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Critiques de Jacques Mercier (21)
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L'orage

En quelques 50 pages, l’auteur laisse libre cours à ses réflexions douce-amères sur le temps qui passe.

Notre narrateur (qui est-il, quelle place pour Sylvain, personnage de substitution ambigu, dans ces confidences? ) vient de faire l’acquisition d’une liseuse : c’est l’occasion de faire de la place dans sa bibliothèque. La manipulation poussiéreuse, témoin des sédiments du passé, ouvre une fenêtre sur des souvenirs : annotations, souvenance des circonstances de lecture, ou de l’origine de l’acquisition, qui renvoient à des épisodes marquants du passé. Au-delà du tri dans les rayonnages, se dessine le besoin de faire le point, , de mettre de l’ordre dans sa vie, au moment où le bilan paraît opportun. Que garder? Pour qui? «un peu tout ou rien. on garde tout pour le cas où cela prend de la valeur, sentimentale, historique ou financière - ou on ne conserve que le minimum, pour soi, mais sans regretter».



La question de la sénescence et de l’angoisse de la défaillance physique apparaît en filigrane «on assiste impuissant à cet effritement, encore faut-il que celui de notre esprit ne soit pas simultané», avec la volonté de vivre intensément l’instant présent en s’interdisant à la fois la nostalgie et l’angoisse d’un avenir restreint.



L’ensemble prend des airs de patchwork, de miscellanées d’une vie d’écriture et de lecture, à l’heure du bilan, hésitant entre amertume et conscience de la nécessité de vivre pleinement le bonheur de partager sa vie avec une compagne passionnément aimée.


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L'orage

Adolescent, embrumé dans une improbable idylle à venir ou peut-être dans la fin d'un amour de roman, il m'arrivait pour faire durer le week-end avant l'école, de passer le dimanche soir collé au transistor, à l'écoute du duo divertissant Steeman-Mercier sur la radio publique belge. Le souvenir m'est resté si vivant que je n'ai pas hésité à commencer mes lectures aux éditions ONLIT (100% numériques) par ce texte d'un auteur que je n'avais encore jamais lu, Jacques Mercier, animateur de radio-télévision jovial et cultivé, défenseur de la langue française, un belge que j'aime bien.



Même si je ne me considère pas de la génération des vieux - c'est dans la tête, vous savez bien, je me sens proche du monologue d'homme vieillissant qu'il imagine. Après l'acquisition d'un iPad, le journaliste retraité mais aussi l'écrivain, ce Sylvain auteur ambigu auquel il tente de donner substance, décide de trier sa bibliothèque pour liquider le superflu: "Je garde ce qui me touche encore." Le passé reflue à chaque livre, il est confronté brutalement à celui qu'il a été, à travers des titres et des noms, des mots malhabiles de sa main, toutes choses qui bouleversent, parce que les souvenirs ne pourront être revécus, parce qu'il n'y en a plus tant à vivre. C'est poignant et vrai comme un orage.



Des réflexions naissent à propos du sens. Il a fallu apprendre à vivre et voilà qu'il faut penser à quitter tout cela un jour, dans les meilleures conditions. Se préparer à la dernière ligne droite, en espérant qu'elle ne le soit pas trop. Le récit dit ce qui occupe l'esprit de ce septuagénaire heureux mais conscient et toujours en questionnement, partagé entre compagne aimante, maux de l'âge et littérature.



Le document est court, une cinquantaine de pages A4, mais l'essentiel est dit. Avec des références à de beaux mots d'auteurs. Avec une certitude, je le cite: "Ecrire ou mourir."



Malgré la langueur compréhensible qui imprègne ces lignes d'une plume sincère, découvrir ce qui préoccupe tous ceux qui vieillissent, tôt ou tard, peut devenir un apaisement qui vaut lecture.



Lu sur liseuse Sony.

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L annee 13

J’ai eu la chance de lire le livre de Jacques Mercier, je ne raffole pas de science- fiction, mais cela ne m’a pas déplut. Ça parle de réflexion politique et de message d’amour .
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Histoires de... Folie

Je remercie Nathy des éditions Lune écarlate pour l'envoi de ce premier recueil "histoires de ..." Folie ! J'aime bien la couverture, même si je ne vois absolument pas à quoi cela correspond. Le mélange des histoires, sûrement, juste que je n'ai pas l’œil pour les décoder.



Qui dit recueil, dit plusieurs nouvelles sur un même thème. 8 histoires totalement différentes mais qui ont toutes ce point commun de la folie. Qu'elle soit meurtrière ou mentale, la folie est partout, autour des personnages ou dans les personnages qui seront les acteurs de chacune de ses nouvelles.



La première est ma préférée. Le choix de l’hippocampe de Sophie Dabat nous dépose aux pieds d'un enfant qui entends d'horribles bruits. Puis plus rien. Le silence total. Doit-il sortir de sa cachette ? Que va-t-il faire pour rester en vie ? Ce silence pesant, sa peur combinée à son âge... Il va trouver la force en lui de rester en vie, mais à quel prix ? J'ai adoré la fin !



Vient ensuite Peur Filiale de Johanna Almos. Je dirais qu'elle fait partie de mon top 3. Une jeune femme revient dans la maison familiale. Elle va s'occuper de sa mère qui était un véritable tyran. Cette vieille femme ne peut plus marcher correctement. Nous découvrons leur passé commun, les diverses agressions et l'horrible vérité qui va découler de ces années de mauvais traitement. La culpabilité est si facile à obtenir...



Avec Manta 131 de Kwamé Maherpa, j'avoue que je n'ai pas tout compris. Je suis restée perplexe sur un personnage. Je n'ai pas su voir qui était le plus fou dans l'histoire. Un homme d'affaire qui trouve la mort, un tueur probable en série qui traîne dans les parages,un sdf qui semble avoir tout vu, un policier qui cherche sans cesse qui peut bien faire cela et surtout le pourquoi ! La vengeance est un plat qui se mange froid.



L’empailleur de Patrick S. Vast donne déjà le ton rien qu'avec le titre. Je me suis doutée de ce qu'il allait se passer. Un homme arrive chez un de ces amis. Sa femme doit le rejoindre le lendemain. Mais la nuit ne porte pas toujours conseil.



Laure de Jacques Mercier ne m'a pas vraiment plu. Une jeune femme, une chouette, un hôpital psychiatrique. Au moins je peux reconnaître que savoir ce qui est vrai ou non dans l'histoire est difficile. L'auteur a bien réussi cela. c'est juste l'histoire qui ne m'a pas fait vibrer.



La marelle Hopscotch d'Arnauld Pontier est longue. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Pourtant deux frères jumeau, l'un est considéré comme un ange, l'autre comme un démon par leur mère. disons que mon esprit est déjà tortueux et que j'imaginais déjà la fin. dommage j'ai trouvé très rapidement ayant déjà lu une histoire avec des jumeaux.



Avec Comme un passage à niveau de Bruno Pochesci, j'ai mon top 3 de complet. Le récit est original, la mise en scène l'est tout autant. Un auteur qui se pose des questions sur des meurtres qui se produisent dans sa ville. Un policier qui se demande ce qui se passe réellement. Un tueur qui a de l'imagination. Je me suis bien amusée en lisant cette histoire. Comme quoi les phobies sont de véritables machines à tuer !



Enfin nous terminons avec Passage à l’acte de JB Leblanc. Nous découvrons Thibault, un jeune homme qui a tout pour déplaire. Un physique ingrat, des fringues d'un ancien temps. Il est celui que tout le monde fuit. Ses fantasmes, ses désirs, lorsqu'il va enfin "passer à l'acte" sa jouissance sera sans nom. Un récit construit qui montre la complexité de la perversité de l'homme.



En conclusion, j'ai apprécié certaines, d'autres moins, mais l'essentiel est là : la folie est bien représentée sous différents "thèmes". J'ai déjà lu pas mal d'histoires horrifiques et je sais qu'entre ces lignes c'était sympathique. Pas de sueurs froides pour moi, mais je pense que cela peut en donner à bon nombre. Le public averti est plus - pour ma part - pour des personnes qui n'en lisent jamais. Il permet de découvrir des auteurs que je n'aurais pas eu l'idée d'aller voir ailleurs.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/histoires-de-folie-recueil-collectif-a129514588
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Belges en France

Je sors cet ouvrage de ma PAL à l’occasion pour lire un chapitre ou vérifier une info. Mais ici, je l’ai davantage découvert. Publié en 2006 par Jacques Mercier, journaliste belge, il présente en dix-huit chapitres thématiques plus de trois cents personnalités. Du cinéma contemporain aux personnalités « hors série », en passant par les vedettes du petit écran, de la chanson, de la littérature, de la BD ou encore de l’art sous toutes ses formes, cet ouvrage non exhaustif tente d’esquisser les parcours des Belges auréolés chez nos voisins sans qu’ils sachent forcément qu’ils sont Belges.

Ce recueil parle évidemment de la relation amour-haine qui existe entre nos voisins d’Outre Quiévrain et nous mais il va au-delà des apparences, de l’exotisme qui, vu de France, semble nous définir, et s’attache à mettre en lumière les talents de nos compatriotes, expatriés ou non.

Une demi page par personne (jusqu’à deux pour les plus populaires ou les plus prolifiques : Amélie Nothomb, Gérard Corbiau, Frédéric Flamand, Christine Ockrent, Olivier Minne, Etienne Davignon, Johnny Halliday, Charles Loos…) est consacrée à chacun. On y retrouve la date et le lieu de naissance, la formation suivie et un résumé du parcours professionnel.



Un ouvrage de référence qu’il serait bon d’actualiser car en une décennie, de nouveaux talents ont émergé chez nos voisins comme Myriam Leroy par exemple.

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Histoires de... Folie

N’étant pas une adepte des nouvelles comme maintes et maintes fois répétées, j’ai pourtant décidé de persister car qui sait, un jour je finirai par trouver la perle rare qui me fera complètement changer d’avis. Et il faut dire que je prends de plus en plus goût à ce type de récit, certains textes pouvant être de véritables petits coups de cœur !



Histoires de folie, premier recueil lu dans le cadre de notre partenariat avec les Éditions Lune Écarlate, a été une excellente découverte. Si la chronique est publiée seulement maintenant, pour être honnête, à peine commencé, il m’a été très difficile de poser le recueil sans l’avoir terminé.

Comme le titre l’annonce, ici la folie est le thème central. Et chacun des auteurs présents dans ce petit recueil va s’attacher à l’aborder systématiquement sous un angle différent. Ainsi, nous nous retrouvons avec des récits flirtant aussi bien avec le fantastique que le polar ou le thriller psychologique. Tous très différents, ils vont pourtant avoir une caractéristique commune : chacun des auteurs sait maintenir un suspens haletant pour nous plonger dans un état de profonde angoisse. Une chose est sûre : impossible de rester indifférent à la lecture d’un tel recueil. Qu’il s’agisse d’un psychopathe schizophrène jamais arrêté comme d’esprits avides de vengeance, les auteurs prennent un malin plaisir à plonger leurs personnages et leurs lecteurs au bord de la folie. Difficile parfois de savoir ce qui relève de l’esprit ou du fantastique. Est-ce le lecteur qui se fait trop d’idées ? Le personnage principal ne s’est-il pas contenté de divaguer ? Ah non peut-être pas… Quoique ? Allez savoir ! Tour à tour angoissé ou perdu, chaque fin de récit nous laisse sur notre faim et c’est à la fois à regret et avec beaucoup de plaisir que l’on passe à l’histoire suivante.



J’avoue que certaines plumes ont davantage attiré mon attention mais pour autant, il n’y en a pas une seule que je n’ai pas appréciée. Certains auteurs ont su sortir des sentiers battus et nous surprendre avec énormément d’originalité. Petite mention spéciale pour les présentations de chacun d’entre eux avant chaque récit. Certains font sourire plus que d’autres mais tous donnent envie de découvrir leurs univers particuliers.



Il est difficile de vous parler plus précisément de ce recueil sans faire une chronique sur chacune de ses nouvelles. En effet, toutes ont tellement su me captiver et me plonger complètement dans leur univers que j’avais envisagé pendant un temps de faire des chroniques séparées pour chacune d’elles. Puis j’ai réfléchi et je me suis dit que cela ne serait pas une très bonne idée. Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement parce que je vous priverais alors du même sentiment de surprise qui s’est emparé de moi lors de la découverte progressive de ces petits récits. Alors autant ne pas vous gâcher le plaisir !





Que dire pour ce premier ouvrage lu chez Lune Écarlate si ce n’est qu’il m’a énormément surprise tant par sa qualité que par sa diversité ? Je ne peux que vous recommander ce petit recueil et laissez la folie s’emparer de vous !
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Histoires de... Folie

la lecture de nouvelles autour du thème de la folie n’est pas une lecture habituelle pour moi. Néanmoins, je me suis laissée tenter afin d’élargir mes lectures et découvrir un nouvel univers. Ce recueil de nouvelles est composé de 8 nouvelles écrites par 8 auteurs différents et qui nous embarque dans 8 univers totalement différents. Je vais donc vous présenter ces différentes nouvelles :

- Le choix de l’hippocampe : Rowan se cache dans une valise suite à l’assassinat de sa famille. Il a peur de sortir de sa cachette et reprend confiance en lui grâce à une tache d’humidité, ressemblant à un hippocampe, qui va devenir son nouvel ami. Enfant traumatisé et prostré dans son silence, Rowan arrivera-t-il à « survivre » à ce drame ?

- Peur filiale : la narratrice est revenue vivre dans sa maison d’enfance car sa mère, terriblement diminuée, ne peut plus vivre seule. Durant toute son enfance, sa mère était un véritable tyran qui les martyrisait. Alors qu’elle est maintenant infirme, la narratrice va se faire agresser par sa mère et revoir à cette occasion son frère disparu depuis tant d’années.

- Manta 131 : Idrissa Kounate est un homme d’affaire qui cache un passé de caïd des cités. 10 ans plus tôt, il avait participé à un viol et un assassinat. Comme son ADN n’était pas répertorié, il n’avait pas été inquiété. Un soir, sortant d’un rendez-vous d’affaire, il prend le RER et est retrouvé mort le lendemain matin. Un policier va s’interroger sur ce meurtre et se retrouver au milieu d’une folle histoire de vengeance…..

- L’empailleur : Jean Leclerc est invité par Félix Croquet, un de ses amis, dans sa nouvelle maison en Ardèche. Il est passionné par les êtres vivants empaillés. Une nouvelle qui fait froid dans le dos….

- Laure : la nouvelle la plus surprenante de ce recueil. Une jeune femme, prénommée Laure, travaille sur les chouettes et rêve qu’elle en devient une. Elle se retrouve hospitalisée dans l’hopital psychiatrique de son fiancé Thomas…. Une nouvelle où l’on a du mal à démêler le vrai du faux.

- La marelle de Hopscotch : c’est l’histoire d’un homme qui fait sa vie, qui vit dans un monde à part, avec sa réalité et ses réflexions. Avec son jumeau, ils sont liés mais très différents. Il devient un « tueur en série » au fil des années et on suit son parcours meurtrier avec plaisir et angoisse.

- Comme un passage à niveau : un dentiste, auteur de polar, accomplit des meurtres pour alimenter son futur livre. Il souffre d’une phobie antiportable et a tendance à ne pas pardonner ceux qui passent leur temps dessus….

- Passage à l’acte : Thibault est un jeune homme dans son monde. Il travaille dans une entreprise en open space, il ne parle à personne et est très bizarre. Il écœure ses collègues. Un soir, en rentrant du travail, sa DRH a un accident de voiture. Il décide alors de l’enlever pour qu’elle le supplie.



J’ai lu toutes ces nouvelles avec plus ou moins de plaisir. Les deux premières m’ont laissé très perplexe tandis que « Manta 131 » m’a littéralement embarquée. Je n’ai pas été convaincu par Laure tandis que « l’empailleur » m’a fait froid dans le dos.



Pour moi, les trois dernières nouvelles sont les meilleures. Elles nous plongent vraiment dans un univers de folie « construit », qui donne envie d’en savoir plus et surtout, jusqu’où peuvent aller leurs auteurs.



Pour conclure, j’ai trouvé cette lecture très plaisante même si tout ne m’a pas plu. Je recommande donc ce recueil à tous les amateurs de nouvelles et de lectures où on plonge dans la folie de l’esprit.
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Son parfum

Son parfum questionne notamment le rapport à l'image à travers les métiers respectifs des personnages, qui manipulent le réel et masquent la triste réalité en embellissant les êtres et les objets.



Mais, personnellement, j'ai été un peu déçue par ce roman à la structure très classique et sans surprise.
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Histoires de... Folie

Et vous, de quelle forme de folie souffrez-vous ? Découvrez huit textes troublants sur la folie, dans ce recueil : histories de folie.



En bref : Des textes très différents, avec des folies douces ou amères. La violence de certains propos m'a tenue éloignée d'un plaisir de lecture, alors que d'autres textes, plus oniriques, ont su me plaire.
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Histoires de... Folie

Le choix de l'hippocampe - Sophie Dabat : Rowan, un enfant de six ans, a assisté au massacre de sa famille. Il a échappé de justesse à ce massacre en se cachant. Seul au milieu des corps de son entourage, il va se découvrir un ami qui n'est autre qu'une tâche d'humidité en forme d'hippocampe.

La plume de l'auteure est fluide et fait ressortir le côté obscur de l'histoire. Elle nous offre également une fin à laquelle on ne s'y attend pas.



Peur filiale - Johanna Almos : Sacha, une femme de 36 ans, est revenue vivre auprès de sa mère malade pour en prendre soin. Elle le fait plus par culpabilité que par choix affectif, elle préfèrerait être loin de sa mère.

Tout au long de cette nouvelle, nous en apprenons davantage sur la vieille dame. L'auteure maîtrise très bien l'histoire et cela du début à la fin.



Manta 131 - Kwamé Maherpa : Idrissa Kounaté semble avoir tout pour réussir mais, cela ne l'empêche pas d'être méprisant. Après un rendez-vous d'affaire, Idrissa prend le train pour rentrer chez lui mais, c'est alors qu'il est plongé 15 ans en arrière, à l'époque où il était un délinquant. Il ne ressortira jamais de ce train. Charlemagne Legba, officier de police judiciaire en charge de l'enquête, se rend rapidement compte qu'il n'est pas au bout de ses surprises.

L’auteur nous transporte dans l'histoire et nous tient en haleine tant on est plongé dans cet univers sombre.



L'empailleur - Patrick S. Vast : Jean décide d'accepter l’invitation d’un vieil ami à venir passer quelques jours dans sa nouvelle maison. A peine le pas de la porte franchie, il se sent oppressé par l'ambiance qui règne dans cette maison.

Même si on comprend rapidement ce qu'il va se passer, l'auteur nous plonge dans une ambiance sinistre.



Laure - Jacques Mercier : Laure, femme de 35 ans, est éperdument amoureuse de Thomas, son compagnon. Elle passe d’identités oniriques à la vie réelle, en alternance.

La plume de l'auteur est délicate et nous offre de l'effroi et de l'inquiétude.



La marelle Hopscotch - Arnauld Pontier : Deux hommes, des frères jumeaux, ont une apparence physique identique mais, cela s'arrête là. En effet, ils ont des caractères bien différents, l'un est dominant et dangereux, l'autre est soumis.

L'auteur maîtrise très bien son récit, du début à la fin, avec une intrigue parfaitement menée.



Comme un passage à niveau - Bruno Pochesci : Un dentiste ayant une haine viscérale et incontrôlée des téléphones portables le mènera à une folie meurtrière.

L'auteur nous plonge complètement dans la folie de l'homme et on s'y laisse transporter.



Passage à l'acte - JB Leblanc : Thibault est un jeune homme répugnant et inquiétant aux yeux de tous. Personne ne souhaite sympathiser avec lui. Sans oublier que ses pensées sont nourries de sombres fantasmes mêlant sexe et cadavres.

L’auteur nous entraîne au plus profond de l’âme humaine pour nous la raconter d’une façon cauchemardesque.



Histoires de... Folie est une anthologie qui vous plonge au cœur de la folie de l'Homme. Ce recueil vous donnera des sueurs froides.
Lien : http://leslivresunepassion.b..
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Son parfum

"Son parfum" de Jacques Mercier est un court récit de fiction sur une relation amoureuse "moderne" entre un homme d'une cinquantaine d'années et une trentenaire éprise d'indépendance. L'auteur parvient assez habilement créer un climat de tension et de mystère jusqu'au dénouement final. L'histoire est principalement vécue à travers les yeux d'Émile, le narrateur principal, avec quelques incursions assez déroutantes dans l'univers de Cécile à certains chapitres Il s’agit d’un livre qu’on peut lire d’une seule traite, presque comme une nouvelle.
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Mortes saisons

Mortes maisons...
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Des matins lumineux

Un acteur en congé et séparé de sa compagne accepte par désœuvrement et curiosité d'animer, pour quelques jours, une émission radiophonique tous les matins de 5 à 7 heures.

Une auditrice intervient quotidiennement par téléphone. Sa voix intrigue, trouble puis charme l'animateur qui cherche à mieux la connaître avant la fin de son intérim.



Jacques Mercier nous invite à découvrir l'ambiance feutrée des studios de radio à la sortie de la nuit. Il nous montre qu'il est possible de tomber amoureux d'une voix et surtout il nous offre un moment de lecture magique avec cet Opuscule.
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Une Diva Amoureuse

Un roman fin et léger à lire! Une immersion totale dans la monde du théâtre, mais pas seulement... Quand j'ai lu le résumé du livre, j'avais un peu peur de cette immersion et finalement elle n'est que la toile de fond.



L'histoire d'un homme, Arthur, qui est face à ses responsabilités et à un amour passé. Il m'a émue d'une certaine façon, j'ai eu l'impression qu'il s'oubliait face à Jeanne. Cette dernière n'est pas le personnage que j'apprécie le plus et loin de là. Je l'ai ressentit opportuniste, vénale et quelque peu égoïste. Une véritable Diva qui n'en fait qu'à sa tête.



Un très bon livre, lu en une soirée, qui se lit sans difficulté. Une histoire ponctuée d'amour, de quelques trahisons, de rebondissements et d'une petite intrigue très facile à suivre.



Finalement, qu'on soit fan de théâtre ou non ce roman se laisse lire par la profondeur du personnage d'Arthur. A découvrir!
Lien : http://univers-livresques.ek..
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Maître Gustave

Jacques Mercier tient le rôle de Monsieur Dictionnaire à la télévision belge. Dans cette courte émission, il explique, en costume d'académicien et avec la complicité de Philippe Geluck, l'origine de différentes expressions de la langue française telles que "On n'est pas sorti de l'auberge", "L'avoir dans l'os"...

En lisant ce roman, j'ai eu l'impression de prolonger l'émission : définition, solution et explication des cases de mots-croisés que le héros remplit, accumulation de citations de livres qu'il a lus, ... comme un certain étalage d'érudition mais barbant.
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Petit dictionnaire franco-belge/ Belgo-fran..

Quiconque me connaît un peu sait combien j’aime la langue, la grammaire et les dictionnaires. Et je viens de retourner par plaisir à une de mes trouvailles d’il y a un an, à savoir le Petit dictionnaire franco-belge belgo-français. Qui n’est pas que belge, ou français, mais aussi suisse et québécois, avec dans tous les cas ces mots savoureux qui font des langues ce qu’elles sont :uniques.



Un dictionnaire ne se lit pas d’un coup. C’est bien pour ça que depuis plus d’un an j’y plonge par moments pour le plaisir de la découverte et des différences, comme cet achteur de Mouscron qui signifie à cette heure à l’instar de notre asteur québécois.



J’aime trouver dans l’anthologie de Jacques Mercier les mots que j’entends dans la bouche de mes amis belges et français, et encore plus connaître la provenance de ces mots et de constater qu’ailleurs ils n’ont aucun sens. Ou un sens tellement différent!



La vraie richesse, ce n’est pas de les gommer au profit d’un français international bien fade, mais bien de les conserver précieusement, ces mots qui nous sont propres, de les partager, de faire en sorte qu’ils continuent à vivre grâce à nous. Je ne dirai jamais gant de toilette à la place de débarbouillette : il me semble que je serais moins propre si j’en arrivais à ça.



Que de clins d’œil dans ce dictionnaire! Que de moments de plaisir pour celui ou celle qui s’y aventurera, car les mots, la langue, ce sont les premiers outils de communication, bien avant les livres ou l’ordinateur. Non, je ne tournerai pas casaque, je ne changerai pas d’avis.
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Photos truquées

J’aurais bien voulu aimer Photos truquées de l’écrivain et homme de télévision et radio belge Jacques Mercier. Oui, j’aurais bien voulu. Car le recueil de treize nouvelles duquel le quatrième de couverture qui disait ceci : « … ici c’est aux fractures, aux faux-semblants, aux fêlures que l’auteur s’attache, par-delà la vitrine pas trop clinquante de ces mirages trompeurs… » semblait prometteur.



Or, je suis chaque fois restée sur ma faim. Chaque fois abandonnée par un auteur qui a laissé la plupart de ses nouvelles tourner court. Comme si elles étaient des coquilles vides. Et pourtant, il avait en main quelques personnages dignes d’intérêt, quelques débuts d’histoire qui auraient gagné à être retravaillés pour leur donner le panache qu’ils méritaient.



« On ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments », a écrit Gide. On n’en fait pas plus avec de moins bons et quelques bonnes idées de départ, si on n’y met pas le temps et le travail nécessaires.
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Histoires de... Folie

Qu’est ce que la folie ? Quelle est la frontière entre un esprit sain et un esprit malade ? La réalité est elle la même pour tous ?

Autant de questions cornéliennes auxquelles des auteurs francophones contemporains tentent de répondre. Sophie Dabat nous parle d’un enfant dont la famille a été massacré, ayant trouvé refuge dans l’armoire familiale où séjourne un hippocampe particulier qui deviendra son seul ami. Johanna Almos entretient une relation particulière avec une mère agée, acariâtre et méchante. Va-t-elle se venger du passé ? Ce passé qui est souvent douloureux, comme chez Kwamé Maherpa, où un policier se voit ralenti dans son enquête criminelle à cause d’un mystérieux train fantôme. Patrick S Vast nous emmène également en voyage, à la campagne, où un empailleur excelle dans son art de la mise en scène. Jacques Mercier nous dépeint le portrait de Laure, une femme insaisissable dans tous les sens du terme. Arnauld Pontier joue à la marelle. Celle de la vie, celle de jumeaux au physique semblable au point que c’en est troublant, mais aux caractères diamétralement opposés. Lequel est le bon fils, lequel est le voyou ? Bruno Pochesci est un auteur qui n’arrête pas d’être interrompu dans son travail par le téléphone, engin du diable. JB Leblanc passe à l’acte avec Thibault, un fonctionnaire un peu bizarre, qui rêve éveillé d’avoir une relation sexuelle un peu étrange avec sa DRH.

Autant de nouvelles surprenantes, angoissantes, dérangeantes… Mention spéciale pour celle de Arnauld Pontier dont les jumeaux m’ont délecté de leur univers fascinant.

Une anthologie réussie malgré quelques coquilles.
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Histoires de... Folie

Je tiens d'abord à remercier les maisons d'édition Lune écarlate pour leur confiance

​depuis certains mois. Je suis ravi de travailler avec vous.



Pour parler du livre, on y trouve plusieurs petites histoires toute plus folles les unes que les autres.

Malgré le fait que l'on change d'auteur et d'histoire à chaque chapitre" je trouve que l'on est pris dans les histoires. Les auteurs ont très bien su faire brefs mais puissants.

C'est la deuxième fois que je lis ce genre de livre et ce n'est pas du tout déplaisant bien au contraire, on ne trouve pas l'ennuie comme dans certains livres, parfois les passages sont longs alors qu'ici pas du tout.

Les histoires ont tous leurs petits suspenses et j'ai particulièrement apprécié la toute première avec le petit garçon.



Les auteurs ont tous très bien écrit et surtout ils ont réussi à faire sortir leur genre dans quelque paragraphe et cela ne doit pas du tout être évident, je les félicite.



Je ne peux vous en dire plus sinon je risque de vos spoilers sur une ou deux histoires et je n'en ai pas du tout envie.
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Une Diva Amoureuse

Une diva amoureuse, est un petit roman qui m’a assez intrigué par son thème, le théâtre et le fait que le personnage principal, l’auteur soit en couple avec son actrice fétiche, sa muse …



Nous avons donc, un auteur de pièce de théâtre, qui au début du livre écrit une nouvelle pièce autour de la future personnage principale, sa muse, son amante, sa femme. Mais nous allons vite comprendre, que ces deux-là ne sont plus en couple, mais qu’ils font semblant pour les besoins de la pièce. Nous rentrons donc dans un jeu d’apparence, où le roman en lui-même pourrait être une pièce de théâtre.



D’un côté, il y a l’auteur, très épris de son actrice, essayant de passer à autre chose sans vraiment essayer. Mais, de toute manière, il ne le peut pas, car il faut montrer à tout le monde, le public, les journalistes et même l’entourage qu’ils sont en couple. Alors lorsqu’il est seul, son sentiment de solitude, et de manque d’elle, est très bien décrit et a un côté très touchant.



Quant à elle, jouer sur les apparences, c’est son métier, elle aime çà et sait en jouer. En plus par rapport à lui, elle a un amant qui l’attend en fin de journée et sur qui se reposer après une dure journée de répétition et de faire semblant.



J’ai bien aimé la description des sentiments de l’auteur, j’en suis arrivé à avoir de la peine pour lui, à avoir envie qu’il refasse sa vie et qu’il soit heureux. Par contre, je n’ai pas accroché au personnage de la diva, en même temps c’est un peu le rôle qui veut ça, mais je l’ai vraiment trouvé trop centrée sur elle même.



Un point très négatif du roman, au point de m’avoir gâché cette lecture, est que je n’ai trouvé aucune structure, pendant ma lecture, je n’arrêtais pas de me dire que ça partait dans tous les sens et qu’au final c’est très fouillis. Je trouve ce point vraiment dommage, car j’ai apprécié découvrir, la vie d’une pièce de théâtre, de son écriture à la première, en passant par les répétitions et la promotion de la pièce. Mais cette façon d’avoir construit ce roman fait que je ressors de cette lecture plutôt déçus.



Par contre, je me dis que si ce roman était une pièce de théâtre, celle-ci pourrait être franchement bien.
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