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EAN : 9782707112606
573 pages
La Découverte (04/11/1981)
5/5   2 notes
Résumé :
Écrits par l'un des trois fondateurs (aux côtés de Jean Jaurès et Jules Guesde, en 1905) de la SFIO, ancêtre du parti socialiste, ces mémoires n'avaient pas été rééditées depuis leur parution, en 1906.
Elles sont pourtant un témoignage saisissant sur les luttes de la Commune de Paris de 1871, la répression sanglante des troupes versaillaises et le bagne atroce de la Nouvelle-Calédonie.
Éternel rebelle, créateur du Parti ouvrier socialiste révolutionnai... >Voir plus
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Si la République vit en ce pays, c'est à la Commune, c'est à ceux qui combattirent contre toutes les forces du passé coalisées contre elle, qu'on le doit.
Cela valait qu'on affrontât la mort ou le bagne, car la Sociale ne peut être enfantée que par sa mère naturelle : la République.
De simplement démocratique, celle-ci deviendra égalitaire et nous paiera magnifiquement de tout ce que nous aurons souffert pour la garder de ses ennemis, masqués ou non.
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Les bandits administratifs sont bien plus efficaces, lorsqu'il s'agit d'accabler leurs victimes, que leurs congénères de grand chemin. L'éducation des révérends pères doit y être pour quelque chose.
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Dans notre organisation sociale actuelle, tout est sacrifié à la répression ; quant à prévenir, en soignant et en instruisant, c'est là une tâche qui fait hausser les épaules à ces phénomènes de froide cruauté qu'on se plaît à honorer du titre d'hommes d'État.
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Pour faire triompher une révolution, il faut avant tout de vrais révolutionnaires, et c'était malheureusement l'élément qui faisait le plus défaut à la Commune de Paris ce mois de mars 1871
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- Dites, qu'est-ce que c'est, la politique ?
- Quand vous serez grands, vous le saurez mieux. Contentez-vous pour l'instant de savoir que lorsque l'on pense différemment que les gens riches et puissants, on risque de devenir ce que je suis : un exilé, un proscrit, un prisonnier, un bagnard.
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