Posthumain.
Ce mot apparaissait dans les médias tous les cinq ou six ans, et chaque fois il revêtait une signification différente. Une hormone permettant la repousse neurale ? Posthumaine. Des robots sexuels avec intelligence factice incorporée ? Posthumains. Du routage en réseau auto-optimisé ? Posthumain. C'était un mot issu du vocabulaire de la publicité, frappant et vide de sens, et il avait toujours pensé que les gens qui l'utilisaient étaient assez limités quand il s'agissait d'imaginer ce dont les humains étaient capables.