Nationalité : France
Né(e) à : Sauveterre-de-Comminges , le 25/08/1843
Mort(e) à : Herblay , le 06/06/1935
Né(e) à : Sauveterre-de-Comminges , le 25/08/1843
Mort(e) à : Herblay , le 06/06/1935
Biographie :
1843-1935.
Né dans un petit village des Pyrénées centrales (Sauveterre-de-Comminges, Haute-Garonne), ouvrier typographe à Paris, il connut la prison dès l'âge de dix-neuf ans pour faits de grève.
L'un des leaders de la Commune de 1871, condamné aux travaux forcés à perpétuité, déporté au bagne de Nouvelle-Calédonie, amnistié en 1880, créateur sous la Troisième République du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire, il fut l'un des trois fondateurs (en 1905, aux côtés de Jean Jaurès et Jules Guesde) de la SFIO, ancêtre du parti socialiste.
Éternel rebelle, , champion du "socialisme anonyme" érigeant le refus des honneurs en règle de conduite, Jean Allemane a écrit des pages qui comptent parmi les plus belles de la mémoire du peuple.
1843-1935.
Né dans un petit village des Pyrénées centrales (Sauveterre-de-Comminges, Haute-Garonne), ouvrier typographe à Paris, il connut la prison dès l'âge de dix-neuf ans pour faits de grève.
L'un des leaders de la Commune de 1871, condamné aux travaux forcés à perpétuité, déporté au bagne de Nouvelle-Calédonie, amnistié en 1880, créateur sous la Troisième République du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire, il fut l'un des trois fondateurs (en 1905, aux côtés de Jean Jaurès et Jules Guesde) de la SFIO, ancêtre du parti socialiste.
Éternel rebelle, , champion du "socialisme anonyme" érigeant le refus des honneurs en règle de conduite, Jean Allemane a écrit des pages qui comptent parmi les plus belles de la mémoire du peuple.
Source : http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article24464
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Citations et extraits (10)
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Les bandits administratifs sont bien plus efficaces, lorsqu'il s'agit d'accabler leurs victimes, que leurs congénères de grand chemin. L'éducation des révérends pères doit y être pour quelque chose.
Pour faire triompher une révolution, il faut avant tout de vrais révolutionnaires, et c'était malheureusement l'élément qui faisait le plus défaut à la Commune de Paris ce mois de mars 1871
Chaque fois que les libertés publiques sont en danger, le devoir des militants socialistes est de se mettre au côté des défenseurs de ces libertés, fussent-ils bourgeois.
Si la République vit en ce pays, c'est à la Commune, c'est à ceux qui combattirent contre toutes les forces du passé coalisées contre elle, qu'on le doit.
Cela valait qu'on affrontât la mort ou le bagne, car la Sociale ne peut être enfantée que par sa mère naturelle : la République.
De simplement démocratique, celle-ci deviendra égalitaire et nous paiera magnifiquement de tout ce que nous aurons souffert pour la garder de ses ennemis, masqués ou non.
Cela valait qu'on affrontât la mort ou le bagne, car la Sociale ne peut être enfantée que par sa mère naturelle : la République.
De simplement démocratique, celle-ci deviendra égalitaire et nous paiera magnifiquement de tout ce que nous aurons souffert pour la garder de ses ennemis, masqués ou non.
Lorsque l'histoire de notre temps sera écrite, j'ai bien peur que nos petits-enfants soient peu fiers des civilisés que nous croyons être.
Dans notre organisation sociale actuelle, tout est sacrifié à la répression ; quant à prévenir, en soignant et en instruisant, c'est là une tâche qui fait hausser les épaules à ces phénomènes de froide cruauté qu'on se plaît à honorer du titre d'hommes d'État.
La société bourgeoise a des tendresses de mère pour les bandits de la haute. Le bagne n'est fait que pour les petits voleurs et les vaincus de la Sociale.
- Dites, qu'est-ce que c'est, la politique ?
- Quand vous serez grands, vous le saurez mieux. Contentez-vous pour l'instant de savoir que lorsque l'on pense différemment que les gens riches et puissants, on risque de devenir ce que je suis : un exilé, un proscrit, un prisonnier, un bagnard.
- Quand vous serez grands, vous le saurez mieux. Contentez-vous pour l'instant de savoir que lorsque l'on pense différemment que les gens riches et puissants, on risque de devenir ce que je suis : un exilé, un proscrit, un prisonnier, un bagnard.
Je compris la folie de mon emballement et je commençai à m'abreuver à la coupe des déceptions : ce qui est et sera longtemps encore le lot réservé aux enthousiastes partisans de la Révolution sociale.
Aux sincères, je dédie ce livre.
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