James Churchward

Encore un livre qui m'a appris beaucoup de choses sur l'époque antédiluvienne et l'origine de toutes les religions avant qu'elle ne soit profanée par l'apparition de nouveaux dogmes. Le livre aborde le sujet du continent mythique de Mu, une Atlantide du Pacifique que le Déluge a englouti, et que James Churchward appelle la Mère-patrie de l'humanité.



La source de toutes les religions part des écrits sacrés de Mu, à une époque ou l'humanité formait une fraternité usant d'une symbolique simple, comprise de tous, pour parler du créateur de la Terre et des Cieux. De ce point de vue, l'auteur nous apprend énormément de choses sur les symboles utilisés et repris ensuite par le mythe Osirien. Moîse lui-même avait été initié dans un temple d'Osiris avant de fonder l'origine du Judaïsme, on retrouve les 42 questions de la Salle des Vérités condensés en 10 commandements. Des préceptes que l'on retrouve également dans celui de Jésus et de son enseignement. Il a décrit mieux que tout autre avant lui l'Amour du Créateur envers sa création.



L'auteur focalise également ses écrits sur les symboles que l'on a retrouvé en Amérique du Nord et qui ne m'ont jamais vraiment passionné au paravant. Pour une fois, l'Egypte Ancienne n'occupe pas toute la place sur l'origine de la Vérité et sur ce point c'est très enrichissant.



J'ai pris beaucoup de notes sur la symbolique occulte, de l’idolâtrie, et de sa métamorphose au cours des siècles;



J'avais vu il y a longtemps la série Lost. Beaucoup de mystères qui ne trouvaient jamais de réponses en prenant allègrement les téléspectateurs pour des idiots avec une fin très décevante. Mais il est bluffant de remarquer le nombre hallucinant de références que les auteurs ont du tiré de ce mythe pour réaliser leur série.

Dans ce second volume sur le mythe de Mu, l'auteur s'attarde sur les survivants de cette civilisation antédiluvienne. Selon lui, ils sont allés coloniser d'autres parties du monde. Ils ont enseigné leur savoir tout en gardant secret les principaux secrets de la haute technologie qui avait été atteinte sur Mu...

(ouvrage paru dans les années 30)

Mythe ou réalité ? James Churchward, lui, n'avait aucun doute !

Le colonel Churchward comme il voulait qu'on l'appelle, était un ingénieur, inventeur et homme d'affaires dans différents domaines où il avait bien réussi.

En 1890, il rencontre Auguste Leplongeon (américain d'origines françaises), archéologue, photographe et spécialiste des mayas, qui lui fait part de certaines de ses théories. James Churchward étant un amoureux des cités anciennes et des mystères, les adopte aussitôt. Il restera un passionné toute sa vie durant.

Il sera un grand défenseur du mythe de Mu, cette ancienne civilisation engloutie.

Un peu plus tôt déjà, l'historien français Charles Étienne Brasseur de Bourbourg (1814-1874) partageait des théories communes avec Auguste Leplongeon sur le mythe de Mu.

(Les ouvrages de James Churchward datent du début des années 30)

Intéressant par moments, mais trop souvent il nous faut croire l'auteur sur parole, celui-ci ne pouvant offrir aucune preuve de ce qu'il avance. Prétendre qu'un savoir provenant de Mu aurait été transmis secrètement durant des millénaires sans laisser aucune trace, jusqu'à sa découverte récente - par ledit auteur, évidemment -, ne suffit, au mieux, qu'à frustrer le lecteur. D'autant que cette connaissance, érigée en sagesse véritable, trouve écho dans certaines religions qui, comme leurs consœurs en général, ont rarement brillé par leur bienfaisance tout au long de l'histoire humaine.

C'est assez intéressant mais le continent de Mu reste un mythe tout comme Atlantide. Ce que nous montre l'auteur dans ce bouquin notamment en ce qui concerne les symboles, n'a jamais été observées par d'autres personnes autre que lui. On peut alors se demander si cet ouvrage n'est finalement pas une escroquerie. De plus, les géologues affirment bel et bien qu'il n'y a jamais eu de continent englouti. Croire une légende racontées par des civilisations ou bien croire la science, à vous de choisir.