de révéler la planque.



La seconde, « Cinq millions par radio » confronte « La Machine à Penser » à un problème international pouvant mettre l’équilibre de l’Europe en péril. Le fils d’un dirigeant d’un pays a été kidnappé et une rançon est demandée par un moyen de communication intraçable, la radio. Mais « La Machine à Penser » va parvenir à identifier les kidnappeurs, à retrouver la victime et à tout arranger…



La première enquête s’appuie donc sur le principe de la cachette indécelable. « La Machine à Penser » va donc devoir faire preuve de psychologie pour parvenir à obliger le voleur à livrer des indices lui permettant de remonter le fil jusqu’à la cachette.



La seconde, plus intéressante, met en scène une technologie nouvelle, la radio, qui est à l’époque un moyen de communiquer sans être repéré ou identifié (un peu l’équivalent d’Internet sous VPN d’aujourd’hui ou du Darknet). « La Machine à Penser », en retour, va se servir d’une autre technologie pour piéger les coupables.



Au final, ce Tome 2 est encore loin de proposer la pleine quintessence de la série, mais on commence à cerner l’esprit de celle-ci et à s’attacher au professeur Augustus S. F. X. Van Dusen, ce vieux scientifique acariâtre.
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La Machine à penser, tome 4

Dans l’esprit des lecteurs férus de récits policiers, le personnage ultime de l’enquêteur est indéniablement décerné à l’un des tout premiers : Sherlock Holmes de Conan Doyle.



Avant lui, on notera le chevalier Dupin d’Edgar Alan Poe, M. Lecoq d’Émile Gaboriau.



Mais, si Sherlock Holmes fut très largement inspiré de Maximillien Heller d’Henry Cauvain, il inspira surtout de nombreux personnages.



Et, s’il ne fut pas une source d’inspiration directe, il ouvrit néanmoins la voie à des investigateurs de tous poils, des plus classiques aux plus atypiques qui n’ont pourtant jamais réussi à le remplacer dans le cœur des lecteurs.



Cependant, un enquêteur américain aurait pu réussir cet exploit si son créateur n’était pas mort prématurément.



Le personnage auquel je pense se nomme le professeur Augustus S. F. X Van Dusen, surnommé « La Machine à Penser » (« The Thinking Machine » en version originale).



Il fut à Jacques Futrelle (son créateur) ce qu’Holmes fut à Conan Doyle.



Jacques Futrelle est donc (était) un auteur américain né en 1875 et mort tragiquement en 1912 à bord du Titanic, bateau qui le ramenait, avec son épouse, d’Europe où il venait de faire une tournée pour trouver des éditeurs afin de faire publier ses récits par chez nous.



Dans sa bibliographie, quelques romans policiers et, surtout, des enquêtes de « La Machine à Penser » (une cinquantaine).



Lors du naufrage, May Futrelle (la femme de l’écrivain et écrivain elle-même) parvint à sauver une partie des textes que son mari avait écrits durant le voyage, dont une demi-douzaine d’enquêtes de « La Machine à Penser ».



Si les aventures du Professeur Augustus Van Dusen eurent un grand succès dans son pays, tout le monde s’accorde à dire que si Jacques Futrelle avait vécu plus longtemps, nul doute que son personnage aurait atteint la célébrité de son compère anglais.



En Europe, le personnage est moins connu même si des traductions virent le jour en Italie, en Allemagne…



En France, par contre, ce fut le néant presque complet. Quelques traductions virent le jour, sans demeurer dans les esprits. La plupart restèrent inaccessibles aux lecteurs de l’hexagone (excepté ceux parlant couramment l’anglais).



Mais depuis peu, les enquêtes de « La Machine à Penser » sont traduites et présentées aux lecteurs sous forme de tomes (la plupart des récits sont courts) et c’est alors l’occasion de découvrir enfin le personnage près de 120 ans après sa création.







Ce Tome contient une seule enquête.



« Le problème de la Grande auto » s'articule une nouvelle fois autour d'une avancée technologique (pour l'époque) qui est l'automobile.



téléchargement (1)



D'ailleurs, Jacques Futrelle, grand amateur de technologie, fut l'un des premiers à posséder une automobile comme en témoigne une photo prise de lui et son épouse dans leur auto.



La Machine à Penser va devoir découvrir comment est morte une jeune actrice, dans une automobile, durant un arrêt devant une auberge.



Accompagnée de deux amis, chacun sera suspecté d'autant qu'ils semblent tous deux cacher des choses.



Mais les apparences sont souvent trompeuses et, dans cette affaire, elles le seront jusqu'au bout.



Il faut bien l'avouer, si ce récit est agréable à lire, l'intrigue, elle, est moins intéressante (à l'époque) que l'automobile qui est au centre de l'histoire.



Car tout est articulé autour de ce véhicule révolutionnaire pour l'époque et ne tient que par les débuts balbutiants de cette invention.



Pour le reste, La Machine à Penser va tout de même parvenir à démêler toute l'histoire à partir de bribes d'informations, et démontrer une nouvelle fois que "deux et deux font quatre, pas parfois, mais toujours".



Logique, quand tu nous tiens.



Au final, une enquête qui se concentre sur une invention moderne qui tenait à cœur à son auteur et qui met en scène un crime mystérieux...
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La Machine à penser, tome 3

Dans l’esprit des lecteurs férus de récits policiers, le personnage ultime de l’enquêteur est indéniablement décerné à l’un des tout premiers : Sherlock Holmes de Conan Doyle.



Avant lui, on notera le chevalier Dupin d’Edgar Alan Poe, M. Lecoq d’Émile Gaboriau.



Mais, si Sherlock Holmes fut très largement inspiré de Maximillien Heller d’Henry Cauvain, il inspira surtout de nombreux personnages.



Et, s’il ne fut pas une source d’inspiration directe, il ouvrit néanmoins la voie à des investigateurs de tous poils, des plus classiques aux plus atypiques qui n’ont pourtant jamais réussi à le remplacer dans le cœur des lecteurs.



Cependant, un enquêteur américain aurait pu réussir cet exploit si son créateur n’était pas mort prématurément.



Le personnage auquel je pense se nomme le professeur Augustus S. F. X Van Dusen, surnommé « La Machine à Penser » (« The Thinking Machine » en version originale).



Il fut à Jacques Futrelle (son créateur) ce qu’Holmes fut à Conan Doyle.



Jacques Futrelle est donc (était) un auteur américain né en 1875 et mort tragiquement en 1912 à bord du Titanic, bateau qui le ramenait, avec son épouse, d’Europe où il venait de faire une tournée pour trouver des éditeurs afin de faire publier ses récits par chez nous.



Dans sa bibliographie, quelques romans policiers et, surtout, des enquêtes de « La Machine à Penser » (une cinquantaine).



Lors du naufrage, May Futrelle (la femme de l’écrivain et écrivain elle-même) parvint à sauver une partie des textes que son mari avait écrits durant le voyage, dont une demi-douzaine d’enquêtes de « La Machine à Penser ».



Si les aventures du Professeur Augustus Van Dusen eurent un grand succès dans son pays, tout le monde s’accorde à dire que si Jacques Futrelle avait vécu plus longtemps, nul doute que son personnage aurait atteint la célébrité de son compère anglais.



En Europe, le personnage est moins connu même si des traductions virent le jour en Italie, en Allemagne…



En France, par contre, ce fut le néant presque complet. Quelques traductions virent le jour, sans demeurer dans les esprits. La plupart restèrent inaccessibles aux lecteurs de l’hexagone (excepté ceux parlant couramment l’anglais).



Mais depuis peu, les enquêtes de « La Machine à Penser » sont traduites et présentées aux lecteurs sous forme de tomes (la plupart des récits sont courts) et c’est alors l’occasion de découvrir enfin le personnage près de 120 ans après sa création.







Ce Tome 3 contient deux enquêtes.



La première, « La Machine à Penser dans une affaire domestique », confronte le scientifique à des problèmes de couple.



La seconde, « Le cambriolage de la banque Ralston », propose à la Machine à Penser de résoudre le problème d'un cambriolage parfait.



Je passerai rapidement sur la première enquête qui n'offre pas un intérêt faramineux pour le monde du récit policier puisque La Machine à Penser, pour aider un homme riche, accepte de découvrir ce que la femme de celui-ci fait chaque jour, dehors... Adultère ? autre chose... assurément autre chose, mais quoi ???



La seconde enquête est bien plus intéressante, nettement plus intéressante en ce sens qu'elle met en scène un sous-genre plébiscité du récit policier et notamment souvent utilisé avec succès par la grande Agatha Christie : le « Whodunit ».



Bon, après discussion avec d'autres amateurs du genre, je me rends compte que l'on n'est pas tous d'accord sur ce qui se cache derrière ce terme de « Whodunit » aussi, j'expliciterais un peu plus.



La Machine à Penser est donc chargée d'enquêter sur un mystérieux cambriolage de banque. Il va passer son temps à se promener dans la banque, interroger les divers employés pour, à la fin, réunir dans une pièce tous les protagonistes de l'histoire, expliquer en détails le cheminement de son enquête, de sa pensée qui, au fur et à mesure de ses explications, va incriminer, puis innocenter les uns et les autres jusqu'à ce qu'il désigne enfin le coupable.



Réellement exaltante de par son système narratif, le fait que, sur un récit court, le lecteur est mis au courant de chaque action du héros, mis en connaissance de presque tous les détails, au fur et à mesure de l'enquête, c'est aussi de par sa place dans l'Histoire du sous-genre que cette enquête est remarquable. Effectivement, ce texte fut écrit bien des années avant les premiers récits du genre d'Agatha Christie et si je n'oserais affirmer que ce récit est le premier du genre ni un précurseur, c'est probablement l'un des tout premiers à mettre en place un tel système narratif.



Une enquête à découvrir absolument.



Au final, ce troisième Tome vaut principalement pour la seconde enquête qui s'appuie sur un sous-genre du récit policier qui, à l'époque, était peu voire pas du tout usité.
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La Machine à penser, tome 0

Dans l’esprit des lecteurs férus de récits policiers, le personnage ultime de l’enquêteur est indéniablement décerné à l’un des tout premiers : Sherlock Holmes de Conan Doyle.



Avant lui, on notera le chevalier Dupin d’Edgar Alan Poe, M. Lecoq d’Émile Gaboriau.



Mais, si Sherlock Holmes fut très largement inspiré de Maximillien Heller d’Henry Cauvain, il inspira surtout de nombreux personnages.



Et, s’il ne fut pas une source d’inspiration directe, il ouvrit néanmoins la voie à des investigateurs de tous poils, des plus classiques aux plus atypiques qui n’ont pourtant jamais réussi à le remplacer dans le cœur des lecteurs.



Cependant, un enquêteur américain aurait pu réussir cet exploit si son créateur n’était pas mort prématurément.



Le personnage auquel je pense se nomme le professeur Augustus S. F. X Van Dusen, surnommé La Machine à Penser (« The Thinking Machine » en version originale).



Il fut à Jacques Futrelle (son créateur) ce qu’Holmes fut à Conan Doyle.



Jacques Futrelle est donc (était) un auteur américain né en 1875 et mort tragiquement en 1912 à bord du Titanic, bateau qui le ramenait, avec son épouse, d’Europe où il venait de faire une tournée pour trouver des éditeurs afin de faire publier ses récits par chez nous.



Dans sa bibliographie, quelques romans policiers et, surtout, des enquêtes de La Machine à Penser (une cinquantaine).



Lors du naufrage, May Futrelle (la femme de l’écrivain et écrivain elle-même) parvint à sauver une partie des textes que son mari avait écrits durant le voyage, dont une demi-douzaine d’enquêtes de La Machine à Penser.



Si les aventures du Professeur Augustus Van Dusen eurent un grand succès dans son pays, tout le monde s’accorde à dire que si Jacques Futrelle avait vécu plus longtemps, nul doute que son personnage aurait atteint la célébrité de son compère anglais.



En Europe, le personnage est moins connu même si des traductions virent le jour en Italie, en Allemagne…



En France, par contre, ce fut le néant presque complet. Quelques traductions virent le jour, sans demeurer dans les esprits. La plupart restèrent inaccessibles aux lecteurs de l’hexagone (excepté ceux parlant couramment l’anglais).



Mais depuis peu, les enquêtes de La Machine à Penser sont traduites et présentées aux lecteurs sous forme de tomes (la plupart des récits sont courts) et c’est alors l’occasion de découvrir enfin le personnage près de 120 ans après sa création.



Le « Tome 0 » de ces recueils regroupent trois courts récits présentant le personnage auquel les lecteurs vont rapidement s’attacher.



Tout d’abord, « La Machine à Penser », explique comment le Professeur Augustus Van Dusen gagna son surnom en même temps qu’une partie d’échecs face à un champion alors que la veille le scientifique ne connaissait même pas les règles du jeu.



« Ma première rencontre avec le grand logicien » nous conte la façon dont le professeur Augustus Van Dusen fit la connaissance du journaliste Hutchinson Hatch, qui sera son partenaire dans toutes les enquêtes à suivre. Le reporter est en effet l’homme qui apporte la plupart du temps les problèmes à résoudre au professeur et il est surtout les bras et les jambes du cerveau que représente La Machine à Penser. Il obéit aux injonctions du scientifique qui l’envoie chercher les indices ou interroger les témoins, lui permettant ainsi, souvent de résoudre les enquêtes depuis ses appartements sans même avoir à se déplacer.



Cette première rencontre est marquante pour le journaliste puisque le scientifique lui sauva la vie.



« Le premier problème » conte la toute première enquête criminelle que La Machine à Penser résolut, celle de la disparition mystérieuse d’une actrice sur une scène de théâtre…







Ce premier tome est indéniablement là pour présenter le personnage et, si l’on sent le potentiel de celui-ci, l’auteur ne l’exploite pas encore.



Il faut avouer que, bien que tome liminaire, les aventures le composant n’ont pas été les premières écrites. Mais celles-ci permettent de faire mieux connaissance avec La Machine à Penser avant de se lancer dans une série d’enquêtes plus complexes…



Rien de transcendant, donc, dans ces courts récits, mais une première rencontre prometteuse et l’on a hâte de découvrir le personnage dans des énigmes à sa hauteur.



Au final, un premier tome qui permet de faire la connaissance d’un personnage mythique, mais malheureusement totalement inconnu en France. Avec des récits courts et des problèmes assez simples à résoudre, ce tome laisse présager du très bon à venir, en présentant ce personnage très atypique.
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Treize enquêtes de la machine à penser

Peu de monde connaît cet auteur - découvert par hasard en ce qui me concerne - mais les amateurs du genre Sherlock et autres Agatha se retrouveront à merveille dans l'univers du Professeur Van Dusen dit "la machine à penser", flanqué de son inspérable Watson (le journaliste Hutchinson). J'ai adoré l'histoire du vol de radium avec un petit clin d'oeil à Madame Curie, "le Gong hanté" et "le doigt superflu".

N'hésitez pas à le découvrir !
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Treize enquêtes de la machine à penser

Bienvenue dans le monde du Professeur S.F.X. Van Duser, dit la Machine à Penser. Ce savant saura résoudre toutes les affaires que le journaliste Hatch lui soumettra.

L'auteur de ces intrigues, Jacques Futrelle, décédé lors du naufrage du Titanic, aurait aujourd'hui, à n'en pas douter, une renommée si la vie ne lui avait pas été ôtée aussi si atrocement. Ces premiers et derniers écrits sont du même ordres que ceux de Gaston Leroux.

Pour ceux qui comme moi adorent les Columbo et autres Monk, je vous conseille vivement cet ouvrage, qui vous sidérera tant par son récit que par la résolution de ces affaires énigmatiques.
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La Machine à penser, tome 1

Dans l’esprit des lecteurs férus de récits policiers, le personnage ultime de l’enquêteur est indéniablement décerné à l’un des tout premiers : Sherlock Holmes de Conan Doyle.



Avant lui, on notera le chevalier Dupin d’Edgar Alan Poe, M. Lecoq d’Émile Gaboriau.



Mais, si Sherlock Holmes fut très largement inspiré de Maximillien Heller d’Henry Cauvain, il inspira surtout de nombreux personnages.



Et, s’il ne fut pas une source d’inspiration directe, il ouvrit néanmoins la voie à des investigateurs de tous poils, des plus classiques aux plus atypiques qui n’ont pourtant jamais réussi à le remplacer dans le cœur des lecteurs.



Cependant, un enquêteur américain aurait pu réussir cet exploit si son créateur n’était pas mort prématurément.



Le personnage auquel je pense se nomme le professeur Augustus S. F. X Van Dusen, surnommé « La Machine à Penser » (« The Thinking Machine » en version originale).



Il fut à Jacques Futrelle (son créateur) ce qu’Holmes fut à Conan Doyle.



Jacques Futrelle est donc (était) un auteur américain né en 1875 et mort tragiquement en 1912 à bord du Titanic, bateau qui le ramenait, avec son épouse, d’Europe où il venait de faire une tournée pour trouver des éditeurs afin de faire publier ses récits par chez nous.



Dans sa bibliographie, quelques romans policiers et, surtout, des enquêtes de « La Machine à Penser » (une cinquantaine).



Lors du naufrage, May Futrelle (la femme de l’écrivain et écrivain elle-même) parvint à sauver une partie des textes que son mari avait écrits durant le voyage, dont une demi-douzaine d’enquêtes de « La Machine à Penser ».



Si les aventures du Professeur Augustus Van Dusen eurent un grand succès dans son pays, tout le monde s’accorde à dire que si Jacques Futrelle avait vécu plus longtemps, nul doute que son personnage aurait atteint la célébrité de son compère anglais.



En Europe, le personnage est moins connu même si des traductions virent le jour en Italie, en Allemagne…



En France, par contre, ce fut le néant presque complet. Quelques traductions virent le jour, sans demeurer dans les esprits. La plupart restèrent inaccessibles aux lecteurs de l’hexagone (excepté ceux parlant couramment l’anglais).



Mais depuis peu, les enquêtes de « La Machine à Penser » sont traduites et présentées aux lecteurs sous forme de tomes (la plupart des récits sont courts) et c’est alors l’occasion de découvrir enfin le personnage près de 120 ans après sa création.



Le « Tome 1 » est composé de trois enquêtes.



« Le bout de ficelle » : alors que Hatch enquête sur l’enlèvement d’un enfant. Mais « La Machine à Penser » lui demande alors un étrange service…



« Le problème de l’alibi parfait » : un meurtre a été commis, mais le principal suspect à qui le crime profite possède un alibi parfait. Parfait ? Pas pour « La Machine à Penser ».



« Le problème du condamné n° 97 » : « La Machine à Penser » a été attaqué, chez lui, par un homme qu’il avait participé à faire condamner. Seulement, quand Hatch se rend à la prison, il apprend que cet homme, le condamné n° 97 n’a jamais quitté sa prison.



Pour ce « Tome 1 », le lecteur sera confronté à trois petites enquêtes. Pas encore de quoi révolutionner le genre ni la série.



Je passerai rapidement sur la première qui n’offre pas beaucoup d’intérêt.



La seconde est déjà bien plus intéressante dans ce sens qu’elle met en scène un sous-genre du récit policier apprécié par les auteurs et les lecteurs : le crime parfait.



Parfait ? Du moins, le croit l’assassin en s’attribuant un alibi qu’il croit tout aussi parfait. Mais « La Machine à Penser » ne se laisse pas duper aussi facilement et il va démonter brillamment cet alibi.



On notera que l’alibi tient sur un petit procédé technique voire technologique, ce qui ouvrira la voie à l’auteur et à son personnage pour se confronter, de problème en problème à de nombreuses innovations technologiques, ce qui offrait, à l’époque, un intérêt pour le lecteur pour son côté « moderne » et « novateur » et ce qui en offre également au lecteur d’aujourd’hui pour son témoignage sur le début de l’ère moderne.



La dernière enquête se confronte également à un sous-genre du récit policier : le crime impossible ou l’évasion impossible.



« La Machine à Penser » est certain qu’un homme qu’il a participé à faire condamner s’est échappé. D’ailleurs, ce dernier aurait tenté de le tuer. Pourtant, l’homme en question est incarcéré et ne s’est pas évadé. Alors ? « La Machine à Penser » se serait-elle trompée ? Bien sûr que non et elle va démontrer la façon dont le coupable s’y est pris.



On pourra reprocher à cette intrigue de tenir sur une ficelle par trop usitée depuis, mais, à l’époque, on ne pouvait lui faire ce reproche.



Pas la meilleure enquête de « La Machine à Penser », mais elle se lit tout de même très agréablement.



Au final, dans ce second Tome (le Tome N° 1 qui fait suite au N° 0), l’auteur et son personnage se mettent en place, posent les premières bases de ce que seront par la suite les enquêtes. Prometteur.
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Le trésor du faucon

Lors du dernier Salon du Livre de Paris, je me suis laissée tenter par ce roman édité par Les Moutons électriques (et qui me faisait de l'œil comme tant d'autres sur leur stand). Et je dois dire que le charme a opéré…

J'ai beau essayé de faire une analyse objective, réfléchie, s'appuyant sur des faits et une critique étayée, je ne peux m'empêcher de penser que tout ça n'est que de la poudre aux yeux (comme je le pense à chacune de mes critiques). Alors, je vais plutôt m'abandonner dans le "vilain" subjectif et vous expliquer ce qui m'a beaucoup plu dans ce roman.

D'abord, le manuscrit de cette histoire a été sauvé des eaux, au sens totalement littérale du terme, par la femme de l'auteur, le couple étant passagers du Titanic. Vous me direz : qu'est-ce que c'est que cette histoire de feuilleton rocambolesque, c'est pire qu'une mauvaise série américaine. Bouh la mauvaise histoire pour faire vendre le livre. La pauvre femme est montée dans le canot de sauvetage et comme adieu déchirant, son mari lui confie son manuscrit avant de sombrer avec le paquebot à des miles et des miles sous les eaux sombres et glacées (et j'ose même vous faire l'affront d'un parallèle dégoulinant de pathos avec ce bon vieux Leonardo Di Caprio dans le film homonyme). C'est bas, je sais. Mais c'est ce qui m'a fait acheté ce livre aussi (et je suis pathétique, je sais). Ba oui, une histoire qui a été sauvée du naufrage du Titanic ça donne une dimension assez mystérieuse, on se dit qu'il aurait pu sombrer aussi, que c'est à la fois une chance et une tragédie que porte en lui ce roman ! Bref, on se dit qu'on ne peut pas bouder cette chance de lire un manuscrit dont la vie ne tenait qu'à un fragile canot de sauvetage et qui a connu la mort tragique de son créateur ! Il faut le lire, ne serait-ce que comme un hommage, à l'auteur et au destin…

Ça y est, on s'est fait avoir comme une bleusaille par un truc vieux comme le monde. Tant pis, on assume la dépense et on lit.



Bien sûr, l'histoire n'est pas celle du naufrage du Titanic (même si c'est un peu bête de le souligner, je préfère enfoncer quelques portes ouvertes, sait-on jamais pour celui ou celle qui n'aurait rien suivi jusqu'ici de mon petit laïus). Elle narre celle d'un gentleman-cambrioleur, qui a passé quelque temps à l'ombre pour se faire oublier de son ami policier Meredith et qui revient à New York. Et pour son retour, il trouve dans une maison abandonnée où il comptait passer la nuit rien moins qu'un bijou volé au British Muséum… il est au mauvais endroit au mauvais moment dirons certains mais lui, Le Faucon, il ne l'entend pas de cette oreille. Bien au contraire, c'est une chance pour lui de renouer avec son passé bien plus fastueux que son présent miséreux en ayant une occasion inespérée d'entrer en possession d'un bijou d'une valeur inestimable. Bon, évident, il va encore falloir jouer au chat et à la souris avec Meredith, mais c'est le sourire aux lèvres, et avec, en cadeau bonus, une rousse sulfureuse aux yeux bleus comme des saphirs belle comme un diamant ! Avec un caractère bien trempé ça va sans dire, mais notre gentleman cambrioleur saura en tirer parti… à moins que le lecteur ne se méprenne sur l'homme en question. Car oui, l'auteur joue un peu avec nous en ne nous dévoilant pas vraiment l'identité mystère derrière laquelle se cache notre monte-en-l'air, pour notre plus grand plaisir.



On goûte ce jeu de cache-cache, de chat et souris, de faux semblant, de mystère, d'espion et de voleur avec un grand plaisir car le ton est celui du début du XXe siècle, lorsque gentleman et galanterie riment avec charme, désinvolture, risque et séduction. Les belles femmes au chevelure de feu côtoient ces messieurs à la mise impeccable, cigarette de côté et chapeau de travers. On aime se faire un peu bousculé lorsque le fautif est un bel homme ténébreux au sourire charmeur et charmant qui se moque un peu de nous gentiment sans pour autant manquer à ses devoirs courtois. J'adore ! Ça ne laisse pas grand chose en tête mais ça n'a pas la prétention de vouloir le faire. Un agréable moment de plaisir gratuit sans promesse et plein de légèreté comme une brume de parfum ou de cigare… suffisamment bien écrit pour nous faire oublier les mots.



À lire, pour commencer doucement l'année.
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Le problème de la cellule 13

Le professeur Van Dusen qui est un grand savant et un grand logicien reçoit un jour deux autres scientifiques qui lui disent qu’on ne peut pas s’échapper d’une cellule de prison par la pensée alors que le professeur affirme le contraire.

Pour déterminer qui a raison, le professeur Van Dusen est enfermé dans la cellule la plus hermétique de la prison de Chisholm après avoir été fouillé. Il n’ a en sa possession que de la pâte de dentifrice, un billet de cinq dollars et deux de dix et il s’évadera grâce à un journaliste, des rats et surtout de la logique. Tout ça en sept jours.

Le professeur est mince, les épaules voutées comme celles d’un étudiant, le visage rasé de près. Un front large et haut, couronné par une lourde masse de cheveux jaunes et touffus. D’origine allemande, il est par-dessus tout un logicien et tient son cerveau de sa famille qui s’est illustrée depuis des générations dans la science.

C’est une histoire sans action, plutôt de la logique et de l’ingéniosité. Le titre correspond assez bien et ne donne pas trop d’informations sur l’histoire.

J’ai bien aimé l’astuce dont fait preuve le professeur mais, il n’y a pas assez d’action.

Je conseille ce livre aux 9/10 ans, des lecteurs qui aiment les énigmes, les problèmes et non l’action.
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Le problème de la cellule 13

Le livre est chouette mais s'est dur à comprendre.Je conseil de le lire a 12 ans et il n'est pas trop long.



Matthias 10 ans

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