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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Quand un amant ou un ami venu vous rendre visite doit repartir, comment supporter le vide qui vous envahit ? Le peuple Baining, qui vit dans les montagnes de Papouasie-Nouvelle-Guinée, a un très beau mot pour décrire cette douleur de l’absence : awumbuk. C’est un sentiment entre chagrin et léthargie. Une lourdeur d’âme, également : pour voyager léger sur la route, celle ou celui qui part laisse à votre charge le poids de son absence.

Bonne nouvelle ! Awumbuk se soigne et il y a un rituel pour cela. Durant trois jours, vous avez le droit de sombrer à corps perdu dans le chagrin. Vous passez votre temps à dormir, à pleurer. Vous n’avez plus goût à rien. Vous êtes dispensé des corvées de chasse et des tâches ménagères. Et vos proches ont l’obligation de faire preuve de douceur et de gentillesse envers vous. Le troisième jour, on pose par terre une tasse ou une noix de coco évidée. Durant la nuit, l’eau qu’elle contient se gorge du souvenir de l’absent. Au matin, on jette cette eau au fond du jardin. Purgé de votre tristesse, vous reprenez le cours de votre vie.
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Ce mot a été inventé en 1986 par le célèbre écrivain Haruki Murakami. Shōkakkō désigne les petits bonheurs de la vie, les joies minuscules du quotidien : manger un bout de pain encore chaud, se glisser dans des draps propres, contempler une pile de vêtements repassés ou laisser le chat venir sous la couette.

Voici les shōkakkō partagés par les lectrices et les lecteurs sur la page Facebook de Bulletin : « Sentir l’odeur du café au lait. Croquer dans un abricot juteux, sucré et acidulé en même temps. S’envelopper dans une grande serviette chaude au sortir du bain, comme me le faisait ma grand-mère quand j’étais enfant. Fondre devant le premier sourire de mon bébé au réveil. Voir le sourire reconnaissant et radieux de ma fille qui se trouve belle après lui avoir fait deux couettes. Écouter le vent. Sentir la mer. Admirer les couleurs et les sons de l’aube ou du crépuscule. Respirer l’odeur de la terre chaude lorsqu’il pleut. Ressentir la douceur du chocolat qui fond dans la bouche… »
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Ce très beau mot japonais signifie "l'empreinte des vagues". Nagori, c'est la nostalgie de la saison qui s'achève. Ce sentiment à première vue un peu amer nous envahit durant les derniers jours de l'été. Les amis sont repartis. Fini l'odeur des embruns, les après-midi à lézarder sur la plage, les grandes tablées joyeuses, le chant des cigales et les fruits gorgés de soleil. (...) Mais Nagori n'est pas une émotion triste. Elle est annonciatrice de jours heureux, comme l'explique la poétesse japonaise Ryoko Sekiguchi dans le magazine La Vie : "(...) nous avons appris peu à peu à nous accoutumer à cette tristesse (...) Parce que nous savons désormais qu'il y a une suite à notre vie, (...)"
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